mercredi 20 décembre 2017

Focus sur SIRAC, une entreprise de travail en temps partagé bien implantée depuis 2009


SIRAC – Une des premières ETTP françaises


Fondée en 2009 par Baptiste Dumas, SIRAC est une Entreprise de Travail à Temps Partagé (ETTP), pour favoriser le développement des TPE/PME, qui s’inscrit dans le cadre de la loi du 2 août 2005.


« Notre ambition est de promouvoir le temps partagé et l’ETTP comme alternative fiable et durable à toutes les solutions d’externalisation de l’emploi. » Baptiste DUMAS – Fondateur et gérant.



Notre mission ? Apporter des solutions concrètes et sécurisées aux TPE/PME, hésitantes à recruter du personnel en raison de leur taille ou de leurs moyens. Ainsi, nous recrutons en CDI des salariés qualifiés dans leur domaine dans le but de les mettre à disposition ensuite au sein des entreprises utilisatrices.
La mise à disposition est faite sur mesure, liée au besoin de l’entreprise, à temps plein, ou temps partiel, et même très partiel, pour des périodes de 3 à 12 mois, ou plus. Nos salariés peuvent cumuler des missions dans plusieurs entreprises utilisatrices, tout en gardant la sécurité d’un contrat à durée indéterminée et d’un employeur unique.
50 collaborateurs, impliqués et suivis, sont salariés aujourd’hui. Avec SIRAC architecte de vos emplois, Entreprise de travail à temps partagé, nous animons plusieurs structures « spécialistes des nouvelles formes d’emploi » au carrefour des besoins en ressources humaines des entreprises et de l’emploi salarié et de la mobilité professionnelle.

SIRAC – Quel cadre juridique ?


Notre activité est encadrée par la loi du 2 août 2005 :
« L’ETTP (Entreprise de Travail à Temps partagé), a pour activité exclusive la mise à disposition de personnel à temps partiel auprès des entreprises qui ne peuvent recruter par elle-même en raison de leur taille ou de leur moyen. (Art L.1252-1 à L.1252-13 du Code du Travail) ».
Chaque délégation de personnel fait l’objet d’une convention de mise à disposition déterminant le volume horaire mensuel d’intervention.
Le (la) salarié(e) mis(e) à disposition, travaille selon les directives de l’entreprise utilisatrice. L’atout de l’ETTP pour les salariés, est aussi un atout pour les entreprises utilisatrices, car « sécurisés », ils peuvent s’adapter et s’intégrer rapidement.

SIRAC – Avantages pour les entreprises


– Recruter à hauteur de leurs besoins et optimiser l’organisation du travail de leurs collaborateurs
– Apport de nouvelles compétences accompagnant l’évolution de l’entreprise
– La gestion administrative est entièrement prise en charge par SIRAC
– Lutte contre la précarité de l’emploi et pleine participation au développement économique local

SIRAC – Avantages pour les salariés


– Un statut de salarié en CDI qui offre une vraie sécurité
– Une évolution de carrière possible, avec la prise en compte de la formation.
– Une mise en avant de leurs compétences dans différents secteurs d’activité.
– Une adaptabilité au différents environnements de travail et aux outils utilisés par chaque structure.
– Un parcours professionnel dynamique qui rompt la routine.

SIRAC dispose de 6 agences en France (Grand Lyon, Annecy, Villefranche sur Saône, Valence, Dijon et Avignon) 

vendredi 15 décembre 2017

MARCQ-EN-BAROEUL: Le GEIQ facilite la rencontre entre entreprises et personnes à handicap

Extrait de la VoixduNord.fr

Depuis 18 ans, le GEIQ (groupement d’entreprises pour l’insertion et la qualification) Emploi et Handicap se veut une véritable passerelle entre les personnes handicapées en recherche d’emploi et le monde du travail. Le GEIQ propose une multitude de métiers au sein de 71 entreprises adhérentes. 70 % des candidats obtiennent un CDI.


Le GEIQ (groupement d’entreprises pour l’insertion et la qualification) met à disposition des salariés handicapés, que l’association forme. Elle prend également en charge les frais d’adaptation du poste, si nécessaire.


PHOTO PIERRE LE MASSON LA VOIX DU NORDLe GEIQ (groupement d’entreprises pour l’insertion et la qualification) met à disposition des salariés handicapés, que l’association forme. Elle prend également en charge les frais d’adaptation du poste, si nécessaire.PHOTO PIERRE LE MASSON LA VOIX DU NORD - VDN

   
On ne naît pas forcément handicapé, on le devient. Dans 80 % des cas, le handicap arrive en cours de vie. Un accident, une maladie, la vie bascule, on ne peut reprendre son travail d’origine, parfois on perd son emploi. Une personne handicapée sur quatre est au chômage.

Oser l’emploi de personnes à handicap reste un pas difficile à franchir pour beaucoup d’entreprises. Manque de qualification des personnes handicapées, coût d’un poste à adapter, difficultés d’insertion, les idées reçues sont nombreuses. Mais peuvent disparaître grâce à un bon accompagnement. Telle est l’objectif du GEIQ (groupement d’entreprises pour l’insertion et la qualification) Emploi et Handicap.

