mercredi 29 octobre 2014

Valore: quand un groupement d'employeurs multi sectoriel fait émerger un groupement d'employeurs agricole




Opérationnel depuis 2010, Valore, le groupement d'employeurs du Sud-Loire, compte actuellement 45 adhérents et 44 salariés, dont 37 en CDI. Il s'adressait, jusqu'alors, aux industries et aux services. Au 1er juillet 2014, une branche indépendante « Agri Viti » a été créée par 12 exploitants d'activités agricoles diverses. Ils sont dès aujourd'hui 19 à donner du travail à trois salariés en CDI temps plein et trois saisonniers.

« Répondre aux besoins ponctuels et récurrents »

Le contexte économique compliqué n'empêche pas le chef d'entreprise d'avoir des besoins de personnel compétent, auquel il ne peut, seul, garantir un temps plein. « Pour une adhésion annuelle de 60 €, Valore Agri Viti met à sa disposition la compétence nécessaire, salariée du groupement, sur un planning convenu, et facture le temps de présence de son salarié dans chaque exploitation, argumente Carine Sartori, sa directrice. Ainsi, nous répondons aux besoins ponctuels et récurrents des exploitations et, grâce à la mutualisation, transformons des temps partiels en CDI. Avec les acteurs locaux de l'emploi, de la formation et du développement territorial, nous nous inscrivons dans une logique économique et sociale. »

Un vivier de compétences

La construction du groupement Valore Agri Viti a pu se faire avec l'aide de Valore Industries et Services, sans aucune subvention. Le groupement a son indépendance, sa gouvernance, sa convention collective et ses propres financements.
« Les groupements d'employeurs agricoles existent déjà, mais ils sont souvent mono filière. Nous avons fait le pari de nous rassembler entre filières différentes pour partager des salariés sur nos saisonnalités ou nos besoins, qui sont différents, mais complémentaires. Ainsi, aux exploitants, nous offrons flexibilité et compétences et aux salariés, la sécurité. Nous espérons 40 adhérents et 15 salariés pour la fin 2015 », explique Christian Delavaud, aviculteur à Cugand (Vendée) et président du groupement Agri Viti.

Du personnel à recruter

La première salariée en CDI du groupement est une jeune femme. Titulaire en juin d'un BTS Viti Oeno, elle a été embauchée dès septembre, partageant son temps dans deux exploitations.
Valore Agri Viti recrute du personnel dans les domaines suivants : vendanges, taille, ébourgeonnage, enlèvement animalier, traite, cueillette, conduite d'engins agricoles, semis, mise en bouteille, etc.


Pour en savoir plus sur ce groupement d'employeurs dirigé par Carine SARTORI
 cliquez...ICI

tél. 02 40 43 89 43

mardi 28 octobre 2014

Un portail de l'économie sociale et solidaire pour déposer vos offres d'emplois




Le portail de l’emploi dans l’économie sociale et solidaire continue de se développer et vous avez la possibilité – dès à présent – de déposer directement vos offres d’emploi dans votre espace recruteur.
Ce service est gratuit, il suffit de vous connecter à partir de cette adresse : http://www.emploi-ess.fr/cv_accueil.php

Deux options sont possibles : vous pouvez détailler l’offre d’emploi sur le portail ou faire un renvoi vers la page de votre site internet où est hébergée l’offre.

Je reste à votre disposition pour toute information complémentaire sur le portail de l’emploi dans l’ESS,
Bien cordialement

Tiphaine Perrichon
Chargée de mission développement de l’emploi
UDES – Union des employeurs de l’économie sociale et solidaire
7, rue Biscornet – 75 012 Paris
Tél : 01 43 41 63 65   Fax : 01 43 41 72 22
www.udes.fr      
tperrichon@udes.fr

Note CR : Pour rappel tous les groupements 
d'employeurs, quelque soit leur objet ou leur 
forme (association, coopérative) font partie 
de l'économie sociale et solidaire et entrent 
dans le champ de l'UDES

samedi 25 octobre 2014

Le Journal "Les Echos" juge le secteur des groupements d'employeurs hétérogène et fragile

Les échos 24 octobre 2014




5.200 groupements d'employeurs émaillent le territoire. Le secteur répond au besoin de flexibilité des entreprises et à leurs difficultés de recrutement.


