samedi 28 septembre 2013

Le salariat à temps partagé séduit les agriculteurs des Côtes d'Armor


Photo : L’équipe de Terralliance : Christian Moisan (vice-président), Mickaël Alexandre (chargé de développement 22), Sylvie Le Clec’h-Ropars (directrice), Jean-Yves Milbeau (président), Nathalie Guézou (assistante) et Audrey Le Bras (chargée de développement 35).


« Terralliance est né d’échanges avec les adhérents du Sdaec qui voulaient une autre réponse que le service de remplacement pour répondre à leurs problématiques », rappelle Jean-Yves Milbeau, éleveur laitier dans les Côtes d’Armor et président de ce jeune groupement d’employeurs agricole et rural. Ce dernier a vu le jour en 2007, « adossé à la structure Sdaec pour faciliter son lancement, avec l’idée de continuer à proposer des prestations de main-d’œuvre adaptées aux besoins émergents des agriculteurs. » Après 6 ans, c’est 800 exploitations qui ont été rencontrées pour mettre en place un groupement local. Pour 2012, on compte 176 adhérents « avec un développement du même niveau en 2013 ».


L’activité se répartit pour 53 % en élevage bovin contre 40 % en porcin. « Mais si nous voyons davantage d’ateliers bovins, les éleveurs de porcs déclenchent plus vite leur acte d’adhésion », souligne Mickaël Alexandre, chargé de développement pour les Côtes d’Armor. 

En 2007, Terralliance avait facturé 12 208 heures de travail contre 88 465 heures en 2012. « C’est même 27 % d’heures facturées en plus en 2012 par rapport à l’année précédente », souligne la directrice Sylvie Le Clec’h-Ropars. Le nombre de salariés en équivalent temps plein passe de 7,5 à 55 sur le même laps de temps.  

Audrey Le Bras, embauchée comme chargée de développement à la fin de l’année dernière pour développer l’activité sur l’Ille-et-Vilaine, dresse un premier bilan après 9 mois sur le territoire : « J’ai déjà rencontré 70 éleveurs intéressés. 64 % en vaches laitières, 10 % en porc, 19 % qui allient ces deux productions ou encore 4 % en volaille… Il y a une vraie demande du terrain pour mettre en place des salariés partagés entre élevages ». 

La main d’œuvre reste plus que jamais l’un des nerfs de la guerre chez les éleveurs bretons. 



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