mercredi 22 octobre 2014

Un BTS en alternance mis en place avec un GEIQ d'Aquitaine : « un exemple à suivre »

Sud ouest 22 octobre 2014



Vendredi dernier, la remise de diplômes de BTS à des élèves formés à Cahors (46) a permis à Max Albasi, proviseur des lycées, et au président du Groupement d'employeurs pour l'insertion par la qualification (GEIQ 47), Christian Pezzini, de présenter la nouvelle section de préparation au BTS, ouverte à la rentrée au lycée professionnel. Et ce, en présence de Didier Conus, préfet, Johann Mougenot, sous-préfet, Jean-Louis Costes, député maire, et Daniel Borie, représentant le président du Conseil général.
Les sept étudiants entrés dans cette formation de technicien supérieur en maintenance des systèmes de production préparent leur examen en alternance, entre des entreprises de la région pour la partie pratique, et le lycée pour la théorie et l'enseignement général.
Christian Pezzini a rappelé la genèse de la création de cette section, et plus généralement du GEIQ. « Face à l'absence de postulants formés pour occuper les postes que nous proposons, l'entreprise n'avait d'autre choix que de s'impliquer directement dans la formation », a-t-il expliqué avec la même force de conviction que celle mise à convaincre ses collègues chefs d'entreprise à entrer dans le processus de formation.
Et le président de se féliciter des excellents résultats obtenus par le GEIQ lot-et-garonnais qui parvient à placer en entreprise, le plus souvent en CDI, 82 % des personnes formées, ce qui le place au 1er rang français pour les résultats. « Si les jeunes qui viennent dans nos entreprises ont envie de réussir, quel que soit leur parcours antérieur, nous pouvons réussir », a-t-il martelé.
Un discours corroboré par la présentation de plusieurs parcours de jeunes formés par le GEIQ. À ce jour, 30 contrats de professionnalisations sont en cours dans le Fumélois. Ce chiffre a permis au préfet d'affirmer : « Il existe en Fumélois des entreprises qui ont de l'avenir et se tournent vers les jeunes pour l'assurer. » Rappelant que de nombreuses offres d'emploi ne sont pas pourvues pour cause de manque de qualification, il a trouvé dans l'expérience du GEIQ, « un exemple à suivre ».
Avant lui, Jean-Louis Costes a insisté sur l'importance d'une formation sur-mesure en Fumélois afin d'éviter la fuite des jeunes vers des villes plus importantes. « Un BTS à Fumel, ce n'est pas symbolique, c'est important », a-t-il conclu.

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