Un saisonnier pour la cueillette des fruits et légumes au printemps. Un comptable qui reste une semaine au moment de la clôture des comptes. Un cuisinier supplémentaire pour parer - juste quelques jours - au coup de chaud de fin d'année. Mais pas plus. Autant de situations qui poussent les entreprises, en quête de souplesse, à opter pour le partage du personnel. Les groupements d'employeurs (GE), nés en 1985 sous forme d'associations ou de coopératives, permettent de payer en fonction du volume d'heures de travail utilisées. « Comme la grande majorité sont des associations sans objectif de bénéfice, cela revient moins cher à l'entreprise que l'intérim », assure Philippe Benito, directeur de l'Union des groupements d'employeurs de France (Ugef). « Pour de nombreuses PME et TPE, cela marque l'opportunité de recourir momentanément à du personnel qualifié », ajoute-t-il. Et pour les salariés, un moyen de sortir de la précarité (puisque 80 % qui sont employés dans les GE le sont en CDI).
Selon l'Ugef, on compte aujourd'hui 5.200 groupements d'employeurs. Le phénomène est à la hausse. Faiblesse d'un secteur peu reconnu, il existe peu de chiffres officiels pour le corroborer. Mais les acteurs le confirment. Exemple parmi d'autres, un des poids lourds, le nordiste Alliance Emploi (400 adhérents, 30 millions d'euros de chiffre d'affaires), a vu le nombre d'heures facturées passer de 1 à 1,3 million d'heures en trois ans. Et le nombre de ses salariés est passé de 750 à un millier. Et rien qu'en Loire-Atlantique, 900 GE ont vu le jour depuis dix ans.

Hétérogène et fragile

Première raison de ce succès : la crise, qui a augmenté le besoin de flexibilité des entreprises. Autre facteur, les difficultés de recrutement grandissantes de certains secteurs. Enfin, les groupements d'employeurs ont élargi de manière efficace leur offre. « Nous ne sommes plus uniquement des pourvoyeurs de main-d'oeuvre. Nous mettons en place des formations pour nos salariés, nous accompagnons nos adhérents dans la définition de leurs besoins », explique Daniel Pottier, président d'Alliance Emploi.
Peu visible, la profession veut aujourd'hui peser davantage dans le champ des discussions réglementaires. La loi sur les 24 heures minimum des temps partiels - très pénalisante pour les groupements d'employeurs - a été le détonateur. Un nouveau syndicat a donc vu le jour le 5 septembre : la FNGE (Fédération nationale des groupements d'employeurs). Cette structure se rajoute au SNGEM (Syndicat national des groupements d'employeurs multisectoriels) créé il y a tout juste deux ans. « La multiplicité des acteurs est préjudiciable au moment où le secteur doit défendre ses intérêts », regrette Philippe Benito.
Car le réseau est pour l'instant hétérogène et fragile. Certains plaident pour la fin du modèle associatif. « Ceux qui veulent grossir ont du mal à obtenir des prêts bancaires », regrette Isabelle Le Faucheur, présidente de la FNGE, qui défend l'idée de société coopérative d'intérêt collectif (SCIC). Même chose pour la solidarité financière, qui consiste à faire éponger les dettes par tous les adhérents. « Certaines entreprises hésitent à adhérer. Elles n'ont pas envie de payer les erreurs des autres », explique Isabelle Le Faucheur. Preuve que le secteur suscite l'attention, l'Association nationale des directeurs des ressources humaines (ANDRH) lance en octobre, en partenariat avec Pôle emploi, l'Apec et la CGPME, une étude pour mieux prendre le pouls du phénomène

Quelques brèves






Intermittents du spectacle : Martine Martinel rapporteur pour avis des crédits Audiovisuel, avances à l'audiovisuel public du PLF 2015 pour la commission des Affaires culturelles de l'Assemblée nationale, souhaite que soit étudiée l'idée d'un groupement d'employeurs public


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Le Conseil National de coordination et d’Evaluation CNCE-GEIQ  a changé de nom le 23 octobre  et devient la Fédération Française des GEIQ. A cette occasion elle a organisé le 23 octobre au siège du MEDEF une table-ronde sur le thème « Emploi et Insertion : Les entreprises ont-elles la solution ? »; Avec 140 GEIQ en France, cette fédération représente moins de 3% du nombre total de groupement d'employeurs en France. Les GEIQ sont devenus une catégorie particulière de groupement d'employeurs, au même titre que les groupements d'employeurs "service de remplacement" par exemple, depuis la Loi de mars 2014 sur la formation professionnelle mais le gouvernement n'a toujours pas publié le décret qui permet d'en cerner les contours et notamment leur mode de labellisation.


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Indiscrétions: Les groupements d'employeurs RESO refusent d'adhérer à la FNGE bien que leur ancienne Présidente Claudine Esnault  soit membre du bureau de la FNGE réduit à 3 personnes. 


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D2L  (plus de 1000 salariés dans des groupements d'employeurs logistique dans toute la France) crée GEL InBox : Une équipe dédiée GEL Groupe in-situ ou ex-situ (mutualisation possible de la cellule pour un ou plusieurs sites), 

Un process de recrutement propre à chaque entreprise, avec un vivier de ressources et de compétences (CDI + intérim) disponibles immédiatement. 
En résumé, un système qui permet à l'employeur de déléguer à 100% la gestion de sa main d'oeuvre d'un site à D2L.



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Le CRGE de Bretagne rejette l'initiative de la FNGE au motifs de l'existence d’un conflit d’intérêt des fondateurs, d'une absence de légitimité technique; de la politique des fondateurs et membres du bureau et d'une absence de valeurs et de principes clairement établis pour un projet de syndicat de GE : comme par exemple - « réunir les GE dont l’objectif est la création en CDI, à temps partagé d’emploi à temps plein ou temps partiel non subi »







vendredi 24 octobre 2014

Le Journal "Les Echos" salue le travail accompli par les groupements d'employeurs RESO



Le groupement d’employeurs, qui regroupe 1.400 adhérents, enregistre une croissance à deux chiffres. Il vise à résoudre le problème des recrutements du secteur.

La mise en place des 35 heures, véritable bête noire de l’hôtellerie-restauration, est à l’origine du groupement d’employeurs Reso en 2003. Créée sous forme d’association loi 1901, la structure prend rapidement son envol. Aujourd’hui, « du bar PMU, à l’hôtel 5 étoiles, en passant par des grands groupes de restauration collective », Reso regroupe 1.400 adhérents. Une trentaine de métiers sont proposés (plongeur, cuisinier, chargé de maintenance, « community manager »…), équivalant à 455.000 heures de mise à disposition (note CR: soit l'équivalent de 283 emplois; chacune des 18 délégations départementale emploie en moyenne 15 salariés et chaque adhérent utilise un peu plus de 300 heures de main d'oeuvre par an)« La culture RH n’est pas très répandue dans notre secteur. Avant de faire du temps partagé, nous nous sommes d’abord positionnés comme un service de ressources humaines pour nos adhérents », explique Philippe Cabon, directeur général de Reso.
Le groupement, qui « enregistre une croissance à deux chiffres depuis sa création », réalise un chiffre d’affaires de 12 millions d’euros ( note CR: soit 26€ l'heure de mise à disposition facturée) . Il est aujourd’hui présent sur une grande partie du territoire, à travers 20 antennes départementales. Reso répond aux problèmes de recrutement du secteur : manque d’attractivité, rotation des employés, saisonnalité. « Avant, on pouvait avoir un serveur à 100 %. Ce n’est plus le cas. Les besoins sont de plus en plus parcellaires. Un cuisinier travaillera dans un restaurant à midi, puis dans un autre le soir. Les hôtels ont besoin d’homme de maintenance une à deux journées par semaine, mais pas plus », raconte Philippe Cabon. Autre attrait du groupement d’employeurs : la gestion administrative du personnel. « La complexité du droit du travail nous apporte sans cesse des clients. Nous avons cinq personnes qui font des déclarations d’embauche à longueur de journée », détaille Philippe Cabon. L’intérêt pour l’entreprise d’adhérer à Reso est-il financier ? Pas vraiment. L’adhésion oscille entre 100 à 150 euros. Puis, les heures de mise à disposition sont facturées. « Pour 10 euros brut, les adhérents payent 8 % de plus, ce qui correspond à nos frais de gestion », précise Philippe Cabon. « Les entreprises adhèrent surtout pour des raisons pratiques », conclut-il. 

