jeudi 8 mars 2012

Tarbes. le GEIQ Vivia veut booster le recrutement dans l'industrie

La dépêche - 8 mars 2011


Vivia est né. C'est le premier Groupement d'employeurs pour l'insertion et la qualification (GEIQ) des Hautes-Pyrénées. Son objectif : favoriser le recrutement des entreprises dans des métiers où il y a une pénurie de personnel.

« Le Groupement d'employeurs pour l'insertion et la qualification (GEIQ) Vivia est l'employeur. C'est lui qui embauche le personnel et le mets à disposition des entreprises. » Cédric Ruellan (Végéplast) préside le GEIQ Vivia. C'est une première dans les Hautes-Pyrénées. Ce groupement d'employeurs se veut « un outil moderne de gestion des ressources humaines ».

MÉTIERS EN TENSION
à l'occasion de son lancement, lundi, le GEIQ a rassemblé 23 entreprises industrielles des Hautes-Pyrénées. Le secteur de la métallurgie est très impliqué dans le projet. Marc Mesplarau, président de l'UIMM Adour-Pyrénées, occupe la vice-présidence du GEIQ Vivia. Le fonds A2I (UIMM) a accordé une subvention de 112 640 euros pour ce projet.

Les entreprises adhérentes sont représentées au sein du conseil d'administration et du bureau du GEIQ. Le groupement est au service des entreprises adhérentes. Il doit faciliter leur recrutement. « C'est un outil pour faire face à la pénurie des métiers en tension comme chaudronniers, soudeurs, électromécaniciens, indique Cédric Ruellan. Si nous n'avons pas de personnel pour ces postes-là, on recherche des profils le plus proche possible du prêt requis et on les forme. Il s'agit d'une démarche de gestion prévisionnelle des emplois », explique Cédric Ruellan.

L'action du GEIQ s'inscrit dans la démarche de promotion des métiers de l'industrie. Il ambitionne d'anticiper les difficultés de recrutement dans plusieurs métiers de l'industrie dans les trois ans à venir.

Le GEIQ propose des parcours de formation personnalisée, professionnalisant et qualifiant de 816 heures sur 14 mois. Il débloque un budget de plus de 10.000€ pour chaque salarié formé.

Un partenariat avec Pôle Emploi permet d'effectuer une sélection rigoureuse et de déterminer un plan de formation adapté à chaque entreprise.

Les personnes retenues signent un contrat de professionnalisation en alternance. Le salarié a deux employeurs, le GEIQ pour la partie administrative (contrat de travail, bulletin de salaire, etc.) et l'entreprise d'accueil. Le GEIQ facture à l'entreprise 1,4 fois le salaire brut du salarié pendant son seul temps de travail dans l'entreprise. L'État finance à hauteur de 700 € ce type de contrat aidé.

42 embauches en deux ans
Le GEIQ a pour objectif de réaliser 42 embauches en deux ans sur des métiers de l'industrie en tension (chaudronnier, soudeurs ou électromécaniciens).En 2012, 18 contrats sont programmés, dont 10 dans la métallurgie. 24 contrats sont prévus pour 2013, dont 14 hors métallurgie.Le 15 mars, Pôle Emploi procédera à une première sélection des candidats.

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