dimanche 28 avril 2013

Les relations du Pole Emploi avec le GEIQ Guadeloupe ne semblent toujours pas s'apaiser

Baie Mahaut. Lundi 22 avril 2013. CCN. Le Groupement d’Employeurs pour l’Insertion et la Qualification dans le secteur agricole (GEIQ Guadeloupe) qui existe depuis 2003 a fait vendredi dernier, un pas de plus dans la formation des demandeurs d’emplois du monde agricole. Même si l’info n ‘ a pas fait la une de la « grande presse », cette dizaine de contrats de professionnalisation offerts à des jeunes marque bien la volonté des responsables du GEIQ de structurer l’emploi dans un secteur qui manque parfois de bras. Coup de projecteur









Un peu plus de 15h, Vendredi 19 avril  dans une petite salle du rez -de -chaussée de la Chambre d’Agriculture, il y a là le président du GEIQ, l’infatigable Philippe Rotin. Il a repris les rênes de la structure, et se bat bec et ongles pour que le GEIQ, qui n’est pour l’heure qu’une association loi 1901, remplisse ses misions :  « mettre en place pour des salariés embauchés en contrat aidés des parcours d’accompagnement social et professionnel et des formations adaptées aux besoins des exploitants agricoles ». Pas toujours facile. Le parcours du GEIQ 971, ressemble parfois à celui des combattants. En effet aucune peau banane ne lui a été jusqu’ici épargnée.

Présente aussi, Réjane Jean Baptiste, l’incontournable directrice du GEIQ971 pour l’occasion ,elle s’est mise sur son 31, mais semble un peu émue, car la signature de ces contrats de professionnalisation est un moment très important, pour sa structure. C’est la concrétisation d’un combat permanent pour donner à des jeunes guadeloupéens l’occasion de se former pendant deux ans et d’être demain des ouvriers qualifiés indispensables pour le monde agricole et les exploitants qui en sont demandeurs.. La formation dans le secteur agricole, c’est cela le cœur de métier du GEIQ Guadeloupe.

Depuis 2006, le GEIQ a ainsi fourni plus de 700 salariés au secteur agricole. Mais parfois plus rien ne va, la machine se grippe et les relations avec le Pôle Emploi se compliquent. On se souvient qu’en novembre 2012, il avait fallu que les GEIQ Gpe se mobilisent, alertent la presse, pour tenter d’arracher le paiement d’une veille dette de 221. 500 euros, que le Pole emploi semble s’obstiner à ne pas verser dans son intégralité. 
En face des responsable des GEIQ une petite dizaine de jeunes demandeurs d’emplois du secteur agricole. L’air un peu intimidés. Mais tous sont très motivés. ils sont venus de Basse Terre, de Capesterre ,d'Anse Bertrand, de Trois rivières , avec tous la même motivation : signer leur contrat de professionnalisation pour acquérir une formation qualifiante et diplômante au bout des 24 mois prévus pour la durée du contrat.

Philipe Rotin, leur explique alors en détail le fonctionnement du contrat, auparavant Valérie Coman, directrice du CFPA de Basse Terre avait fait un long exposé sur le déroulement de la formation. Pas de questions ?  conclut elle. Silence. Les jeunes ont tout compris. Réjane Jean Baptiste, la directrice conclut la séance. Les contrats sont signés. Elle s’inquiéte un peu sur la suite qui sera donnée à cette signature de contrats, mais préfère rester optimiste. Pourtant au début de cette semaine le tout nouveau directeur du Pole emploi Jean Jacques Gustave a peine descendu de son avion, avait convié le FAPSEA et le president de la Chambre d’agriculture pour la signature d’une convention régionale dont les buts sont : Former puis embaucher sur des métiers en tension dans le secteur agricole - avec application immédiate dans la profession bananière. Informer et mieux faire connaître les métiers de la branche agricole.

Et curieusement, le GEIQ 971 qui est pourtant est un acteur identifié dans la branche agricole n’était pas convié à la signature de cette convention…

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