Extrait de larepublique.fr
S'il y a bien un secteur porteur, c'est celui des transports. Pierre Bellamy, responsable chez Clisson Metal (Moncoutant) : « C'est devenu très compliqué de trouver du personnel qualifié et tout de suite opérationnel dans notre secteur. GET Transports nous libère de tout ce travail de ressources humaines. »
S'il y a bien un secteur porteur, c'est celui des transports. Pierre Bellamy, responsable chez Clisson Metal (Moncoutant) : « C'est devenu très compliqué de trouver du personnel qualifié et tout de suite opérationnel dans notre secteur. GET Transports nous libère de tout ce travail de ressources humaines. »
" Etre conducteur n'est pas permis à tout le monde "
Depuis six ans qu'il adhère, Pierre Bellamy emploie deux conducteurs routiers à temps plein, mis à disposition par le groupement régional d'employeurs du transport routier (ex-GET 79), basé à La Crèche. Un métier en tension, et c'est plutôt un bon signe pour l'activité de la branche qui se développe et évolue, la pyramide des âges expliquant aussi la recherche de ces profils. C'est justement pour répondre aux besoins exprimés par ses adhérents que GET Transports vient de procéder à une vague de seize recrutements à pourvoir dans la région, « la plus importante depuis 2009 », précise Eloïse Morin, la directrice générale de l'association.
Une opération menée tambour battant depuis l'été dernier. Mission, battre le rappel auprès de tous ses partenaires (Pôle emploi, missions locales, Cap emploi…), sélectionner avant de former de futurs conducteurs qualifiés qui iront aussitôt rejoindre une quinzaine d'entreprises régionales, toutes adhérentes de GET Transport. Près d'une dizaine d'informations collectives en un mois et 200 dossiers de candidatures plus tard, dont 114 ont été soumis à des tests, 44 retenus en entretien individuels et 28 placés en immersion dans des entreprises de transports, un méticuleux travail conduit par la petite équipe du Groupement. Seize personnes, de tous profils, âgées de 18 à 50 ans et titulaires d'un simple permis B, suivront une formation à partir de décembre : « Oui ce métier recrute, mais il évolue et fait appel à de nombreuses compétences. Etre conducteur n'est pas permis à tout le monde », prévient David Yvon, directeur régional d'AFTRAL, l'organisme de formation en transport et logistique. Trois mois pour apprendre leur métier, soit 350 heures dont 32 heures de conduite, formation sanctionnée par un titre professionnel diplômant (équivalent d'un CAP). Opérationnels à partir d'avril-mai, les nouvelles recrues intégreront l'effectif salarié de GET Transport sous contrat de professionnalisation en CDI avant de rejoindre des entreprises. Le coût de cette opération avoisine 200.000 €, cofinancée par le groupement et Pôle emploi. Signe que le secteur est dynamique, un projet de création de sept nouveaux postes est en cours
Note CR : Cette belle opération démontre une fois de plus que la formation et l'insertion n'est pas l'apanage des seuls GEIQ. En réalité, contrairement à une idée reçue, il se signe beaucoup plus de contrats de professionnalisation dans les GE (notamment agricoles) non GEIQ que dans les GEIQ qui se distinguent normalement par leur volet "insertion". En effet, la différence entre GEIQ et non GEIQ pour l'embauche en parcours de professionnalisation tient théoriquement au public embauché. La charte nationale des GEIQ prévoit que "la mission centrale est l’organisation de
parcours d’insertion et de qualification au profit de demandeurs d’emploi rencontrant des
difficultés d’insertion professionnelle : jeunes sans qualification, demandeurs d’emploi de
longue durée, bénéficiaires du RMI...".
