Mercredi 11 juin 2014, le Conseil d’Administration du CNCE-GEIQ a élu Eric Quettelart à sa présidence. Il succède ainsi à Jacques Vinet, président depuis 2007, nommé président d’honneur.
Président de deux GEIQ implantés dans le Gard, l’un dans le BTP, l’autre dans le multisectoriel, Eric Quettelart est également le président du CRCE-GEIQ du Languedoc-Roussillon. Il est administrateur du CNCE-GEIQ depuis décembre 2010.
Agé de 49 ans, marié avec 3 enfants, Eric Quettelart est un véritable autodidacte. Après avoir exercé différentes fonctions dans la restauration, il s’oriente vers le métier d’animateur radio, puis, journaliste de presse. Il découvre le secteur du bâtiment en 1988. Il décide ensuite de créer en 1995, dans le Languedoc-Roussillon, sa société de ravalement de façades (MFG Ravalement) qui a fait l'objet d'un redressement judiciaire en 2011 et qui emploie plus de 30 salariés dans le cadre d'un plan de continuation décidé par le Tribunal de Commerce de Nîmes. Cette décision judiciaire fait suite à d'autres déboires car une autre société de Monsieur Quettelard (MFG Deco) a été clôturée pour insuffisante d'actif en avril dernier suite à sa liquidation judiciaire, sans interdiction de gérer à l'encontre du gérant.
Très investi dans le réseau GEIQ, et dans la défense des intérêts professionnels du BTP, il exerce plusieurs mandats au sein de la Fédération Française du Bâtiment du Gard et de la FFB du Languedoc-Roussillon. Il a également été président de l’Union Nationale des Entrepreneurs d’Enduits de Façade (UNEEF), dont il est aujourd’hui le président d’honneur. « Je veux rendre aux autres ce que j’ai reçu un jour ...», déclare Eric Quettelart lorsqu’on lui demande sa principale motivation de candidature à la présidence du CNCE-GEIQ. Une candidature "très BTP" à l'image du Président sortant et de la majorité du Conseil d'Administration....
Durant son mandat de 3 ans, il souhaite faire reconnaître le rôle de premier plan des entrepreneurs pour faciliter l’insertion de tous ceux qui sont sans emploi, notamment en leur apprenant un métier par la formation en alternance, cette « voie de l’excellence » comme l’a valorisée le président de la République. Par ailleurs, Eric Quettelart a l’objectif de permettre à chaque personne intégrée au sein d’un GEIQ de gagner en autonomie personnelle et professionnelle, en lien avec le monde du travail, notamment par le biais du double tutorat, cette plus-value inventée par les GEIQ et désormais largement diffusée dans toutes les formes de groupement.
« Ce n’est pas marqué quelque part que la formation doit s’arrêter à 21 ans. Tout le monde a le droit à sa chance pour réussir et à n’importe quel moment de sa vie » affirme le nouveau président qui a le souci, avant tout, d’ancrer l’aspect humain des GEIQ au cœur de la future Fédération Française des GEIQ, qu’il compte bien porter avec ambition dès sa constitution, à l’automne 2014.
C'est donc un homme qui sait faire face à l'adversité et qui connait bien le terrain (le Gard est l'un des départements dont le taux de chômage est le plus élevé) qui va avoir la tâche de mettre sur les rails la Fédération Française des GEIQ dans un nouvel environnement juridique.
C'est donc un homme qui sait faire face à l'adversité et qui connait bien le terrain (le Gard est l'un des départements dont le taux de chômage est le plus élevé) qui va avoir la tâche de mettre sur les rails la Fédération Française des GEIQ dans un nouvel environnement juridique.
C'est bien dommage que Pierre Lobry qui était pressenti à ce poste ne l'a pas accepté....
RépondreSupprimerIl est à souhaiter que l'image du CNCE devienne rapidement plus claire car on ne sait toujours pas si la Fédération Française des GEIQ existe ou pas et on ne sait pas où on va avec cette nouvelle Loi de 2 lignes pour définir les GEIQ. Loi qui n'a toujours pas de décret d'application.