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Sandra Robin, directrice du Groupement d'Employeurs Sport & Animation des Deux-Sèvres, et Etienne Pistre, son président depuis sa création en 2013.
Le Groupement d’Employeurs Sport & Animation craint la suppression de postes d’animateurs suite à la réforme des rythmes scolaires.
Les rythmes scolaires changeront-ils dans certaines communes des Deux-Sèvres à partir de la rentrée 2018 ? C'est ce qu'appréhende le Groupement d'Employeurs Sport & Animation (Gesa). Le 28 juin dernier, le ministère de l'Éducation nationale a fait paraître un décret autorisant aux communes à recourir à la semaine de quatre jours dans leurs écoles primaires et maternelles à partir de 2018. Celles-ci sont libres de choisir de l'appliquer ou non.
Dans le cadre de la dernière réforme des rythmes scolaires, l'État apporte actuellement 50 € d'aide pour chaque enfant par an aux communes qui gèrent les écoles primaires et maternelles. Cela leur permet de financer des activités périscolaires comme celles fournies par le Gesa.
Des plannings chamboulés
Les dix-huit éducateurs du groupement d'employeurs, âgés de 20 à 25 ans, proposent chaque jour des activités sportives, artistiques et scientifiques à la fin des cours. Treize employés ont des contrats à temps plein. Le travail périscolaire aménagé dans le cadre des rythmes scolaires représente actuellement 15 % de leurs activités. A côté, ils s'occupent de l'animation dans des hôpitaux et des maisons de retraite ainsi que d'autres activités sportives et artistiques.
Pour Sandra Robin, directrice du Gesa, revenir aux anciens rythmes pourrait bouleverser le travail des animateurs. « Les plannings des éducateurs ne seront plus adaptés à leurs heures de travail. En plus, les enfants ont créé des liens avec eux et plusieurs projets se mettent en place. »
Moins d'activités dans les espaces ruraux
Pour l'instant, aucune commune ne s'est positionnée sur les rythmes scolaires pour la rentrée 2018. Le décret « en plus de mettre en danger ces emplois, réagit Etienne Pistro, président du Gesa, de nombreux parents pourraient amener leurs enfants en ville pour qu'ils profitent des centres de loisirs après les cours. Il y aura beaucoup moins d'activités artistiques et sportives pour les jeunes dans les espaces ruraux ».
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