La remise en activité du terminal du Verdon sur port de Bordeaux, annoncée pour décembre 2015, se fait toujours attendre.
Des négociations laborieuses
Livraison de l’outillage en novembre, tests et certifications des engins seulement en début d’année, organisation des formations des dockers et grutiers... toutes ces étapes ont, certes, nécessité du temps.
Mais ce sont également des négociations assez laborieuses sur le transfert du personnel manutentionnaire qui ont mis à mal des prévisions optimistes de mise en activité du Terminal. Si le transfert des grutiers, par une mise à disposition du personnel de Bordeaux Atlantique Terminal, ne pose pas problème, celui des dockers demeure encore non acté. Un accord bilatéral (rémunération, déménagement de salariés à plus long terme…) est validé mais reste suspendu à un accord de principe sur la création d’un groupement des employeurs manutentionnaires du port.
Vers un groupement d'employeurs "organisationnel"
En effet, à ses débuts, le terminal du Verdon ne devrait générer l’emploi d’une cinquantaine de manutentionnaires que sur deux à trois jours par semaine. "D’où l’idée de ce groupement d’employeurs pour mutualiser les ressources, ma proposition d’embaucher directement une vingtaine de dockers ayant été rejetée", indique Pascal Reyne de la SMPA, plutôt favorable dans les faits à ce groupement
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