lundi 23 décembre 2013

Le temps partagé comme alternative au nouveau temps partiel : l'exemple d'Altern

La Dépêche

Dès le 1er janvier 2014, la loi sur la sécurisation de l’emploi entre en vigueur et consacre de nouveaux droits pour les salariés et impose de nouvelles obligations aux employeurs. S’agissant du travail à temps partiel les employeurs seront dans l’obligation de garantir à leurs salariés une durée minimale de 24 heures hebdomadaires. Pour gérer cette évolution, des solutions existent dont celle du Groupement d’Employeurs : un exemple local Altern.
Encadrement du temps partiel : des conséquences pour les employeurs et les salariés
Le temps partiel représente aujourd’hui près d’un emploi sur cinq en France or le coût des CDD est élevé. De ce constat et en vue de protéger les salariés de la précarité, l’Accord National Interprofessionnel (ANI) du 11 janvier 2013 fixe à partir du 1er janvier 2014, le temps partiel minimum à 24 heures par semaine (sauf demande du salarié) et des heures complémentaires majorées de 10 % dès la première heure.
Si ce nouveau régime vise à sécuriser l’emploi des salariés, ses nouvelles règles pourraient s’avérer difficiles à appliquer et bon nombre d’entreprises pourraient se trouver en difficulté pour garantir un temps partiel d’une durée minimale de 24 heures par semaine.
Le temps partagé comme alternative au nouveau temps partiel. Un exemple tarnais : le groupement d’employeurs Altern.
Le Groupement d’Employeurs est une association d’entreprises constituée dans le but de recruter un ou plusieurs salariés afin de les mettre à la disposition de ses membres selon leurs besoins respectifs.
Dans le Tarn, Le Groupement d’Employeurs Altern*, offre des réponses adaptées à ses entreprises adhérentes. Il permet le recours à une main-d’œuvre qualifiée au moment où elles en ont le plus besoin (emplois saisonniers, emplois à temps partiel).
Emmanuelle Sintès, directrice d’Altern, témoigne : «Nous observons depuis ces trois dernières années, une augmentation du recours de compétences expertes et supports à temps partiel dans les domaines de la qualité, de l’environnement, de la recherche et du développement, des achats, du marketing, de la communication et des NTIC notamment auprès des TPE, PME-PMI qui constituent notre tissu économique tarnais.»
* Groupement d’Employeurs Multisectoriel, intervenant sur le Tarn et les bassins d’emploi limitrophes (en Aveyron, Haute-Garonne, Tarn et Garonne…)
Le Groupement d’Employeurs Altern, association loi 1901, compte plus de 70 entreprises adhérentes tarnaises et emploie 35 salariés

vendredi 20 décembre 2013

Le JT de TF1 fait un zoom sur les groupements d'employeurs



Le JT de 13 heures  de TF1 fait un zoom sur les groupements d'employeurs

Pour voir la vidéo, cliquez sur le lien ci-après :

La vidéo

Nos voisins Belges assouplissent leur législation sur les groupements d'employeurs avec une approche aux antipodes des Français

La ministre des classes moyennes de Belgique, Sabine Laruelle, veut que que les PME puissent facilement se regrouper pour engager, ensemble, du personnel et a déposé une proposition de loi pour assouplir le mécanisme des groupements d'employeurs, peut-on lire jeudi dans le journal L'Echo.


Certaines PME hésitent à engager du personnel car elles ne peuvent leur offrir que quelques heures de travail par semaine. En se groupant avec d'autres entreprises, elles peuvent par contre offrir un contrat solide à ces employés ou ouvriers et pour les travailleurs il est plus simple et sûr d'avoir un seul contrat avec le groupement d'employeurs.

Cette formule existe déjà, mais elle est réservée aux demandeurs d'emploi et aux engagements à temps plein et à durée indéterminée. "Les dispositions étaient tellement cadenassées qu'elles ne servaient à rien", constate la ministre Sabine Laruelle, qui soumet dès lors ce jeudi un projet de loi au conseil des ministres visant à autoriser les groupements d'employeurs à conclure des contrats à durée déterminée, à temps partiel (19h/semaine au minimum) ou pour des tâches "nettement définies". "Le groupement d'employeurs permet à des PME de fidéliser des travailleurs, même si elles n'ont pas la possibilité de leur offrir un contrat à temps-plein", souligne Sabine Laruelle. Aucune limite de volume de main-d'œuvre n'est fixée pour un groupement d'employeurs et la formule pourrait par exemple servir lors d'une grande restructuration, les entreprises du bassin économique engageant alors ensemble une partie des travailleurs reclassés.


Le conseil des ministres a approuvé jeudi cet  avant-projet de loi assouplissant le régime actuel de groupement d'employeurs. Enfin, un groupement d'employeur pourra être constitué sous la forme d'ASBL (Note CR: association sans but lucratif). Le nouveau dispositif, qui doit encore être approuvé par le Parlement, sera évalué tous les deux ans par les partenaires sociaux. 

Les "3 drôles de dames" de GEIQ BTP Gard nous souhaitent de bonnes fêtes avec un calendrier haut en couleurs...

