mardi 4 juillet 2017

Brèves des groupements d'employeurs

Liquidation judiciaire du  Groupement d'Employeurs Isocel Touraine le 20 juin 2017

Ce groupement, très connu dans le paysage des GE, avait été initié par la Chambre de Métiers et de l'Artisanat de Tours en 1998. Il allait fêter ses 20 ans l'an prochain.

Les salariés qui ont été licenciés à la suite de cette liquidation ont tous décidé de saisir le conseil des prud'hommes avec le même avocat.

Il y a donc un risque important pour les entreprises qui sont solidaires du paiement des salaires et des charges sociales. En effet les diverses indemnités versées au personnel (ainsi que les futures éventuelles condamnations) ont été avancées par l'AGS qui va en demander le remboursement via le mandataire judiciaire qui a été designé par le Tribunal de Grande Instance.

Comme souvent dans ce type de situation, les employeurs ne veulent plus entendre parler de cette nouvelle forme de travail...après avoir été condamnés à payé solidairement l'AGS



LOIR-ET-CHER: Réunions d'information sur les contrats apprentissage-réserve militaire avec le GE Métiers Partagés

Le groupement d'employeurs Métiers Partagés et le Centre d'information et de recrutement des forces armées (Cirfa) proposent aux jeunes de 17 ans et plus d'allier un contrat d'apprentissage à un engagement à servir dans la réserve opérationnelle. Des réunions d'information à destination des jeunes sont organisées pour présenter ce dispositif, mardi 27 juin, à 15 h, à Blois, dans les locaux de la chambre de commerce et d'industrie - chambre de métiers (salle Cheverny), 16, rue de la Vallée-Maillard ; jeudi 29 juin, à 9 h 30, à Vendôme, au Centre d'information et d'orientation, 17 bis, rue Sanitas ; vendredi 30 juin, à 9 h 30, à Romorantin, à la Maison de l'emploi, 3, rue Jean-Monnet.

Renseignements : 02.54.56.64.08.

Les groupements d'employeurs gersois au beau fixe

Si les mises à disposition du groupement d'employeurs agricoles de l'Armagnac (GEA) sont stabilisées à un niveau semblable à celui de l'an dernier, le Groupement d'employeurs du Fezensac (GEF) connaît une progression intéressante. Les administrateurs ont octroyé à l'ensemble des adhérents, un avoir intéressant.

Ces groupements essayent de répondre aux besoins de main-d'œuvre du monde agricole, plus largement du monde rural et plus particulièrement chez les viticulteurs mais pas seulement. Sur le secteur du Fezensac, des acteurs non agricoles ont trouvé une réponse à leurs besoins. La demande s'oriente depuis peu vers le bio qui est en continu croissance. 


Le groupe Nestlé Waters France s'investit dans un groupement d'employeurs

Le site d'embouteillage gardois de la marque Perrier, propriété du groupe Nestlé Waters France, va bénéficier d'un investissement de 200 M€ qui lui permettra de monter en puissance. L'annonce, qui a été faite par le groupe le 27 juin, s'inscrit dans le plan Perrier Cap 2020.

L'ambition est notamment de monter la production de l'usine gardoise à 2 milliards de bouteilles à horizon 2020. 

Recrutements et groupement d'employeurs

Le site gardois compte aujourd'hui 1 000 salariés en CDI. Le groupe annonce près de 200 embauches depuis deux ans, « en vue de dimensionner les effectifs au besoin de la future production ».

« 200 salariés en CDD ont été titularisés récemment dans le cadre de ce plan, précise Fabio Brusa. S'ajouteront 200 salariés saisonniers en CDD, en fonction des périodes d'activation des lignes. »

Par ailleurs, afin de renforcer le maillage territorial dans le bassin d'emploi local, Nestlé Waters a conclu des accords avec d'autres entreprises pour la constitution d'un groupement d'employeurs dans le Gard, le GIE Progress.

« La démarche est récente, le groupement vient d'être constitué afin de disposer d'une main d'œuvre qualifiée et stable dans le département, déclare Fabio Brusa. L'objectif est de recruter environ 20 à 25 collaborateurs en CDI. »

Les Echos sont mal informés

Dans un petit article paru hier dans les Echos, une journaliste a déclaré que les groupements d'employeurs avait quitté le MEDEF pour rejoindre l'UDES (secteur de l'Economie Solidaire et Solidaire).
Il est possible que la FNGE qui représente au mieux 1% des GE français ait initié cette démarche mais elle ne concerne bien entendu pas les 99 autres % !
Les 4000 GE agricoles relèvent de la FNSEA qui est indépendante du MEDEF
Les 1000 autres GE relèvent tous d'une convention collective qui est systématiquement représentée, coté employeurs, par des organisations affiliées au MEDEF.
La branche des GE n'existe pas ...ce que bon nombre de journalistes n'ont pas encore compris...

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