Il y a 18 ans, se créait dans notre région cette association, premier groupement d’employeurs tourné vers le public handicapé. «  Nous sommes une véritable passerelle entre les personnes handicapées en recherche d’emploi et le monde du travail, explique son président actuel, Gérard Beauvois. Avec un objectif : le retour à l’emploi durable  ».

Rassurer les entreprises
Le fonctionnement est simple et innovant. Le GEIQ recherche les futurs collaborateurs en situation de handicap et aide les entreprises à les intégrer. La personne est embauchée par le GEIQ (pour une période allant de 6 à 24 mois), l’association prenant également en charge la formation en alternance et les frais éventuels d’adaptation du poste. Le seul coût pour l’entreprise étant l’adhésion au GEIQ et bien entendu la rémunération des heures travaillées.

«  Nous sommes véritablement une solution alternative, qui rassure les entreprises, et sécurise le parcours des personnes handicapées  », constate François Delannoy, directeur du GEIQ Emploi et Handicap.

Se faire connaître
Actuellement, 75 entreprises sont adhérentes, dont beaucoup de grosses entreprises (GRDF, EDF, Roquette, Decathlon, Norauto, Atos Worldline, Crédit Agricole, Caisse d’Épargne, CIC, etc.). Plus de 700 salariés ont été embauchés par le GEIQ depuis sa création, 110 contrats ont été signés en 2017. «  C’est trop peu  », admet Gérard Beauvois, qui reconnaît encore un déficit de notoriété.

«  Mais les mentalités changent. Et surtout de plus en plus de métiers s’ouvrent. Pendant longtemps, on ne proposait que des métiers dans la téléphonie aux personnes handicapées. Désormais, nous formons des techniciens d’exploitation gaz, des chargés d’affaires, des informaticiens, des conseillers bancaires. Il ne faut rien s’interdire  ». Et cela marche. 70 % des personnes passant par le GEIQ sont définitivement embauchées à la fin de leur formation.

www.geiq-emploiethandicap.com

Une personne handicapée sur quatre est au chômage

Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Le taux de chômage des personnes handicapées est de 24 % , presque une personne sur quatre (contre 9,5 % pour les personnes valides) au niveau national.

«  La région Hauts-de-France compte près de 50 000 personnes handicapées demandeurs d’emploi en 2015 (38 000 en Nord – Pas-de-Calais), explique François Delannoy, directeur du GEIQ Emploi et Handicap. Ils représentent 8,5 % de l’ensemble des demandeurs d’emploi contre 8,3 % au niveau national  ».


François Delannoy (à gauche), directeur) et Gérard Beauvois, président du GEIQ Emploi et Handicap Hauts-de-France. PHOTO LA VOIX

La part des 50 ans et plus est de 45 %, soit deux fois plus que pour l’ensemble des demandeurs d’emploi en fin de mois. «  Ils restent en moyenne plus longtemps au chômage : 62 % ont une ancienneté d’au moins un an (contre 49 % pour l’ensemble des demandeurs d’emploi) et 40 % sont des demandeurs d’emploi de très longue durée (2 ans et plus), contre 29 % pour l’ensemble des demandeurs d’emploi  ».

Autre « handicap » : un niveau de formation plus faible. «  Près du tiers des personnes handicapées ont un niveau inférieur au CAP  ».

Enfin, la moitié des demandeurs d’emploi handicapés recherchent un emploi dans trois domaines professionnels : les services à la personne et à la collectivité (gardiennage, entretien, sécurité), le support à l’entreprise (comptabilité, gestion, RH, achats…), les transports et la logistique (conducteur, livreur, manipulation de charges).

jeudi 7 décembre 2017

Brèves de fin d'année



Nouvelle publication sur les groupements d'Employeurs:


Réseaux et nouvelles configurations RH territoriales : le rôle des groupements d’employeurs
par Laëtitia Lethielleux

Maître de Conférences en Sciences de Gestion – URCA, titulaire de la Chaire ESS

Consultable : ICI








Consulter les accords d'entreprises des entreprises françaises : c'est possible !

Un outil très intéressant à l'heure où les ordonnances Macron ouvrent de nouvelles voies de négociations plus accessibles aux groupements d'employeurs


https://www.legifrance.gouv.fr/initRechAccordsEntreprise.do



1000 euros: c'est le montant minimal de la cotisation que doivent verser les GEIQ qui ont choisi d'adhérer à la FFGEIQ !
Cette cotisation n'est bien entendu pas obligatoire pour obtenir le label mais la FFGEIQ communique en sens contraire sur ses appels de cotisation en rappelant dans l'entête le Décret n° 2015-998 du 17 août 2015 relatif aux groupements d'employeurs pour l'insertion et la qualification  et à l'arrêté Arrêté du 17 août 2015 relatif aux modalités de reconnaissance des groupements d'employeurs pour l'insertion et la qualification ...
Or, ni le décret ni cet arrêté n'indique nullement une quelconque obligation de cotiser à la FFGEIQ pour obtenir ce label mais simplement le fait que les frais d'instruction de labellisation (entièrement en ligne) sont à la charge des Groupements d'Employeurs qui en font la demande...
De nombreux GEIQ ont été invités à participer à des comités de pilotages animés par les Direccte...sans la FFGEIQ...



