jeudi 16 avril 2015

Pacte de responsabilité : Les partenaires sociaux de l'agriculture décident de "booster" les groupements d'employeurs

extrait de Terre-net Média

La Fnsea, la Fnedt, la Fncuma et sept autres organisations patronales et salariales agricoles ont officiellement signé, mercredi 15 avril 2015, un accord national sur un pacte de responsabilité en matière d’emploi. Objectif : créer 15.000 emplois nets d’ici 2017, booster l’apprentissage et « déprécariser » les emplois actuels.
Signature du pacte de responsabilité entre 10 organisations patronales et salariales agricolesAvec neuf représentants d'organisations patronales et salariales, Xavier Beulin, président de la Fnsea, a signé le pacte de responsabilité agricole visant à créer 15.000 emplois nets d'ici fin 2017. (©Terre-net Média)

Après près huit mois de négociations, la Fnsea et neuf organisations patronales et salariales agricoles ont signé, pour le secteur agricole, le fameux pacte de responsabilité souhaité par François Hollande.
Les partenaires signataires du pacte
Organisations patronales : La Fnsea, la Fédération nationale des entrepreneurs des territoires (Fnedt), la Fédération nationale du bois (Fnb), les Forestiers privés de France (Fpf), l’Union nationale des entrepreneurs du paysage (Unep), la Fncuma, l'Union syndicale des rouisseurs teilleurs de lin de France (Usrtl)
 
Organisations salariales : la Fédération générale agroalimentaire Cfdt, la Fédération Cftc de l'Agriculture, le Syndicat national des cadres d'entreprises agricoles Cfe/Cgc.
Les organisations patronales agricoles s’engagent d’abord auprès des syndicats de salariés à conclure 35.000 contrats à durée indéterminée chaque année d’ici fin 2017. « L’objectif est d’augmenter de 5 % le nombre de contrats Cdi », a expliqué Xavier Beulin, le président de la Fnsea. Le secteur agricole compterait donc, avec ce pacte, 325.000 contrats Cdi contre 310.000 actuellement.
Pour y parvenir, les organisations veulent booster le développement des groupements d’employeurs, pour « déprécariser » certains emplois saisonniers ou à temps partiels. « Je suis viticulteur en Ardèche. J’ai besoin de main-d’œuvre occasionnelle pour les travaux sur mes vignes. Peut-être pourrais-je voir avec des éleveurs de mon secteur pour, ensemble, employer un ou plusieurs salariés de manière permanente sur nos exploitations », illustre Jérôme Volle, président de la Fdsea de l’Ardèche, et futur responsable de la commission emploi à la Fnsea. Pour lui, l’emploi partagé est une importante piste d’embauches nettes. Une campagne de communication pour développer les groupements entre agriculteurs sera lancée dans les prochains mois.

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