vendredi 28 février 2014

ArcelorMittal crée un groupement d'employeurs pour limiter les licenciements

La convention sur l'avenir de la sidérurgie liégeoise, ce qu’on appelle les "accords-cadres", ont été signés ce jeudi entre les syndicats, ArcelorMittal et le gouvernement wallon. Avec cette convention, la Wallonie s’apprête tout bonnement à tourner une page importante et prépare l’après-Mittal.
La convention-cadre pérennise le centre de recherches avancées avec un taux d'activités garanti par le groupe tandis que les lignes stratégiques sont maintenues avec un volume d'expédition garanti et des investissements à hauteur de 140 millions d'euros.
En outre, l'accord prévoit la création d'un fonds d'investissement de 50 millions d'euros public-privé dédié aux activités de redéploiement du bassin liégeois.
La convention arrête également la création d'un groupement d'employeurs qui permet de conserver les compétences des travailleurs et leur mise à l'emploi au sein des entreprises du bassin liégeois.
Enfin, ArcelorMittal s'engage également à développer à Liège le JVD, une technologie à haute valeur ajoutée unique au monde et qui permet de vaporiser, sous vide, du zinc sur l'acier. Une série d'outils seront mis sous cocon dans l'espoir d'une relance ultérieure de la phase liquide.
La convention signée ce jeudi permettra à un juge de vérifier à l'avenir le respect des accords par les parties. Grâce aux formules alternatives, au groupement d'employeurs, à la diversification des activités vers l'assainissement ou l'emballage, le nombre final de licenciements devrait s'élever à moins d'une centaine, "et on espère le réduire encore", avait commenté le ministre de l'Économie Jean-Claude Marcourt (PS) dans Matin Première.


1 commentaire:

  1. L'animateur du CRGE de Belgique me précise que cette exceptionnelle initiative fonctionne actuellement en mode "dérogatoire" car la Loi réformant les GE berges n'est pas encore applicable.
    Cette nouvelle Loi est très attendue pour les relancer car à ce jour il n'existe en Belgique que 4 petits groupements d'employeurs du seul coté francophone.

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