Cela faisait dix ans qu'un ministre de l'agriculture n'avait pas participé à un congrès des Coopératives d'Utilisation du Matériel Agricole. Mercredi soir, à Saint-Laurent-Blangy (Pas-de-Calais), Stéphane Le Foll l'a prouvé : il aime l'esprit Cuma qui se marie bien avec celui de sa future loi d'avenir. Il compte donner une place de choix à cette structure collective dans les groupements d'intérêt économique et environnemental, les fameux GIEE, piliers de sa loi d'avenir en préparation.
A l'heure des réductions de budget, le ministre de l'agriculture ne leur a certes pas donné satisfaction sur leurs demandes financières, s'engageant cependant à maintenir les enveloppes des prêts aux Cuma (actuellement 2,5 millions d'euros). Les Cuma continueront d'être écartées du dispositif pour les travailleurs occasionnels dont bénéficient agriculteurs et entreprises de travaux agricoles (ETA).
En revanche, sur des sujets de récrimination « historiques », aux dires du président de la FNCuma, Stéphane Gérard, le ministre de l'agriculture a avancé : possibilité d'exercer une activité de groupement d'employeurs à hauteur de 49 % de la masse salariale, et non plus de 30 % comme aujourd'hui ; autorisation de la construction de hangars de Cuma en zone agricole dans les PLU ; mêmes règles pour la construction des aires collectives de lavage des pulvérisateurs que pour les aires individuelles. Sur un sujet d'actualité, il leur a aussi fait des promesses: les Cuma devraient pouvoir bénéficier du crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (CICE).
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire