mercredi 26 septembre 2012

La question du vote par pouvoirs dans les assemblées générales de groupements d'employeurs


Répondant à un député, le ministre de l'Intérieur a rappelé que dans le silence des statuts, rien n'interdit le cumul de plusieurs pouvoirs pour voter au sein d'une association.



« Ni la loi du 1er juillet 1901 relative au contrat d'association, ni son décret d'application du16 août 1901, qui établissent le principe de la liberté d'association en France, n'ont entendu régir les relations entre les membres d'une association au sein de ses différentes instances. Seuls les statuts librement adoptés par les membres de l'association, et, le cas échéant, le règlement intérieur, fixent des règles concernant ces relations et notamment s'agissant de la représentation des membres de l'association. » Le ministre a cependant indiqué que quelques exceptions existaient : « Par dérogation, dans certaines associations, la loi ou le règlement limitent le nombre de mandats dont peuvent disposer les membres d'une association. Il en est ainsi, par exemple des fédérations de chasseurs régies par les dispositions du code de l'environnement qui leur imposent d'adopter des statuts types. De même, les statuts types des associations reconnues d'utilité publique, institués en directive par le Conseil d'Etat, limitent le nombre de mandats détenus par un membre lors de la réunion de l'assemblée générale à dix. »
Assemblée nationale, question n° 1350 (réponse du 28/08/2012)

GENIPLURI lance une ambitieuse opération de recrutement de séniors




Le Groupement d'Employeurs Nord-Isère Pluriactif (GENIPLURI) s'associe à Pôle Emploi, AGEFOS PME et C.C.I. Formation pour le lancement d'Alternance Seniors.

Une information collective, organisée le 18 septembre dernier à la CCI de Villefontaine, a permis à près de 50 demandeurs d'emploi du Nord-Isère de prendre connaissance de ce dispositif proposé par GENIPLURI.

Les différents postes à pourvoir au sein des entreprises participantes ont ainsi été présentées, permettant par la suite aux demandeurs d'emploi intéressés de se positionner lors d'entretiens individuels.

L'annonce de jeune groupement d'employeurs de Rhône Alpes:



Seniors sans emploi 
Vous avez plus de 45 ans, êtes inscrit à Pôle-Emploi et souhaitez-vous orienter vers un autre métier ?

12 postes de commerciaux / vendeurs sont à pourvoir en CDI dès janvier 2013.
Nous vous proposons de suivre une formation rémunérée dès le mois d’octobre pour vous permettre d’intégrer dans les meilleures conditions les entreprises participantes à ce dispositif !

Entreprises du Nord-Isère :
Vous êtes à la recherche de commerciaux / vendeurs à des conditions très avantageuses pour votre société ?
Ce dispositif regroupe les prestations de recrutement, d’accompagnement et de formation afin d’apporter une réponse pérenne et concrète à vos besoins de compétences.
Plus que quelques places disponibles pour profiter de cette première session… N’attendez plus !

Vous souhaitez en savoir plus sur ce projet ?
Contactez-nous :
  Par mail : contact@genipluri.fr 
  Télephone : 04.74.95.71.76 
  sur Internet : www.genipluri.fr

lundi 24 septembre 2012

Retour sur 4 importantes manifestations des groupements d'employeurs en septembre 2012


Le Centre Européen de Ressources pour les Groupements d'Employeurs

France Joubert, Président du CRGE Poitou-Charentes et du CERGE, était invité à présenter les GE lors de la conférence sur la politique de l’emploi intitulée « Des emplois pour l'Europe » les 6 et 7 septembre 2012 à Bruxelles.
La conférence était organisée par la Commission Européenne qui a inscrit en avril 2012 les GE dans son "Paquet Emploi". Cela doit permettre d’explorer de nouveaux aspects de la politique en matière d'emploi, notamment en ce qui concerne le fonctionnement des marchés de l'emploi en Europe, l'évolution salariale, la flexicurité en temps de crise et les inégalités.
Pour en savoir plus, cliquez ici :http://ec.europa.eu/social/main.jsp?


http://www.crge.com/actualite/des-emplois-pour-l-europe-la-conference-sur-la-politique-de-l-emploi/afficher_contenu,1,,6,42.php?id_page=1

http://www.cerge.eu/


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Le CRCE GEIQ Midi Pyrénées et Pôle Emploi

