Le numéro 340 de la Recma, revue internationale de l’économie sociale, vient de paraître. Il est consacré aux Sociétés coopératives d’intérêt collectif (Scic) suite à l’agora qui s’est tenue le 4 février dernier à l’Assemblée Nationale. Jean-François Draperi, rédacteur en chef de la Recma, et Alix Margado, délégué innovation Scic à la CG Scop, signent un article très détaillé sur les caractéristiques de ces entreprises qui connaissent un succès croissant depuis 2001.
A lire également cet article de fond de 16 pages,
« L’intérêt de la forme juridique Scic pour les groupements d’employeurs »
par Caroline André*,
Marina Bourgeois-Bertrel** et Cédric Ruellan***
* Enseignant chercheur en
droit à Neoma Business School,
Reims Campus ; membre de
l’équipe de recherche « Innovation
sociale et groupement
d’employeurs ».
** Enseignant chercheur en
droit à Neoma Business School,
Reims Campus.
*** Gérant des Scic TLA, Médicoop
Intérim et de la Scic Médicoop
66; président de la Scic
Médicoop 40; juge au tribunal
de commerce de Bayonne.
Cet article analyse la forme juridique d’un groupement
d’employeurs (GE). Ce dernier peut se constituer sous forme associative
ou coopérative, comme la société coopérative d’intérêt collectif
(Scic), qui constitue l’objet de l’étude. Depuis dix ans, très peu de GE
ont eu recours à cet « habit » juridique pourtant en plein développement.
L’objectif est ici d’en comprendre les raisons et d’identifier
les divergences et les similitudes entre GE-association et Scic afin
de répondre à la question suivante : pourquoi donner la forme Scic
plutôt qu’associative à un GE?
Si un GE peut se constituer ex nihilo
sous forme Scic, se transformer comme tel ou encore être utilisé pour
jouer le rôle d’ensemblier, l’observation nous a permis de constater
une autre technique. L’activité GE peut en effet représenter une pratique supplémentaire dans
une Scic préexistante qui aurait besoin de mutualiser l’emploi en son sein. La Scic serait alors
une structure propice au développement de l’activité de GE plutôt qu’une forme juridique à
privilégier uniquement pour « habiller » un tel groupement.
Vous pouvez vous procurer cet article paru dans le numéro 340 de juillet de la revue RECMA en cliquant : ICI