Ce blog créé en janvier 2010 a pour objet d'informer les animateurs et administrateurs de toute forme de Groupement d'Employeurs des évolutions de leur environnement juridique et économique. C'est aussi un moyen pour chaque lecteur d'exprimer son avis et faire partager son opinion ou son expérience.
Pages
- Le statut des salariés dans un Groupement d'Employeurs
- Les obligations de l'entreprise utilisatrice
- Données statistiques
- Les GE agricoles vus par le Ministère de l'Agriculture
- Les GE vus par le Ministère de du Travail
- Dates à retenir
- Groupe Experts Juridiques
- Les GE vus par le Ministère Jeunesse et Sport
lundi 28 juin 2010
Le GEMIP, Centre Ressources des Groupements d’Employeurs de Midi-Pyrénées a cessé ses activités
Créé en 2005 le GEMIP s’était donné pour objectif de :
· coordonner et représenter les groupements d’employeurs de la Région Midi-Pyrénées ;
· soutenir l’activité ainsi que tout nouveau projet de groupements d’employeurs de la région Midi-Pyrénées ;
· réaliser une activité de formation pour les groupements d’employeurs et leurs partenaires.
Installé dans la maison des Sports à Labège (tout prés de Toulouse) le GEMIP avait participé à de nombreux programmes (y compris européens) concernant les Groupements d’Employeurs ainsi que des enquêtes telles que : « Partager les compétences de personnes à haut potentiel favoriserait-il votre développement ? »
Présidé par Gérard LIBEROS et dirigé par Valérie SCHNEIDER, le GEMIP avait mis en réseau des GE de la Région essentiellement non agricoles (les GE agricoles étant déjà regroupés en Fédération Régionale) et hors du champ des GEIQ (déjà organisé au niveau régional).
Faute de financements, le GEMIP a cessé ses activités il y a quelques mois.
Les GE les plus impliqués dans le GEMIP regrettent la fin de cette initiative et certains d’entre eux souhaitent trouver une nouvelle formule de coordination, pourquoi pas inter-régionale (Aquitaine et Midi Pyrénées) pour permettre une meilleure assise en nombre d’adhérents et un moindre dépendance aux financements publics de plus en plus difficiles à mobiliser en ces temps de crise et de restrictions budgétaires.
mardi 22 juin 2010
Le nombre de salariés employés en groupement d'employeurs agricole progresse de 8 777 à 17 314 en 6 ans
Extrait d'une publication de la MSA : Dynamisme des groupements d'employeurs agricoles
Il s'avère que la formule est satisfaisante dans l'agriculture puisque le nombre de GE a augmenté de 25 % entre 2002 et 2008. Le nombre de leurs salariés, mesuré en équivalents temps plein, quant à lui, a doublé sur la même période.
Hausse de 25 % des groupements d'employeurs entre 2002 et 2008.
Le nombre d'établissements employeurs de type GE est passé de 3233 en 2002 à 4036 en 2008, soit une augmentation annuelle moyenne de 4%. La hausse observée après 2006 est liée à la mise en place de mesures d’aides à l’emploi spécifiques destinées au groupement d’employeurs, au travers de la dernière loi d'orientation agricole.
Une augmentation de 8 500 équivalents temps plein dans les groupements d'employeurs entre 2002 et 2008.
Le nombre d'équivalents temps plein (ETP) dans les GE est passé de 8777 en 2002 à 17314 en 2008, soit près du double. Durant la même période, pour l'ensemble du salariat agricole, l'effectif des salariés agricoles dénombré en ETP a diminué de plus de 14000 unités.
Les CDD représentent 80 % des formes de contrats dans les GE sur la période 2002-2008.
Alors que dans l'ensemble du salariat, les CDD représentent environ 70 % des contrats, ce taux important et spécifique du régime agricole, est d'environ 80 % dans les GE.
Le nombre de contrats en CDD atteint 55896 en 2008 dans les GE, en augmentation de 11 % en moyenne annuelle entre 2002 et 2008. Dans l'ensemble du salariat agricole, l'évolution est de – 1 %. Le nombre de contrats en CDI s'élève à 13148 dans les GE, en augmentation de 11 % en moyenne annuelle entre 2002 et 2008. Sur la même période, les contrats en CDI de l'ensemble des secteurs agricoles ont connu une stagnation.
Ces chiffres ne prennent pas en compte les services de remplacement en agriculture et les CUMA qui sont de plein droit des groupements d'employeurs mais comprend les GEIQ agricoles relevant de la MSA.
Il s'avère que la formule est satisfaisante dans l'agriculture puisque le nombre de GE a augmenté de 25 % entre 2002 et 2008. Le nombre de leurs salariés, mesuré en équivalents temps plein, quant à lui, a doublé sur la même période.
Hausse de 25 % des groupements d'employeurs entre 2002 et 2008.
Le nombre d'établissements employeurs de type GE est passé de 3233 en 2002 à 4036 en 2008, soit une augmentation annuelle moyenne de 4%. La hausse observée après 2006 est liée à la mise en place de mesures d’aides à l’emploi spécifiques destinées au groupement d’employeurs, au travers de la dernière loi d'orientation agricole.
Une augmentation de 8 500 équivalents temps plein dans les groupements d'employeurs entre 2002 et 2008.
Le nombre d'équivalents temps plein (ETP) dans les GE est passé de 8777 en 2002 à 17314 en 2008, soit près du double. Durant la même période, pour l'ensemble du salariat agricole, l'effectif des salariés agricoles dénombré en ETP a diminué de plus de 14000 unités.
Les CDD représentent 80 % des formes de contrats dans les GE sur la période 2002-2008.
Alors que dans l'ensemble du salariat, les CDD représentent environ 70 % des contrats, ce taux important et spécifique du régime agricole, est d'environ 80 % dans les GE.
Le nombre de contrats en CDD atteint 55896 en 2008 dans les GE, en augmentation de 11 % en moyenne annuelle entre 2002 et 2008. Dans l'ensemble du salariat agricole, l'évolution est de – 1 %. Le nombre de contrats en CDI s'élève à 13148 dans les GE, en augmentation de 11 % en moyenne annuelle entre 2002 et 2008. Sur la même période, les contrats en CDI de l'ensemble des secteurs agricoles ont connu une stagnation.
Ces chiffres ne prennent pas en compte les services de remplacement en agriculture et les CUMA qui sont de plein droit des groupements d'employeurs mais comprend les GEIQ agricoles relevant de la MSA.
jeudi 17 juin 2010
L'agefiph decide de réduire son plan de soutien à compter du 1er juillet 2010
Rigueur budgétaire oblige, les aides à l'embauche de travailleurs handicapés sont revues à la baisse à compter du 1er juillet 2010.
Tous les dispositifs sont concernés et notamment:
- la prime initiative emploi en baisse de 50%
- la prime à la professionnalisation en forte baisse
- la prime à l'insertion est fortement remaniée
- la suppression de l'aide à l'accessibilité trans-handicap
Pour plus d'informations contactez votre Agefiph
Les contrat conclus avant le 30 juin ne sont pas concernés par ce remaniement budgétaire.
Tous les dispositifs sont concernés et notamment:
- la prime initiative emploi en baisse de 50%
- la prime à la professionnalisation en forte baisse
- la prime à l'insertion est fortement remaniée
- la suppression de l'aide à l'accessibilité trans-handicap
Pour plus d'informations contactez votre Agefiph
Les contrat conclus avant le 30 juin ne sont pas concernés par ce remaniement budgétaire.
mardi 15 juin 2010
Le Conseil Régional d'IDF décide d'apporter un soutien très important aux groupements d'employeurs
L’intervention régionale aux groupements d’employeurs est notamment effectuée sous formes de subventions:
- Co-financement des études de faisabilité, plafonné à 3.000 euros ;
- Aide au démarrage pour les nouveaux GE, plafonnée à 30.000 euros ;
- Aide au développement pour les GE existants, plafonnée à 20.000 euros ;
- Aide à l’embauche via le dispositif emploi tremplin pour les salariés permanents des GE ;
- Aide à la professionnalisation des salariés permanents des GE, plafonnée à 1.000 euros par salarié concerné.