A Montauban le 14 septembre 2012, la signature d'une convention dans le cadre de Midi Pyrénées, entre Pôle Emploi représentée par son directeur régional Frédéric Toubeau et le CRCE GEIQ Midi-Pyrénées avec son directeur régional Jean Luc Bex, a mis en lumière le rôle important et peu connu des GEIQ pour l'emploi.
Les GEIQ de Midi Pyrénées accompagnent quelques 440 personnes par an.
Cette signature de convention a permis aux différents 9 GEIQ de Midi Pyrénées réunis d'échanger leurs vécus et de faire témoigner plusieurs salariés.
Frédéric Toubeau directeur régional de Pôle Emploi a dressé le bilan actuel de l'emploi dans la région devant un auditoire de 30 personnes et s'est félicité de la nouvelle synergie que cet accord signe autour de ces deux offres respectives


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           Un Séminaire National des groupements d’employeurs

Près de 20 groupements d’employeurs se sont retrouvés au Puy du Fou pour un séminaire des groupements d’employeurs placé sous le signe de la communication externe, organisé par le Centre de Ressources des Groupements d’Employeurs des Pays de la Loire


Les objectifs de ces deux journées de travail et de détente les 12 et 13 septembre 2012 étaient les suivants :
  • Aider les GE à se professionnaliser  sur le champ de la communication interne et externe
  • Faciliter les échanges et la convivialité facilitatrice de mutualisation
  • Permettre de communiquer au sujet des GE
  • construire un plan d’action de communication à l’échelle des GE et définir les modalités de mise en œuvre d'actions collectives
Au cours de la Soirée des trophées des groupements d’employeurs ont été remis dans les cinq catégories suivantes :
  • Catégorie «salarié» : parcours ou profil atypique, qualité de l’emploi, ancienneté dans un GE, maillage original...
  • Catégorie «solution innovante» mise en œuvre par les GE : communication, système informatique, gestion, mutualisation...
  • Catégorie «exemplarité RH» : RH, formation, RSE, égalité homme femme, TH, séniors, intégration des jeunes, apprentissage, montée en compétences des salariés...
  • Catégorie « dialogue social» mise en œuvre par les GE : qualité et innovation dans le domaine du dialogue social...
  •  Catégorie «gouvernance et entreprises adhérentes» : collaboration entre GE et entreprises adhérentes, solidarité, gouvernance du GE...
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         Atelier sur les groupements d’employeurs au cours des journées du Management Culturel  organisées par l’Université Paris Dauphine le 21 septembre 2012.



Très bonne affluence à ce séminaire de deux jours organisé par le Master de Management des Organisations Culturelles de l’Université Paris-Dauphine.
L’atelier animé par Cédric Ruellan sur les groupements d’employeurs a permis d’expliquer à des chefs de projet culturels  les conditions  de la réussite de ce type de structure tant pour partager des compétences techniques ou administrative que pour former des jeunes comédiens comme le GEIQ  Théâtre de Haute Normandie ou le GEIQ Théâtre compagnonnage.
On compte désormais près de 50 groupements d’employeurs dans le secteur culturel.
La crise est passée par là et les financements sont de plus en plus difficiles à trouver dans ce secteur de la culture qui voit ses moyens sensiblement diminués. Le groupement d’employeurs est perçu comme une solution économique  pertinente dans ce contexte économique pour optimiser la gestion des projets culturels.

mercredi 19 septembre 2012

Le CQPI appliqué aux groupements d'employeurs expliqué en vidéo

Les CQPI (certificat de qualification professionnelle inter branche) permet à des salariés peu ou pas formés de disposer d'une reconnaissance de leur compétence et de leur savoir-faire, validé par une certification reconnue par plusieurs branches professionnelle. 

la liste des CQPI reconnus par les branches professionnelles

Le groupement d'employeurs Alliance Emploi a mis en oeuvre ce dispositif auprès de ses salariés travaillant à temps partagé 

Ludivine Bayard, Chargée de Mission Formation, nous explique le fonctionnement de ces formations qualifiantes très adaptées aux groupements d'employeurs.