mercredi 22 octobre 2014

Un BTS en alternance mis en place avec un GEIQ d'Aquitaine : « un exemple à suivre »

Sud ouest 22 octobre 2014



Vendredi dernier, la remise de diplômes de BTS à des élèves formés à Cahors (46) a permis à Max Albasi, proviseur des lycées, et au président du Groupement d'employeurs pour l'insertion par la qualification (GEIQ 47), Christian Pezzini, de présenter la nouvelle section de préparation au BTS, ouverte à la rentrée au lycée professionnel. Et ce, en présence de Didier Conus, préfet, Johann Mougenot, sous-préfet, Jean-Louis Costes, député maire, et Daniel Borie, représentant le président du Conseil général.
Les sept étudiants entrés dans cette formation de technicien supérieur en maintenance des systèmes de production préparent leur examen en alternance, entre des entreprises de la région pour la partie pratique, et le lycée pour la théorie et l'enseignement général.
Christian Pezzini a rappelé la genèse de la création de cette section, et plus généralement du GEIQ. « Face à l'absence de postulants formés pour occuper les postes que nous proposons, l'entreprise n'avait d'autre choix que de s'impliquer directement dans la formation », a-t-il expliqué avec la même force de conviction que celle mise à convaincre ses collègues chefs d'entreprise à entrer dans le processus de formation.
Et le président de se féliciter des excellents résultats obtenus par le GEIQ lot-et-garonnais qui parvient à placer en entreprise, le plus souvent en CDI, 82 % des personnes formées, ce qui le place au 1er rang français pour les résultats. « Si les jeunes qui viennent dans nos entreprises ont envie de réussir, quel que soit leur parcours antérieur, nous pouvons réussir », a-t-il martelé.
Un discours corroboré par la présentation de plusieurs parcours de jeunes formés par le GEIQ. À ce jour, 30 contrats de professionnalisations sont en cours dans le Fumélois. Ce chiffre a permis au préfet d'affirmer : « Il existe en Fumélois des entreprises qui ont de l'avenir et se tournent vers les jeunes pour l'assurer. » Rappelant que de nombreuses offres d'emploi ne sont pas pourvues pour cause de manque de qualification, il a trouvé dans l'expérience du GEIQ, « un exemple à suivre ».
Avant lui, Jean-Louis Costes a insisté sur l'importance d'une formation sur-mesure en Fumélois afin d'éviter la fuite des jeunes vers des villes plus importantes. « Un BTS à Fumel, ce n'est pas symbolique, c'est important », a-t-il conclu.

mardi 21 octobre 2014

La question des groupements d'employeurs s'installe t-elle à la table des "tables rondes" sur l'intermittence du spectacle ?



Le Premier Ministre, le 24 juin dernier a lancé une « mission de concertation et de propositions pour bâtir un cadre stabilisé et sécurisé pour les intermittents du spectacle ». La coordination des intermittents du spectacle  a envoyé aucune lettre à l’occasion de la plénière du 2 octobre 2014 au trio nommé pour piloter la mission : Hortense Archambault, Jean-Denis Combrexelle et Jean-Patrick Gille.


Au cours de 5 précédentes réunions de la mission, les problèmes rencontrés par les intermittents (et tous ceux inscrits à Pôle Emploi) n’ont été qu’effleurés. 
Le terrain est manifestement miné depuis longtemps et il sera difficile de sortir de ce conflit.


Du coté du gouvernement il est abordé la question de la lutte contre la précarité dans se spectacle; la solution serait « la fin de l’intermittence » (sic) par la généralisation du CDI.

La coordination des intermittents du spectacle s'insurge contre cette avancée:  "La société que nous voulons n’est pas celle du CDI à temps tellement partiel qu’il ne permet pas de se loger décemment, de se nourrir, de se cultiver. Nous ne voulons pas non plus être les salariés de groupements d’employeurs  et multiplier les liens de subordination qui engendrent d’autres précarités, d’autres aliénations."