Un seul OPCA pour le portage salarial:
La majorité des organisations syndicales et patronales de la branche des salariés en portage salarial vient de signer un accord aux termes duquel Opcalia est désigné Organisme Paritaire Collecteur Agréé (OPCA) des fonds de la formation professionnelle continue. Il s’agit de la 31ème branche professionnelle gérée par Opcalia.


Conformément aux obligations légales, l’ensemble des formalités a été réalisé auprès de la DGT et du Conseil de Prud’hommes de Paris permettant à Opcalia d’inclure la branche des salariés en portage salarial dans son champ d’agrément.





Un sursis de douze mois pour le groupement d'employeurs belge  Udil - Udil.ge
Lancé pour recaser les sidérurgistes licenciés par ArcelorMitall, Udil peut continuer un an de plus. Le ministre wallon de l’économie avait annoncé l’arrêt des subsides à la fin décembre, et un conseil d’entreprise avait été convoqué pour ce jeudi, pour lancer la procédure de fermeture.
Mais finalement, le couperet ne tombe pas, enfin pas tout de suite: un délai de douze mois est accordé à Udil pour montrer et démontrer son utilité et sa viabilité.





L'interface MobiliWork est une plateforme collaborative et conviviale de mise en relation destinée à faciliter le prêt de salariés entre sociétés.
Grâce à Mobiliwork, les sociétés peuvent se prêter ponctuellement et facilement les compétences de leurs salariés volontaires, dans un cadre juridique sécurisé, afin d’ajuster leurs charges de personnel à leurs variations d’activité, et d’intégrer dans leur gestion des ressources humaines un nouvel outil de mobilité des salariés. 400 sont déjà abonnées comme Groupama ou des maisons de l'emploi. L'application permet aussi de constituer des groupes privés :  une opportunité pour les adhérents d'un même groupement d'employeurs qui voudraient se prêter leurs salariés permanents ?

https://www.mobiliwork.com/




Lucas, salarié d'un GE du groupe D2L met en ligne une lettre qui explique comment il vit sa situation.
Edifiant ! 
http://www.groupements-employeurs.org/les-lettres-de-lucas/



L'association GECO Manche qui comptait 62 entreprises adhérentes et 25 salariés en 2015 a fait l'objet d'une liquidation judiciaire qui vient d'être cloturée pour insuffisance d'actif

mardi 5 décembre 2017

La SCIC Groupement d'Employeurs La Pool innove en proposant à ses salariés d'entrer à son capital

Encore une organisation innovante du marché du travail : La pool, une société coopérative qui sert d’intermédiaire entre employeurs et travailleurs qualifiés du Finistère, voire au-delà.


Dernier volet de notre série d’émissions dans le cadre du mois de l’ESS en Bretagne, avec Muriel Bougourd, fondatrice de La Pool, basée à Landerneau.
Le marché du travail évolue, l’emploi fluctue, les carrières sont de moins en moins linéaires. Comment concilier flexibilité et stabilité ? De nouvelles formes d’entreprises innovent, expérimentent… et souvent elles le font dans le cadre de l’économie sociale et solidaire (ESS) comme nous le découvrons à l’occasion du mois de l’ESS.

Mutualisation des offres et des besoins de compétence

Les entreprises (TPE), mais aussi associations et collectivités, peuvent avoir des besoins en compétences réguliers mais restreints, sans avoir les moyens d’embaucher à temps plein.
Les travailleurs peuvent avoir envie de varier les missions et activités tout en s’assurant un revenu minimum et en restant salariés. Surtout ceux qui sont polyvalents et apprécient la diversité des expériences.
La pool leur fournit la solution : elle est l’employeur du salarié et facture ses services aux entreprises qui y ont recours. Quand une entreprise la sollicite, La pool puise dans ses compétences, parmi les salariés qu’elle fait déjà travailler et ceux qui ont posé une candidature. Ou bien, elle lance une offre de mission. Le groupement mutualise les emplois et un salarié peut ainsi partager son temps entre plusieurs employeurs, dans le Finistère voire au-delà.

Innovation sociale

Sous statut Scic (Société coopérative d’intérêt collectif), La pool propose à ses salariés d’être aussi associés pour participer à la gestion et au développement du groupement d’employeurs. Les entreprises utilisatrices sont d’emblée associées, ainsi que des partenaires externes comme les Cigales de Landerneau (Club local d’investissement) ou des bénévoles.
Initialement association et centrée sur le secteur des activités culturelles et créatives, La pool a évolué depuis trois ans, son activité s’est élargie et elle continue à expérimenter.