Daniel Vatant, ancien secrétaire général du CNCE-GEIQ est nommé conseiller technique en charge de l’apprentissage et de l’alternance




Au cabinet de Thierry Repentin, Ministre délégué auprès du ministre du Travail, de l’Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social, chargé de la Formation professionnelle et de l’Apprentissage, a été nommé, comme le Journal Officiel du 1 septembre nous en informe, un conseiller technique en charge de l’apprentissage et de l’alternance
Il s’agit de Daniel Vatant, qu’on peut qualifier, sans vouloir le vexer de “vieux routier” d’un secteur qu’il connait fort bien
Dans ses dernières fonctions il fut directeur de l’OPCA des acteurs de la politique de la ville, Habitat-Formation, où il était entré en 2002, puis après la réforme directeur du département Habitat et Lien social d’UNIFORMATION, OPCA de l’Economie sociale.
Auparaveant, de 1999 à 2002, il était chargé de l’animation des Aref-BTP (Associations régionales paritaires pour le développement de la formation continue dans le bâtiment et les travaux publics) dans le cadre des missions du GFC-BTP (Groupement pour la formation continue dans le bâtiment et les travaux publics), et de 1995 à 1999, il était secrétaire général du Comité national de coordination et d’évaluation des Geiq (Groupement d’employeurs pour l’insertion et la qualification).
Autant d’expériences utiles pour cette nouvelle fonction. 

Une aide certainement précieuse pour que le gouvernement prenne en compte, à bon escient, les groupements d'employeurs dans la politique générale pour l'emploi.

mardi 18 septembre 2012

Le ministre du Travail Michel Sapin suggère d'augmenter les cotisations chômage des CDD et de baisser celles des CDI avant la fin de l'année 2012


Le ministre du Travail Michel Sapin suggère d'augmenter les cotisations chômage des CDD et de baisser celles des CDI. Les négociations patronat-syndicats, qui se sont ouvertes le 14 septembre, s'annoncent mouvementées.



Le gouvernement ne se cache pas d'évoquer une réforme en profondeur du Code du travail. Il a déjà dit qu'il aimerait bien un peu plus de ce qu'on appelle la flexisécurité - faciliter le recours au chômage partiel en cas de difficulté d'une entreprise - tout en excluant la création d'un contrat de travail unique.
Voilà bien une thématique au coeur de laquelle se trouvent les groupements d'employeurs.
Michel Sapin a surtout parlé de l'utilisation "abusive" des CDD, les Contrats à Durée Déterminée. Ceux-ci représentent aujourd'hui les trois quarts des embauches.
Le ministre du Travail a souhaité publiquement une hausse des cotisations chômage pour les CDD. Et une baisse pour les CDI. Un système de bonus-malus, histoire d'inciter les employeurs à ne pas se tromper... Une idée évoquée par le syndicat Force ouvrière.
Le patronat est déjà vent debout un tel dispositif. En période de crise, disent-elles, le CDD reste le moyen privilégié pour recruter. 
Il faut espérer dans tous les cas un peu de discernement dans l'utilisation dite  "abusive" des CDD :
- les contrats saisonniers auxquels les groupements d'employeurs agricoles ont massivement recours, doivent être distingués en ce sens qu'ils reviennent chaque année à la même période et ne font pas l'objet du paiement de la prime de précarité,
- les contrats de professionnalisation que les GEIQ utilisent massivement (5400 contrats en 2011) ne peuvent être assimilés à du surcroît de travail,
Reste les CDD "remplacement de salarié absent" et "surcroît de travail" qui ne sont légalement pas accessibles au Groupements d'Employeurs. 
En ce sens relire l'article 
On ne pourra que se féliciter de cette  taxation qui rendra encore plus attractive la solution du CDI en temps partagé dans les  groupements d'employeurs.


lundi 17 septembre 2012

L'inspection du travail pourrait être plus sévère


Les chefs d’entreprise qui trouvent les inspecteurs du travail trop tatillons n’ont qu’à bien se tenir. L’Inspection générale des affaires sociales (Igas) leur recommande plus de présence sur le terrain et plus de fermeté, à l’issue d’une mission de contrôle de leur fonctionnement.