Pour connaître toutes les actions du Conseil régional en faveur des groupements d’employeurs : cyrille.venien@iledefrance.fr
- Co-financement des études de faisabilité, plafonné à 3.000 euros ;
- Aide au démarrage pour les nouveaux GE, plafonnée à 30.000 euros ;
- Aide au développement pour les GE existants, plafonnée à 20.000 euros ;
- Aide à l’embauche via le dispositif emploi tremplin pour les salariés permanents des GE ;
- Aide à la professionnalisation des salariés permanents des GE, plafonnée à 1.000 euros par salarié concerné.
Pour connaître toutes les actions du Conseil régional en faveur des groupements d’employeurs : cyrille.venien@iledefrance.fr
vendredi 11 juin 2010
Votre Groupement d'Employeurs doit-il nommer un Commissaire aux Comptes ?
Certains groupements d’employeurs régis par la loi de 1901 ont l’obligation de nommer un commissaire aux comptes.
Le Commissaire aux Comptes est un professionnel du chiffre qui intervient en complément de l’expert-comptable ou du service comptable interne du GE. Son rôle consiste à examiner les comptes et à certifier que ceux-ci sont bien conformes aux usages de la profession comptable et à la réalité économique.
En aucune manière, il n’établit ou ne tient les comptes, mais vérifie seulement que ceux-ci sont conformes ; il supporte également un certain devoir d’alerte au cas où la situation financière de l’association devient critique.
L’intervention du CAC est matérialisée par un ou plusieurs rapport(s) présenté(s) à l’AG et largement mis à la disposition des tiers.
1- Obligation de nomination en regard de critères économiques :
Aux termes du décret n° 85-295 du 1er mars 1985 modifié, article 22, les groupements d’employeurs organisés sous la forme d’associations ont l’obligation d’établir des comptes annuels et de désigner au moins un commissaire aux comptes et un suppléant lorsqu’elles dépassent, à la fin de l’année civile ou à la clôture de l’exercice, deux des trois critères suivants :
* Effectif supérieur à 50 salariés.
* Recettes annuelles HT supérieures à 3.100.000 €.
* Total de bilan supérieur à 1.550.000 €.
Les seuils sont interprétés de la manière suivante :
- Cinquante salariés
Les salariés pris en compte sont ceux qui sont liés à la personne morale par un contrat de travail à durée indéterminée ; le nombre de salariés est égal à la moyenne arithmétique des effectifs à la fin de chaque trimestre de l’année civile ou de l’exercice comptable lorsque celui-ci ne coïncide pas avec l’année civile.
- 3.100.000 d’euros pour le montant hors taxes du chiffre d’affaires ou des ressources
Le montant hors taxes du chiffre d’affaires est égal au montant des ventes de produits et services liés à l’activité courante ; le montant des ressources est égal au montant des cotisations, subventions et produits de toute nature liés à l’activité courante ;
- 1.550.000 euros pour le total du bilan
Celui-ci est égal à la somme des montants nets des éléments d’actif.
2- Obligation de nomination en regard de l’obtention de dons ou de subventions :
Cette obligation concerne les GEIQ qui reçoivent des dons (déductible de l'ISF) ainsi que toutes les formes de GE eu égard à l’obtention de subventions.
Lorsque le GE reçoit une ou plusieurs subventions publiques ou collecte des dons auprès des particuliers pour un montant supérieur à 153.000 euros, le décret 2001 379 du 30 avril 2001 lui fait obligation de désigner un Commissaire aux comptes.
3- Obligation de nomination pour les GE ayant un agrément en qualité d’organisme de formation
Les GE ayant la qualité (et un n°) d’organisme de formation agrée, doivent désigner un commissaire aux comptes s’ils atteignent deux des trois seuils suivants :
* trois salariés en contrat à durée indéterminée,
* 153 000 € de chiffre d’affaires hors taxe ou de ressources,
* 230 000 € au total du bilan.
Toutefois, dans ce cas précis, comme le GE exerce l’activité de mise à disposition de personnel et celle de formation, ces seuils s’appliquent à la globalité de ses activités, même si l’activité de formation est exercée à titre accessoire.
Rép. Arthuis : sén. 8/10/1992.
4- Obligation de nomination en regard du critère de rémunération d’un ou plusieurs dirigeants
Les GE ayant un budget significatif bénéficient de la faculté de rémunérer un ou plusieurs dirigeants.