Or, comme le comme l'a fait remarquer l'Inspection Générale des Affaires Sociales dans son rapport de novembre 2014 sur les GEIQ, seuls 54% des salariés embauchés par les GEIQ du transport ont un faible de niveau de qualification et seulement 4% dans les GEIQ multi-sectoriels (Niveau V et moins). Des chiffres bien souvent dépassés dans les Groupements d'Employeurs non labellisés GEIQ qui font avec les mêmes partenaires (Missions Locales, Pôle Emploi, OPCA, OF,...) fréquemment plus d'insertion qualifiante avec des publics moins qualifiés et plus éloignés de l'emploi que les GEIQ ... sans en faire la publicité ou même leur fonds de commerce.
Or, comme le comme l'a fait remarquer l'Inspection Générale des Affaires Sociales dans son rapport de novembre 2014 sur les GEIQ, seuls 54% des salariés embauchés par les GEIQ du transport ont un faible de niveau de qualification et seulement 4% dans les GEIQ multi-sectoriels (Niveau V et moins). Des chiffres bien souvent dépassés dans les Groupements d'Employeurs non labellisés GEIQ qui font avec les mêmes partenaires (Missions Locales, Pôle Emploi, OPCA, OF,...) fréquemment plus d'insertion qualifiante avec des publics moins qualifiés et plus éloignés de l'emploi que les GEIQ ... sans en faire la publicité ou même leur fonds de commerce.
Bonjour,
RépondreSupprimerEn 2016, les Geiq ont embauché 80 % de publics prioritaires au sens de l’arrêté du 17 août 2015 relatif aux modalités de reconnaissance des groupements d’employeurs pour l’insertion et la qualification, désormais texte de référence pour les Geiq.
Concernant le rapport IGAS, les données que vous mentionnez pour les Geiq transport et multisectoriels indiquent en réalité :
- Qu’en 2013 le Geiq transport qui a embauché le moins de salariés de niveau V et VI en a embauché 54% et que 50% des Geiq transport a recruté 65% (ou plus) de salariés de niveau V et VI
- Qu’en 2013 le Geiq multisectoriel qui a embauché le moins de salariés de niveau V et VI en a embauché 4% et que 50% des Geiq multisectoriel a recruté 64% (ou plus) de salariés de niveau V et VI
Par ailleurs, vous pouvez retrouver sur notre site Internet (http://lesgeiq.fr/articlerubrique/nos-publications) l’observatoire 2015 qui recense l’ensemble des données issues de la labellisation 2016 sur l’activité 2015 par secteurs et par régions. Ces chiffres indiquent pour 2016 que 69 % des salariés recrutés dans les Geiq transport ont un niveau égal ou inférieur au niveau V et que 54% des salariés recrutés dans les Geiq multisectoriels ont un niveau égal ou inférieur au niveau V.
Cordialement,
Didier Piard
Merci pour ces précieuses précisions
RépondreSupprimerPouvez vous expliquer par ailleurs pourquoi 20% des salariés embauchés par les GEIQ ne répondent pas à la définition des publics "prioritaires" pourtant très extensive définie par cet arrêté du 17 août 2015 qui précise qu'il s'agit :
Caractéristiques des salariés recrutés
Le GEIQ recrute prioritairement des personnes rencontrant des difficultés particulières d'insertion professionnelle. Il peut s'agir notamment de jeunes sans qualification, de demandeurs d'emploi de longue durée, de bénéficiaires de minima sociaux…
Les procédures de recrutement de ces personnes mobilisent une ou plusieurs structures d'accompagnement de ces publics sur le territoire concerné (SPE, PLIE…).
Évaluation du critère :
- taux de publics prioritaires :
- personnes éloignées du marché du travail (> 1 an) ;
- bénéficiaires de minima sociaux ;
- personnes bénéficiant ou sortant d'un dispositif d'insertion (CIVIS, PLIE, SIAE, CUI, EA…) ;
- personnes en situation de handicap ;
- personnes issues de quartiers ou zones prioritaires ;
- demandeurs d'emploi de 45 ans et plus ;
- personnes sortant de prison ou sous-main de justice ;
- jeunes de moins de 26 ans sans qualification ;
- personnes en reconversion professionnelle contrainte ;
- répartition des âges à l'entrée dans le dispositif ;
- taux de prescription par le SPE/PLIE.