Le rapport, paru cet été, est cosigné par Marie-Laure Balmes, Laurent Caillot, Christian Lenoir et Didier Noury. Il synthétise les observations faites dans 12 sections d’inspection, au sein de trois Direccte distinctes. Premier constat : statistiquement, inspecteurs et contrôleurs honorent leur quota de visites chez les employeurs. Soit 211 par an et par agent, un nombre légèrement supérieur à l’objectif de 200 fixé par le ministère du Travail. Toutefois, « les interventions en entreprises constituent parfois une trop faible part de l’activité des agents de contrôle », relève l’Igas. Car, en réalité, le nombre de déplacements varie de 140 à 280. En outre, le temps hebdomadaire moyen consacré aux enquêtes de terrain oscille entre 1,3 ou 1,8 jour. Trop de dossiers sont traités entre les quatre murs d’un bureau. Résultat : une carence dans l’analyse des risques. Y compris en matière de santé et de sécurité au travail, même si ce volet fait l’objet d’une attention particulière. Consulté dans le cadre de la mission, le directeur général du travail, Jean-Denis Combrexelle,boss des inspecteurs, a relativisé la dimension statistique : « Il n’est pas question d’encourager la course aux chiffres. Les modalités d’intervention, la profondeur des investigations sont au moins aussi importantes que leur quantité. » Il concède toutefois qu’un « chantier » s’ouvrira prochainement sur cette question. Si les recommandations de l’Igas sont suivies d’effet, certains secteurs d’activité risquent de recevoir les gendarmes du travail plus fréquemment qu’à l’accoutumée, d’ici à 2013. Ce sera le cas du transport routier de marchandises (pour le compte d’autrui ou en compte propre), jusqu’ici relativement épargné par les vérifications. D’autres branches, comme le BTP, bien couvertes, pourraient passer sous surveillance rapprochée. Dans ce cadre, l’Igas recommande deux leviers. Primo, une technicité renforcée des agents, notamment sur les sujets relatifs à l’amiante. Secundo, une exploitation systématique des déclarations de maladies professionnelles, au même titre que les accidents du travail. Pour couronner le tout, le rapport détecte un « recours peu fréquent et inégal aux outils coercitifs ». Autrement dit, les inspecteurs sont invités à se montrer plus fermes lorsqu’ils se trouvent en présence d’infractions caractérisées. Les procèsverbaux sont encore rares et réservés aux situations les plus sérieuses comme les accidents de travail mortels ou graves. Les contrevenants écopent plus souvent d’une simple lettre d’observation. Sans nier la vertu pédagogique de la souplesse, l’Igas note qu’elle peut nuire à l’effet de dissuasion.

La société Numberwan qui commercialise le logiciel GE-LINK est à vendre





Numberwan édite depuis 2007 le logiciel GE-Link. Cette société nantaise présente la caractéristique de ne développer que ce logiciel dédié aux groupements d'employeurs contrairement aux autres sociétés informatiques qui disposent d'une gamme de produits dans de nombreux domaines :

Le site de Numberwan


Son dirigeant prend sa retraite et souhaite vendre la société  qui "n'a pas les moyens de son développement et doit s'adosser à une structure complémentaire".


Parmi les 3 collaborateurs, aucun salarié n'a la capacité de reprendre l'entreprise d'après l'annonce publiée sur internet.

Forte d'un CA de 105 KE avec une perte de 30 KE en 2011, cette société devra donc trouver rapidement un acquéreur dans ce marché largement dominé par les majors de l'informatique, pour permettre le maintien du service à ses actuels clients présents dans 29 départements.


Voir l'annonce pour contacter le vendeur


Revoir l'article précédent sur les logiciels des groupements d'employeurs


jeudi 13 septembre 2012

Emplois d'avenir : le texte voté hier soir sera applicable aux groupements d'employeurs dès le 1er novembre 2012



L'Assemblée nationale a adopté dans la nuit de mercredi à jeudi 13 septembre le projet de loi créant des emplois d'avenir pour des jeunes pas ou peu qualifiés venant de zones défavorisées, principalement dans les collectivités locales, les associations et l'enseignement, public et privé.