Aux termes de l’instruction fiscale du 16 décembre 2006, l’association doit pouvoir justifier d’une gestion financière transparente et d’un fonctionnement démocratique. Elle doit donc procéder à la désignation d’un commissaire aux comptes, même si elle ne remplit pas les autres critères.
Le Commissaire aux Comptes est un professionnel du chiffre qui intervient en complément de l’expert-comptable ou du service comptable interne du GE. Son rôle consiste à examiner les comptes et à certifier que ceux-ci sont bien conformes aux usages de la profession comptable et à la réalité économique.
En aucune manière, il n’établit ou ne tient les comptes, mais vérifie seulement que ceux-ci sont conformes ; il supporte également un certain devoir d’alerte au cas où la situation financière de l’association devient critique.
L’intervention du CAC est matérialisée par un ou plusieurs rapport(s) présenté(s) à l’AG et largement mis à la disposition des tiers.
1- Obligation de nomination en regard de critères économiques :
Aux termes du décret n° 85-295 du 1er mars 1985 modifié, article 22, les groupements d’employeurs organisés sous la forme d’associations ont l’obligation d’établir des comptes annuels et de désigner au moins un commissaire aux comptes et un suppléant lorsqu’elles dépassent, à la fin de l’année civile ou à la clôture de l’exercice, deux des trois critères suivants :
* Effectif supérieur à 50 salariés.
* Recettes annuelles HT supérieures à 3.100.000 €.
* Total de bilan supérieur à 1.550.000 €.
Les seuils sont interprétés de la manière suivante :
- Cinquante salariés
Les salariés pris en compte sont ceux qui sont liés à la personne morale par un contrat de travail à durée indéterminée ; le nombre de salariés est égal à la moyenne arithmétique des effectifs à la fin de chaque trimestre de l’année civile ou de l’exercice comptable lorsque celui-ci ne coïncide pas avec l’année civile.
- 3.100.000 d’euros pour le montant hors taxes du chiffre d’affaires ou des ressources
Le montant hors taxes du chiffre d’affaires est égal au montant des ventes de produits et services liés à l’activité courante ; le montant des ressources est égal au montant des cotisations, subventions et produits de toute nature liés à l’activité courante ;
- 1.550.000 euros pour le total du bilan
Celui-ci est égal à la somme des montants nets des éléments d’actif.
2- Obligation de nomination en regard de l’obtention de dons ou de subventions :
Cette obligation concerne les GEIQ qui reçoivent des dons (déductible de l'ISF) ainsi que toutes les formes de GE eu égard à l’obtention de subventions.
Lorsque le GE reçoit une ou plusieurs subventions publiques ou collecte des dons auprès des particuliers pour un montant supérieur à 153.000 euros, le décret 2001 379 du 30 avril 2001 lui fait obligation de désigner un Commissaire aux comptes.
3- Obligation de nomination pour les GE ayant un agrément en qualité d’organisme de formation
Les GE ayant la qualité (et un n°) d’organisme de formation agrée, doivent désigner un commissaire aux comptes s’ils atteignent deux des trois seuils suivants :
* trois salariés en contrat à durée indéterminée,
* 153 000 € de chiffre d’affaires hors taxe ou de ressources,
* 230 000 € au total du bilan.
Toutefois, dans ce cas précis, comme le GE exerce l’activité de mise à disposition de personnel et celle de formation, ces seuils s’appliquent à la globalité de ses activités, même si l’activité de formation est exercée à titre accessoire.
Rép. Arthuis : sén. 8/10/1992.
4- Obligation de nomination en regard du critère de rémunération d’un ou plusieurs dirigeants
Les GE ayant un budget significatif bénéficient de la faculté de rémunérer un ou plusieurs dirigeants.