Une discussion qui se poursuivra peut-être lors des 2èmes rencontres des Groupements d'Employeurs Culture qui se dérouleront au Havre les 27 et 28 novembre prochains

FORMATION « ACTUALITES SOCIALES DES GROUPEMENTS D’EMPLOYEURS » à TOULOUSE les 20 et 21 novembre 2014

FORMATION

« ACTUALITES SOCIALES DES GROUPEMENTS D’EMPLOYEURS »



Public visé : Animateurs et Directeurs, Présidents et administrateurs de groupements d’employeurs, animateurs de structures au service des groupements d’employeurs sous toutes leurs formes (GE multisectoriels, GE de branche, GE Agricoles, GEIQ, GE services de remplacement,…)


Objectif pédagogique : Permettre aux stagiaires d’appréhender l’actualité juridique et sociale et maîtriser les outils y afférant pour piloter leur groupement d’employeurs

Dates : 2 jours, jeudi 20 et vendredi 21 novembre 2014

Lieu :

Crowne Plaza Toulouse *****

7 Place du Capitole, 31000 Toulouse
Tel : 05 61 61 19 19
Metro : Capitole




Coût :

- 290 € nets de toutes taxes par stagiaire pour la première journée consacrée à la gestion des groupements d’employeurs

- 690 € nets de toutes taxes par stagiaire pour les deux jours de séminaire incluant le module développement des groupements d’employeurs

Le tarif comprend la restauration du jeudi midi au vendredi midi inclus et l'hébergement au Crowne Plazza


Programme

1ère journée : Gestion des groupements d’employeurs

-        Coût de revient du travail : panorama des mesures qui vont impacter la masse salariale dès le 1er janvier 2015

-        Tarification des mises à disposition : Quelle solution choisir pour assurer le maintien des marges de gestion ?

-     Comment appliquer le compte pénibilité le 1er janvier 2015

-        La mise en œuvre du Compte Personnel de Formation le 1er janvier 2015

-        Les nouvelles modalités du calcul de la participation dans les groupements d’employeurs soumis à l’IS

-        Actualité de la formation professionnelle : nouvelles obligations financières au 1er janvier 2015, double tutorat, ..

-        Gestion de crise : comment utiliser le chômage partiel pour former son personnel qui ne trouve plus de mise à disposition

-        Nouvelles obligations en matière de couverture sociale : prévoyance, couverture « mutuelle » comment s’adapter à la nouvelle réglementation

-        Groupements d’employeurs exonérés de TVA : quelles précautions prendre pour éviter un redressement ?


2ème journée : Développement des groupements d’employeurs

-        Embaucher et mettre à disposition un apprenti dans un groupement d’employeurs : Pourquoi et Comment ?

-        Obtenir un Label Officiel : pourquoi faire (Label Egalité, Label Entreprise Solidaire, Label Diversité, Label Responsabilité Sociale, certification ISO) et comment l’obtenir ?

-        Le groupement d’employeurs face aux autres structures de mises à disposition : Comment se positionner et se distinguer ?

-        Embaucher des Emplois d’Avenir dans votre Groupement d’Employeurs et les mettre à disposition
  

Formateurs
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Laetitia Nivaggioni

32 ans, diplômée d’une maitrise AES (Université de Pau) et d’un Master Professionnel en Ressources Humaines (IAE de Limoges).
Après avoir travaillé dans un Ets de santé en qualité de responsable du personnel, elle intègre le Cabinet Laborare en 2007 en qualité de consultante en  ressources humaines.
Elle conseille actuellement une cinquantaine de sociétés abonnées du Cabinet pour toutes les questions d’ordre social ainsi que des groupements d’employeurs,  ou des sociétés de travail temporaire.
Elle co-anime ce séminaire depuis 7 ans.
  
