143 : c'est le nombre de groupements d'employeurs qui ont déclaré avoir cessé leur activité en 2013 au Journal Officiel.
En réalité le chiffre est bien supérieur car les les mandataires en charge des liquidations judiciaires de groupements d'employeurs font rarement la formalité auprès du journal officiel. On compte aussi beaucoup de groupements d'employeurs qui arrêtent leur activité et ne déclarent pas pour autant leur dissolution.
Tous les secteurs ont été touchés.
Parmi les fermetures on remarque en particulier des Groupements anciens et connus comme :
- le GE de Nancy Nord créé en 2000
- le GE Confluences en région parisienne
- Le GEIQ Théâtre en Haute Normandie qui avait mis sur les rails plusieurs promotions de jeunes comédiens
- le GEBA à Arcachon qui avait été aidé notamment par le FSE à son démarrage
- le GERH 34 qui réalisait plus de 2 millions de CA
- le GE Adequat Gatine en Poitou Charentes
- le GEIQ Arteibat 34
- Le GE viticole Hermes et Baccus dans le Var
- le GEIQ de l'hôtellerie IH 44
- le GEMS de Tarbes, en liquidation judiciaire avec un passif important
Le problème du suivi statistique des groupements d'employeurs est hélas récurrent car mis à part le journal officiel qui est fiable pour les créations (mais pas pour les disparitions) le code APE des groupements ne permet pas de les isoler statistiquement.
L'UGEF revendique d'ailleurs depuis longtemps un code APE propre aux groupements d'employeurs, sans y être parvenu à ce jour.
Coté création, ce sont 384 nouveaux groupements d'employeurs qui ont vu le jour en 2013.
On peut en conclure que le nombre de création devrait dépasser le nombre de disparition avec un rythme de croissance assez faible de 2 à 3 % par an.
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