Aux termes de l’instruction fiscale du 16 décembre 2006, l’association doit pouvoir justifier d’une gestion financière transparente et d’un fonctionnement démocratique. Elle doit donc procéder à la désignation d’un commissaire aux comptes, même si elle ne remplit pas les autres critères.
jeudi 10 juin 2010
L'Enquête Besoins en Main-d'Œuvre vous permet de connaitre le détail des offres de votre bassin d'emploi
L'Enquête Besoins en Main-d'Œuvre (BMO 2010) est disponible sur le net sur l'adresse suivante:
http://unistatis.orsid.com/bmo/index.php
Cette enquête qui est réalisée depuis plusieurs années par les ASSEDIC ( devenu Pôle Emploi) donne un détail très précis par:
* type de qualification
* type de contrat de travail
* bassin d'emploi
C'est un outil très utile et très fiable pour tous les groupements d'employeurs et en particulier pour les GE multisectoriels
http://unistatis.orsid.com/bmo/index.php
Cette enquête qui est réalisée depuis plusieurs années par les ASSEDIC ( devenu Pôle Emploi) donne un détail très précis par:
* type de qualification
* type de contrat de travail
* bassin d'emploi
C'est un outil très utile et très fiable pour tous les groupements d'employeurs et en particulier pour les GE multisectoriels
2010: Les entreprises privilégient de nouveau le recours à l'intérim
Les entreprises privilégient de nouveau le recours à l'intérim. En effet, après 4 trimestres de forte baisse depuis 2008, ses effectifs s'étaient tout d'abord stabilisés avant de repartir à la hausse. Cette tendance se confirme : les effectifs de l'intérim enregistrent une hausse de 6,7% (soit plus de 33 000 emplois) au premier trimestre 2010*.
De même, Pôle emploi évalue à 3,7% la progression de l'emploi intérimaire en mars de cette année.
De même, Pôle emploi évalue à 3,7% la progression de l'emploi intérimaire en mars de cette année.
vendredi 4 juin 2010
Modifier fréquemment la répartition de la durée de travail d'un temps partiel est risqué !
En principe, lorsqu'un employeur emploie un salarié à temps partiel, il doit notamment mentionner dans le contrat de travail de ce dernier (c. trav. art. L. 3123-14) :
- la durée hebdomadaire ou mensuelle prévue ;
- la répartition de la durée du travail entre les jours de la semaine (ou les semaines du mois) ;
- ainsi que les cas dans lesquels une modification éventuelle de cette répartition peut intervenir ainsi que la nature de cette modification.
En effet, tout salarié à temps partiel doit pouvoir prévoir à quel rythme il doit travailler, sans avoir à se tenir constamment à la disposition de son employeur. À défaut, son contrat de travail peut être requalifié en contrat de travail à temps complet (cass. soc. 29 septembre 2004, n° 02-43249, BC V n° 232 ; cass. soc. 12 juillet 1999, n° 97-41329, BC V n° 351).
Or, dans cette affaire, il ressortait d'une analyse des extraits d'agendas et de téléphone produits par une salariée que l'employeur modifiait fréquemment la répartition contractuelle de ses jours de travail. Selon la Cour de cassation, cette salariée se trouvait donc dans l'impossibilité de prévoir à quel rythme elle devait travailler et elle devait se tenir à la disposition constante de son employeur.
Par conséquent, son contrat à temps partiel a été requalifié en contrat à temps plein.
Cass. soc. 19 mai 2010, n° 09-40056 D
- la durée hebdomadaire ou mensuelle prévue ;
- la répartition de la durée du travail entre les jours de la semaine (ou les semaines du mois) ;
- ainsi que les cas dans lesquels une modification éventuelle de cette répartition peut intervenir ainsi que la nature de cette modification.
En effet, tout salarié à temps partiel doit pouvoir prévoir à quel rythme il doit travailler, sans avoir à se tenir constamment à la disposition de son employeur. À défaut, son contrat de travail peut être requalifié en contrat de travail à temps complet (cass. soc. 29 septembre 2004, n° 02-43249, BC V n° 232 ; cass. soc. 12 juillet 1999, n° 97-41329, BC V n° 351).
Or, dans cette affaire, il ressortait d'une analyse des extraits d'agendas et de téléphone produits par une salariée que l'employeur modifiait fréquemment la répartition contractuelle de ses jours de travail. Selon la Cour de cassation, cette salariée se trouvait donc dans l'impossibilité de prévoir à quel rythme elle devait travailler et elle devait se tenir à la disposition constante de son employeur.
Par conséquent, son contrat à temps partiel a été requalifié en contrat à temps plein.
Cass. soc. 19 mai 2010, n° 09-40056 D
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