Les groupements d'employeurs " mentionnés à larticle L. 1261 qui organisent des parcours dinsertion et de qualification" sont toujours éligibles au dispositif.
Ces emplois, largement subventionnés par l'Etat, seront offerts, généralement dans des collectivités locales et des associations, pour trois ans, à des jeunes de 16 à 25 ans peu ou pas qualifiés vivant dans des zones urbaines ou rurales défavorisées, ou en outremer, ainsi qu'à des handicapés peu qualifiés de moins de 30 ans en difficulté. 
Les emplois d’avenir étaient prévus pour le 1er janvier 2013, ils devraient finalement entrer en vigueur au 1er novembre de cette année, selon le texte du projet de loi amendé par la commission des affaires sociales de l’Assemblée.
Le Sénat examinera à son tour ce projet de loi à partir du lundi 24 septembre. Le gouvernement ayant décidé d’utiliser la procédure d’urgence, qui limite le nombre de navettes entre les deux assemblées, le texte devrait être adopté définitivement dans le courant du mois d’octobre.
Le Front de Gauche a présenté des amendement visant à prévoir une formation obligatoire de 400 heures par an ou 10 heures par semaine. Cet amendement a été rejeté. Le souhait du gouvernement est que la formation dispensée et l'expérience acquise permette une insertion professionnelle efficace. Pour accompagner le parcours du jeune, le tutorat sera obligatoire.
Le fonctionnement des GEIQ qui ont permis à près de 80% des 5000 contrats signés (chiffres 2011) d’accéder à un emploi sont donc pleinement dans "l'esprit" du texte et il est fort probable que l'administration mettra tout en oeuvre pour leur permettre de jouer pleinement leur rôle. A noter enfin : il sera possible d’enchaîner un contrat de professionnalisation ou d'apprentissage après un emploi d'avenir afin de permettre au jeune d'achever son parcours de formation.Le dossier de presse précise que s'agissant des groupements d'employeurs (secteur marchand) l'aide de l'Etat sera de 35% du SMIC Brut soit  499 euros par mois.


Principales dispositions adoptées par la commission sociale :

Article 1er :
Possibilité de bénéficier de ces emplois jusqu'à 25 ans au moment de la signature du contrat, en conséquence, sortie du dispositif au plus tard à 28 ans (Disposition introduite à l'initiative de M. Lionel Tardy, UMP, Haute-Savoie).

Élargissement du dispositif aux jeunes résidant dans les zones de revitalisation rurales, dans les départements ou collectivités d'Outre-mer, ou dans des territoires connaissant des difficultés d'accès à l'emploi (Disposition introduite à l'initiative de M. Christian Paul, SRC, Nièvre et l'ensemble des commissaires membres du groupe SRC).

Accès du dispositif aux jeunes âgés de moins de 30 ans en situation de handicap (Disposition introduite à l'initiative de Mme Martine Carillon-Couvreur, SRC, Nièvre, et l'ensemble des commissaires membres du groupe SRC).

Possibilité donnée aux structures d'insertion par l'activité économique de conclure des contrats d'avenir (Disposition introduite à l'initiative de Mme Jacqueline Fraysse, GDR, Hauts-de-Seine, Mme Marie-George Buffet, GDR, Seine-Saint-Denis, MM. Yves Jégo, UDI, Seine-et-Marne, Francis Vercamer, UDI, Nord et Arnaud Richard, UDI, Yvelines).

Durée de droit commun des contrats associés aux emplois d'avenir fixée à 36 mois (Disposition introduite à l'initiative du Rapporteur).

Article 1er bis (nouveau) :
Coopération encouragée entre l'État et les conseils régionaux afin que le dispositif mis en place pour l'embauche des jeunes s'insère notamment dans des actions déjà existantes au niveau de l'État et des collectivités territoriales (Disposition introduite à l'initiative de M. Christophe Sirugue, SRC, Saône-et-Loire et l'ensemble des commissaires membres du groupe SRC).

Article 2 :
Mise en place d'un tutorat pour les étudiants en contrat d'avenir professeur (Disposition introduite à l'initiative de Mme Marie-George Buffet, GDR, Seine-Saint-Denis et de Mme Jacqueline Fraysse, GDR, Hauts-de-Seine). 

Article 10 :
Entrée en vigueur du dispositif des emplois d'avenir avancée au 1er novembre 2012 (Disposition introduite à l'initiative du Rapporteur).


Pour lire le texte complet adopté par l'Assemblée Nationale et transmis au Sénat
Le texte adopté en première lecture

Dossier de presse
Dossier de presse


Pour connaitre les zones de revitalisation rurales
Carte des ZRR

Pour connaitre les zones urbaines sensibles
Carte des ZUS




mardi 11 septembre 2012

Comment passer ses annonces d'offres d'emplois : "le bon coin" se taille la part du lion



C'est un des sites de petites annonces les plus populaires en France.


La rubrique des offres d'emploi s'est développée toute seule.


A qui s'adresse ces offres d'emploi ?


Un quart des postes s'adressent aux commerciaux et vendeurs. 85 % des offres d'emploi émanent de très petites entreprises et petites entreprises artisanales et de commerces de proximités. Les autres, par des cabinets de recrutement et des agences d'intérim.

120 personnes relisent les offres avant parution. Celles qui ne respectent pas la charte sont effacées très rapidement. Au moindre doute, l'annonce n'est pas publiée...

Une distinction honorifique pour le site qui réalise chaque mois plus de 13 millions de visiteurs uniques.



Le site s'avère aussi particulièrement adapté aux saisonniers professionnels qui parcourent la France et enchainent les emplois dans les secteurs de l'hotellerie-restauration ou de l'agriculture.

Plusieurs témoignages de groupements d'employeurs mettent en évidence que ce canal est désormais largement privilégié par rapport à Pôle Emploi où les journaux gratuits en complète perte de vitesse.

On compte sur le site près de 60 000 propositions d'emplois en ligne à ce jour.   Si vous n'avez pas encore tenté l'expérience, faites le ! Vous risquez d'être surpris par la rapidité et l'efficacité de ce support.  

Attention aux promesses d’embauche qui valent contrat de travail !


L'écrit qui précise l'emploi proposé et la date d'entrée en fonction constitue une promesse d'embauche valant contrat de travail, a rappelé la Cour de cassation.

Employeurs : attention aux écrits qui vous engagent ! C'est ce qu'a tenu a rappeler la Cour de cassation dans un arrêt récent.
A la suite de la fermeture de l’établissement dans lequel elle travaillait, une salariée avait ainsi reçu de la société reprenant une partie des activités du site, une proposition d'embauche dans le cadre d'un contrat à durée indéterminée. La proposition d’embauche, faite par écrit, précisait sa date d’entrée en fonction, le coefficient qui lui était attribué ainsi que les conditions de sa rémunération. Mais, deux mois plus tard, la société faisait marche arrière et avertissait la salariée qu’elle ne donnait pas suite à cette promesse d'embauche.
La salariée, estimant avoir été licenciée purement et simplement, avait saisi la juridiction prud'homale d’une demande en dommages-intérêts. Pour rejeter cette demande, la cour d’appel avait jugé que la proposition d'embauche n’était qu’une offre et non une promesse de contrat et que cette offre non encore acceptée était, en l'absence de limitation expresse dans le temps, révocable dans un délai raisonnable.
La décision a été censurée par la Cour de cassation. Cette dernière juge, au contraire, que « l'écrit qui précise l'emploi proposé et la date d'entrée en fonction constitue une promesse d'embauche obligeant le promettant envers le bénéficiaire ». En conséquence, la promesse d'embauche vaut contrat de travail. Dès lors, la salariée était fondée à demander le paiement de dommages-intérêts en réparation du préjudice résultant de la rupture fautive de la promesse d'embauche.
Source : Cass. soc., 11 juillet 2012, n° 11-10.486

mardi 4 septembre 2012

Contrats aidés : programmation des moyens supplémentaires pour le second semestre 2012




La programmation des contrats aidés est dotée d’une enveloppe plus importante que dans la programmation initiale selon la circulaire DGEFP du 28 juin 2012.

On se souvient que le gouvernement a annoncé en juin 2012 la mise en place de 60 000 contrats supplémentaires pour la seconde partie de l'année.
 La priorité est donnée à l'insertion des personnes les plus éloignées de l'emploi (demandeurs d'emploi de très longue durée, seniors et bénéficiaires du RSA). Il est demandé aux préfets de se soucier de la qualité des contrats et de privilégier les employeurs mettant en œuvre des actions favorisant une insertion durable : contrats en CDI, mise en place de périodes de professionnalisation et d'immersion en entreprise... Si le taux de prise en charge de base reste de 70%, il reste une possibilité de le majorer pour les employeurs mettant en place des actions de formation et d'accompagnement pour des publics particuliers ou des secteurs ciblés, sous réserve du respect de l'enveloppe financière.

Il est prévu 175 000 CUI-CAE dans le secteur non marchand et 20 000 CUI-CIE dans le secteur marchand, en priorité pour les demandeurs d’emploi de longue durée. 


Pour rappel les groupements d'employeurs sont éligibles au CUI dans son volet CAE pour des emplois de gestion administrative du GE et dans son volet CIE pour les mises à disposition de personnel.


