Le Groupement d'employeurs pour l'insertion et la qualification en hôtellerie, tourisme, restauration (GEIQ-HTR) vient d'initier un projet pilote de formation. Le but : former 14 personnes, et leur garantir un contrat de professionnalisation.
Les stagiaires ont entre 22 et 56 ans. Sur les 14 inscrits, il y a une grande majorité de femmes : elles sont 12. Leur espoir : trouver un emploi stable à l'issue de cette formation. (W.T./France-Antilles)
« Préparation opérationnelle collective à l'emploi » (POEC). C'est le nom de ce nouveau dispositif de formation dont la première promotion a été présentée récemment à l'école hôtelière de Schoelcher.
Un projet pilote initié par le GEIQ-HTR et qui compte 14 participants. Son but : « Garantir un parcours de professionnalisation réussie vers l'emploi durable » , présente Clive baptiste, directeur du GEIQ-HTR.
C'est qu'à l'issue de leurs douze semaines de formation (huit en centre et quatre en entreprise), les stagiaires ont la garantie d'obtenir un contrat de professionnalisation d'au moins six mois, voire ensuite un CDI. Ce n'est pas l'entreprise qui les embauche, mais le GEIQ-HTR lui-même. C'est une de ses obligations. Il porte le « risque employeur » , et met le personnel à disposition des adhérents moyennant une prestation facturée. A l'issue de la professionnalisation, dans deux ou trois ans, après avoir fait leurs preuves, ces stagiaires pourront prétendre à une véritable embauche.
L'HÔTELLERIE ET LA RESTAURATION PRÉPARENT L'AVENIR
« La formule du GEIQ est intéressante pour les entreprises, comme pour les demandeurs d'emploi » estime Clive Baptiste. « Après la préparation collective nous avons des personnes motivées, sûres de leur choix. Pour l'instant nous sommes en pourparlers avec une dizaine d'entreprises, en fonction de leur calendrier. Cette formule nous permet de mieux adapter le programme de formation aux besoins de l'entreprise, car l'alternance, telle qu'on la connaît, ne convient pas du tout à notre secteur et à sa saisonnalité. » Un secteur en crise qui ne cesse de tirer la sonnette d'alarme. « Il y a quand même des besoins » rétorque Clive Baptiste. « Le plan de relance ne produit pas complètement ses effets, mais les professionnels ont l'espoir d'une amélioration en 2014. Il faut qu'on soit prêt. Le personnel doit être en adéquation avec les actions qui vont être menées pour répondre aux attentes des touristes et à la mutation du tourisme mondial. On ne fait plus du tourisme comme il y a dix ans. » Dès la rentrée, le GEIQ-HTR compte mettre en route un projet de formation de plus grande envergure, qui regrouperait une centaine de participants sur l'ensemble de la Martinique.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire