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Ces 30 salariés, qui ont déjà pris leurs fonctions depuis quelques jours, ont été reçus vendredi par la direction lors d'une cérémonie d'accueil. Ils seront rejoints d'ici la fin de l'année par 70 autres personnes sous le même statut, a indiqué à l'AFP le porte-parole de l'usine.
Au total, PSA prévoit d'employer 300 CDI intérimaires jusqu'en 2017 sur ses différents sites en France, principalement à Sochaux et à Mulhouse (Haut-Rhin).
En parallèle, Sochaux va continuer à intégrer de nouveaux intérimaires en contrat classique d'intérim, comme c'est le cas actuellement pour préparer le lancement de la remplaçante de la Peugeot 3008 au sein d'une nouvelle demi-équipe de production, qui démarrera en février 2016.
Créé en 2014 et révisé par la loi Rebsamen d'août 2015 sur le "dialogue social", le CDI intérimaire permet aux agences de travail temporaire d'embaucher un salarié en contrat à durée indéterminée, en le rémunérant au Smic entre les missions - chacune d'entre elles durant 36 mois au maximum.
"Trente-six mois, pour nous, c'est la possibilité d'aller plus loin en matière de formation, pour correspondre à certains postes plus exigeants. Pour les intéressés, c'est la possibilité d'avoir un véritable CDI et donc de pouvoir accéder plus facilement à la location d'un appartement ou à un crédit", s'est félicité vendredi Yvan Lambert, directeur de l'usine de Sochaux.
"De l'avenir sur trois ans, sans période de chômage entre deux boulots, c'est rassurant", a souligné de son côté Salah Chaba, opérateur au ferrage, l'un des 30 nouveaux embauchés. Pour M. Chaba, ce nouveau contrat succède à cinq missions en intérim classique chez PSA Sochaux, réparties sur cinq ans, et dont la durée a varié de 2 mois et demi à 18 mois. "L'idéal" reste une embauche définitive en CDI en direct par PSA, a-t-il reconnu.
Cette perspective n'est toutefois pas à l'ordre du jour, que ce soit à Sochaux ou sur les autres sites du constructeur, a rappelé M. Lambert.
La formule est jugée "intéressante" par la ministre du Travail, Myriam El Khomri, car elle permet selon elle de "sortir de la précarité" les travailleurs temporaires, tout en répondant aux "besoins de souplesse des entreprises".
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