Cédric Ruellan

50 ans, diplômé d’une maîtrise de Droit Social (Panthéon-Sorbonne) et d’un 3ème cycle en Ressources Humaines (Sorbonne-Celsa); diplômé de l'Institut Français de Presse. Après avoir été responsable de formation dans un groupe international de la chimie puis DRH d’un groupe coopératif agro-industriel du sud-ouest, il a participé pendant 14 ans, en qualité de consultant, à la création d’environ 40 groupements d’employeurs essentiellement multisectoriels ou agricoles dans toute la France. Il est l’auteur aux Editions Economica du livre “ les groupements d’employeurs ”. Depuis 2003, Co-fondateur et Directeur Général délégué de VEGEPLAST (PMI de 45 salariés transformant les céréales en emballages biodégradables), il est par ailleurs président ou gérant de 5 structures qui totalisent 500 emplois: deux groupements d’employeurs avec plus de 200 adhérents, une société d’intérim filiale du groupement, et les SCIC MEDICOOP 33, MEDICOOP 66 et TLA.. Fondateur du GEIQ VIVIA.
Cédric Ruellan anime depuis 15 ans un séminaire d’actualités juridiques et sociales des GE auquel ont déjà participé plus de 100 GE de toute forme (agricoles, multisectoriel, GEIQ,…) et le Blog des Groupements d'Employeurs (650 articles publiés)


Outils pédagogiques
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Tous les supports sont retro projettes et une clef USB est remise à chaque participant (environ 80 pages) 

Pour obtenir des informations ou s'inscrire

Contacter laetitia NIVAGGIONI au 05 59 57 40 50 ou par mail  l.nivaggioni@laborare-conseil.com

samedi 18 octobre 2014

Novalliance, spécialiste de la prestation de service aux structures de mise à disposition de personnel réalise désormais près de 3000 bulletins de paie mensuellement

L'association Novalliance, qui a intégré depuis plus d'un an la Fédération Grand Sud des Groupements d'Employeurs a connu une progression de 57% sur son pôle paye en une année, en passant de 1810 paies traitées en juillet 2013 à 2849 paies en juillet 2014.

Les groupements adhérents à ce service sécurisent ainsi leur paie auprès d'une structure spécialisée composée d'une équipe paie structurée de plus de 12 collaborateurs qui propose de tarifs compétitifs  "tout compris":

EFFECTIF DU GROUPEMENT
EN ETP
LE TARIF ANNUEL
 HT (*)
de 1-3 990 euros 
de 3 à 5 1980 euros 
de 5 à 103248 euros 
de 10- 203795 euros 
de 20 à 30 5390 euros 
Au-delà de 30sur devis
 (*) le service comprend : la gestion des relevés horaires, paie, gestion des acomptes, charges sociales, DADS, facturation adhérents, DUE, contrats de travail, gestion des fins de contrat, ...
Les motivations des groupements d'employeurs qui adhèrent à ce service sont diverses :

- ne pas gérer le risque d'avoir une seule personne en interne qui gère la paye et qui est difficile à remplacer en cas de maladie ou autres absences,

- ne pas supporter le coût d'achat d'un logiciel, de sa maintenance et d'une hot line dédiée,

- ne pas avoir à gérer les régulières modifications résultants incessants changements légaux,

- bénéficier d'une plus grande expertise en paye avec une équipe spécialisée sur les groupements d'employeurs,

- être mieux armé face au contrôle URSSAF.

La part des groupements d'employeurs qui choisissent cette formule est en constante progression, en témoigne l'initiative du CRGE Poitou Charentes qui vient de créer ce service et de recruter sa gestionnaire paie ou le gros service paie mis en place par la Fédération Nationale  Profession Sport & Loisirs pour ses nombreux groupements d'employeurs.

Cette évolution participe incontestablement à la professionnalisation des groupements d'employeurs.




Pour en savoir plus sur l'offre de Novalliance :

Emmanuelle DUPONT : responsable du service paie

dupontemmanuellefgs@orange.fr 

06 30 99 67 21


Pour en savoir plus sur l'offre du CRGE Poitou Charentes:







mercredi 15 octobre 2014

Votre Groupement d'Employeurs est-il soumis au paiement de la taxe d'habitation pour l'usage de ses locaux ?




