Hier, l’Université des métiers de Bayonne accueillait l’assemblée générale du Groupement d’employeurs Pays Basque Béarn. Cette structure, créée en 1996 à l’initiative de Robert Villenave, a pour but de favoriser l’emploi. Poursuivant un développement ininterrompu depuis sa création, le groupement devait revoir son organisation avec notamment la création de deux structures : Pyrénées partage et Tourisme emploi.
L’Association Pays Basque emploi (APBE), la structure officielle sur laquelle s’appuie le groupement d’employeurs, devrait se transformer en une “sorte de petit holding”, explique Christian Rochereau, son directeur. Elle aura vocation à chapeauter quatre structures. Deux déjà existantes et deux dont la création devait être validée par l’assemblée générale. Ainsi il existait déjà une structure chargée de gérer les salariés du secteur de la santé car celui-ci a une fiscalité particulière par rapport aux autres secteurs dans lesquels intervient l’APBE (BTP, industrie, agroalimentaire et agriculture). Existait déjà aussi une “filiale” spécialisée dans les missions courtes, de type intérim.
Le tourisme étant, avec l’aéronautique, un secteur créateur d’emplois, le groupement d’employeur a décidé de s’ y intéresser. D’autant plus que le cluster GOazen a missionné en 2011 l’APBE pour étudier l’opportunité d’une branche tourisme. La nouvelle structure devrait donc voir le jour sous le nom de Tourisme emploi.
Enfin, dernière nouveauté : Pyrénées partage. Cette dernière structure reprendra en fait le gros de l’activité qui incombait auparavant à l’APBE. Il s’agit en fait d’une interface entre salariés et entreprises. La structure se charge de mettre en relation des entreprises ayant besoin d’un salarié pour une plus ou moins longue échéance et elle se charge de tout le travail administratif : contrats, fiches de paies, etc. Le grand principe en est le temps partagé. “Il y avait une expérience dans le Gers où il y a diverses saisons agricoles dans l’année : le maïs, le canard, les vendanges. Là-bas, ils avaient créé une structure permettant finalement à une même personne de pouvoir enchaîner ces contrats. Nous faisons un peu la même chose, mais avec tout type de métier de l’ouvrier à l’ingénieur”, explique Robert Villenave, président de l’association.
L’association ne veut vivre ni de subventions ni de la solidarité de ses membres. Elle gère environ 380 salariés par mois. Depuis sa création, 700 personnes passées par l’APBE ont trouvé un CDI.
Dans quelles catégories vont être "rangées" toutes ces structures : Groupements d'Employeurs? Portage Salarial? Association de ??
RépondreSupprimerA quelle "expérience" gersoise Monsieur Villenave fait il référence?
Hélène ANTONIOLLI - Directrice Groupement d'Employeurs 4 Saisons
Le "groupe" APBE est composé de 3 groupements d'employeurs et une structure de travail temporaire chapeautés par une structure "holding" de gestion.
RépondreSupprimerLa société de travail temporaire permet notamment de réaliser, en complément de l'activité des groupements d'employeurs, des missions pour surcroît de travail et remplacement de salariés absents qui ne sont pas dans l'objet des groupements d'employeurs.
Monsieur Villenave ayant été DG de Lur Berri et connaissant très bien VIVADOUR a probablement fait référence sans le citer au GE 4 Saisons.
4 Saisons ne souhaite pas être comparé à des structures qui se disent GE et demandent à leurs "salariés" d'aller eux mêmes chercher les employeurs chez qui ils partageront le temps de travail. Temps de travail qui reste d'ailleurs flou contractuellement puisque selon le salariés est payé uniquement en fonction des temps de mise à disposition, qui peut varier si "ses" adhérents varient. Mes sources, un témoignage d'une de leur salariée (qui en vantait les mérites et pensait que tous les GE fonctionnaient ainsi) leur d'un colloque sur le temps partagé organisé par la JCE de Tarbes.
RépondreSupprimerL'objectif de 4 Saisons est de créer des CDI à temps plein pour enchaîner les saisons, et non pas de faire enchaîner les contrats saisonniers, même si c'est souvent la première étape.
Nous ne souhaitons également ne pas être assimilés à l'intérim, et j'ai, à titre très personnel, toujours du mal à comprendre qu'on associe des structure d'intérim à des GE. Vous êtes le premier à dire que les GE n'ont pas vocation à faire du remplacement ou du surcroît de travail.
A ce propos, dans votre dernier article vous parler d'infraction au code du travail pour es motifs de CDD; pourriez vous nous dire précisément à quel article du Code du travail peut-on se référer pour cette info? Je vous en remercie par avance.
Cordialement,
Hélène ANTONIOLLI