Pour en savoir plus :
La circulaire du 28 juin 2012







lundi 3 septembre 2012

Le GEIQ BTP du Lot affiche plus de 1000 personnes déjà formées


EMPLOI DANS LE BTP



Bruno Liscia (au centre) avec les derniers stagiaires du GEIQ à l'Ecole des métiers./Photo DDM, J-L. G.
Le GEIQ, association qui regroupe 45 chefs d'entreprise, embauche et forme des personnels aux métiers du bâtiment. La structure lotoise a «exporté» son modèle en Aveyron et dans le Tarn.
Le GEIQ médiatise peu son action. Ce groupement d'employeurs pour l'insertion et la qualification enchaîne à la fois les formations aux métiers du bâtiment et des travaux publics et recrute des salariés préparés pour être immédiatement opérationnels. La formule créée dans le Lot marche, au point de s'exporter dans les départements voisins. Bruno Liscia, directeur du GEIQ BTP 46 explique ce savoir-faire.
Comment fonctionne le GEIQ ?
L'association de 45 chefs d'entreprise est employeur et assure le recrutement des personnels qui intégreront les entreprises de BTP. On organise aussi la formation de ces salariés par le biais de parcours individualisés. Le GEIQ travaille avec le Centre de formation des conducteurs de travaux de Toulouse, avec les Compagnons, avec l'Ecole des métiers du Lot et nous avons notre propre centre de formation, ICAR basé à Cahors, 549 avenue du Maquis. En tant que recruteur, le GEIQ s'occupe de tout, la formation, la partie administrative, contrat de travail, fiche de paie etc.
Une formation en combien de temps ?
Un parcours GEIQ dure de 1 à 2 ans. La personne est formée à la sécurité sur les chantiers, il suit un stage de montage d'échaffaudage, acquiert une habilitation électrique, suit une formation dispensée par la Prévention routière pour réduire les risques routiers lors des trajets professionnels. Bref, la volonté du GEIQ est de leur fournir toutes les cartes et de valoriser ces métiers du bâtiment.
Combien de personnes formées ?
Plus d'un millier depuis la création du GEIQ. En moyenne, sur les trois structures que nous gérons à Cahors, Rodez et dans le Tarn, nous réalisons une centaine de formations par an.
Vous êtes aussi implanté dans l'Aveyron et le Tarn ?
La structure étant assez innovante, avec un savoir-faire, nous l'avons exporté dans ces deux départements limitrophes en créant le GEIQ BTP Aveyron et le GEIQ BTP Tarn.
Vous étiez le maillon manquant ?
Nous avons simplement répondu à un besoin, avec l'ambition de réduire, avec nos moyens limités, le chômage des jeunes. Une action qui s'est faite grâce à l'aide de nos partenaires, Mission Locale, Pôle Emploi et le soutien de l'État et du conseil régional.

Chiffres et repères
Financements. Les financements du GEIQ proviennent à 80 % des entreprises adhérentes. Se rajoutent les subventions de l'État, du conseil régional, du conseil général et de l'Europe.
Métiers recherchés. Aujourd'hui, la demande des entreprises de BTP porte sur des postes de maçon, couvreur, charpentier, menuisier, chauffeur poids lourd et dans une moindre mesure de plaquistes.
Conditions de travail. Elles ont bien changé. La pénibilité a diminué au niveau du port des charges et les horaires de travail, du lundi au vendredi, inciteraient toujours plus de femmes à choisir les métiers du bâtiment.
Artisans. Le GEIQ s'intéresse de plus en plus aux artisans. Un projet intitulé «Artisans, devenez employeurs pour le GEIQ» est en préparation en collaboration avec la Maison de l'artisanat.
Profils. Les salariés ayant signé un premier contrat avec le GEIQ sont à la fois des jeunes et des seniors. Les 18-21 ans représentaient 38 % des salariés en 2011, et les + de 45 ans 16 %, en progression de 20 %. Les hommes sont encore très largement majoritaires : 59 hommes, 2 femmes en 2011.
Sortie vers l'emploi. 79 % trouvent un emploi salarié au terme du contrat GEIQ. Ainsi en 2011, au terme de leur formation, 14 personnes ont décroché un CDI, 4 un CDD ou intérim de plus de 6 mois, 7 un CDD de moins de 6 mois.
Création d'entreprise. L'an dernier, 3 des salariés du GEIQ en fin de contrat ont créé leur propre emploi. 86 % de sortie positive entre l'emploi, la formation, la création d'entreprise.