La taxe d'habitation (TH) s'applique aux locaux affectés à l'habitation. De manière générale, les locaux d'une association sont assimilés à des locaux d'habitation s'ils sont meublés " conformément à leur destination " et " occupés à usage privatif ", exclusif et permanent par votre association en tant que siège social, lieu de réunion ou bureaux, qu'importe que votre association ait la qualité de propriétaire ou de locataire à titre payant ou gratuit. A contrario, la TH n'est pas due si vos locaux sont vides de meubles, ou s'ils sont utilisés principalement pour un autre usage que celui qu'en fait l'association.


La taxe ne s'applique pas non plus s'ils sont déjà imposés au titre de la cotisation foncière des entreprises (CFE)

Pour en savoir plus :


Rebondissement judiciaire dans l'affaire des groupements d'activité


On s'en souvient, l’aventure des "groupements d'activité"  a été un vrai désastre économique et social

Pourtant des moyens financiers extrêmement importants avaient été apportés par les pouvoirs publics, très impliqués dans cette initiative à mi chemin entre le GEIQ et le Groupement d'employeurs:


- plusieurs centaines de milliers d’euros ont été investis dans des études de faisabilité réalisées par le cabinet Boscop (liquidé depuis),


- les 3 sociétés de droit privé « Amétis » (dénommées groupements d'activité) ont bénéficié  par arrêtés préfectoraux d’embauches de personnel en CUI-CAE, avec un taux de financement de 90%,

- des financements complémentaires de collectivités locales ont été apportés,

- la Fondation de France avait même aussi apporté son soutien financier.


Détournement de fonds publics ? 

Un montage entièrement financé par les pouvoirs publics au profit d'intérêts très privés


Il est apparu rapidement que les 3 sociétés de droit privé « Amétis » (groupements d'activité de Tours, du Vaucluse et du Sud Mulhouse) étaient toutes détenues par la société nantaise SAS Réseau Ametis , elle même détenue par le Cabinet Boscop (MM. Vincent BOUTEMY et Yves MONTEILLET) et situé à Nantes à la même adresse que Réseau AMETIS.
Ces sociétés « Amétis » ont bénéficié de financement à 90% de leur personnel en CAE, qui était mis à disposition, lucrativement, à des entreprises privées dans le cadre juridique de l’article L. 1252-1 à L 1252-13 du Code du travail. Or, ce type de contrat aidé s’adresse exclusivement au secteur non marchand dans lequel n’entre pas, par définition, les sociétés filiales de Réseau Ametis. Ce qui est refusé aux GE et aux GEIQ a donc été accepté pour le réseau AMETIS...sans commentaire...

La société « mère » Réseau Ametis avait dégagé de son coté de gros bénéfices sur le dos de ses  filiales qui étaient elles, toutes dans le rouge vif.
Le dirigeant, Vincent BOUTEMY pensait pouvoir terminer cet épisode discrètement en fermant "Reseau Ametis" et en récupérant ses profits.

Tel n'a pas été l'avis du Tribunal de Commerce de Nantes qui a décidé de transformer la dissolution amiable de Réseau AMETIS du 20 juin 2013 en liquidation judiciaire le 8 octobre 2014, avec communication auprès du procureur de la République.


Dans cette affaire, les services de l'Etat, qui ont très largement délié  leur bourse, avec une facilité déconcertante, au nom de "l'innovation sociale", ont été finalement totalement spoliés. Mais cela ne les a pas empêché, il y a quelques mois, d'inviter à nouveau Yves MONTEILLET devenu entre temps Responsable du pôle  « Emploi et Territoire » du Cabinet Opus 3, pour faire une intervention sur le thème " COMMENT STRUCTURER UNE OFFRE GLOBALE D’ACCOMPAGNEMENT DES PERSONNES ET DES ENTREPRISES ?" lors du séminaire « Appui au recrutement et médiations pour l’emploi » ouvert par Emmanuelle WARGON, Déléguée générale à l’emploi et à la formation professionnelle, dont la vidéo est toujours en ligne sur le site du Gouvernement...

Conclusion de l'affaire : la DGEFP semble malheureusement préférer les "belles idées" que de soutenir avec les mêmes moyens les réalisations qui ont fait leurs preuves comme les groupements d'employeurs ou les GEIQ, toujours en attente de leur décret.