Un an après la sortie du calendrier anti-crise du Groupement d’Employeurs pour l’Insertion et la Qualification BTP du Gard, les trois permanentes du GEIQ dans le rôle des “trois drôles de dames” reviennent, avec force et humour.
Pour le nouveau calendrier 2014, en marche dans les arènes de Nîmes, en tenue de gladiatrices, elles mettent à l’honneur le Gard, thème commun au secteur du BTP et du Multisectoriel crée fin 2012 dans ce département. Malgré la crise, les trois salariés des deux GEIQ ne relâchent pas leurs efforts pour conquérir la sensibilité des chefs d’entreprise à l’insertion et la qualification.



mercredi 18 décembre 2013

40 000 suppressions d’emplois en 2014 : ce plan social invisible qui frappe le secteur associatif



Les associations ont souffert sous la présidence Sarkozy. Vont-elles expirer avec Hollande ? 30 000 à 40 000 emplois devraient être supprimés en 2014, dans un secteur associatif qui en compte 1,8 million. Les raisons de cette gigantesque vague de licenciements : la baisse des budgets des collectivités locales, qui n’ont plus les moyens de soutenir les associations. Et la politique de l’État qui oriente ses subventions et ses appels d’offre vers les plus grosses structures, transformées en prestataires de services. Une politique jugée « aveugle et suicidaire » par nombre de représentants du secteur. 

Le 1er janvier 2014, il n’y aura plus aucun éducateur dans les rues d’Orléans, de Montargis ou de Pithiviers pour aller à la rencontre des collégiens et des ados. Le département du Loiret a annoncé cet été qu’il ne financerait plus la prévention spécialisée, jugée inefficace par ses services. L’enveloppe départementale représente 80% du budget des deux associations en charge de cette prévention : 50 éducateurs, dont 40 équivalents temps plein viendront donc gonfler les effectifs de Pôle emploi.

En Seine-Maritime, même processus. Le nombre d’éducateurs de rue est divisé par deux suite à la décision du conseil général de réduire les subventions de 6,8 millions d’euros à 3,5 millions d’euros. Cette coupe budgétaire a un impact immédiat sur les associations de prévention, financées à 90% par le département : 74 emplois supprimés sur les 140 que compte le secteur. Une rallonge de 500 000 euros du conseil général servira à solder les licenciements.

La prévention spécialisée n’est pas la seule touchée. En Isère, le Planning familial est dans une situation très difficile depuis l’annonce par le conseil général d’une diminution des subventions de 98 000 euros. Plus de la moitié des centres sont concernés, avec à la clé la fermeture du centre d’Eybens, près de Grenoble.

Un plan social invisible

On ne compte plus les associations dont les comptes virent au rouge, plombés par les mesures d’austérité. Décidées au niveau national, ces coupes dégringolent en cascade jusqu’aux finances locales. Au bout de la chaîne, des associations mettent la clé sous la porte ou se séparent de leurs permanents. « Entre 2010 et 2012, le secteur associatif a perdu 11 000 emplois alors qu’il représente aujourd’hui un emploi sur dix du secteur privé », confirme Valérie Fourneyron, ministre des Sports, de la Jeunesse, de l’Éducation populaire et de la Vie associative.

Ce n’est que le début. L’année 2014 s’annonce très rude. « Compte tenu des 14 milliards d’économie annoncée par le gouvernement, dont 1,5 milliard de baisse de la dotation des collectivités locales, le monde associatif subira un plan social invisible de 30 000 à 40 000 emplois l’année prochaine », s’alarme Didier Minot[1], du collectif des associations citoyennes (CAC). La lutte contre le déficit public oblige les collectivités à se recentrer sur leurs compétences obligatoires au détriment des actions en faveur de la vie associative en général, de l’environnement, de l’éducation populaire, de la défense des droits, de la culture et du sport. Une restructuration économique qui demeurera invisible. Les petites associations étant majoritairement concernées, il n’y aura pas de plan social massif mais une multitude de licenciements épars, dans un secteur qui emploie 1,8 million de salariés à temps plein ou partiel, en plus des 16 millions de bénévoles actifs.

Ministre contre ministre


« Il y a deux langages au sein de l’État, constate Didier Minot. Un discours de dialogue porté par Valérie Fourneyron. Et un autre discours, porté par le ministère des Finances ou par Matignon, qui tend à accroître la complexité des procédures, à considérer toujours plus les associations comme des entreprises. Et surtout à diminuer les financements associatifs. Quand on regarde sur plusieurs années, cela s’apparente à une strangulation. »

Politique « aveugle et suicidaire »

À Saumur (Maine-et-Loire), la Maison des jeunes et de la culture (MJC) s’est vue refuser une subvention de l’État de 7 000 euros. Du coup la Ville, qui subordonnait son financement à celui de l’État, refuse de mettre la main au portefeuille. Les 7 000 euros en font 15 000 de moins. Cette situation met en déséquilibre le poste de directeur qui va être supprimé. « Pour 7 000 euros, on va envoyer au chômage une personne qui coûtera bien plus cher aux comptes sociaux. Et on met en péril le fonctionnement d’une MJC », s’indigne Didier Minot. Nous sommes dans des mécanismes complètement incompréhensibles. Creuser le déficit public, alors qu’on prétend le combler, est une position aveugle et suicidaire ! »

D’où vient cette restructuration ? En juin 2008, le rapport « Pour un partenariat renouvelé entre l’État et les associations » est remis à Roselyne Bachelot, alors ministre de la Santé, de la Jeunesse, des Sports et de la Vie associative. « Ce dernier propose de rompre avec la culture de la subvention et suggère que la distribution des subventions laisse désormais la place à un système de commande publique », expliquent Viviane Tchernonog et Jean-Pierre Vercamer, auteurs d’une étude sur le sujet. En janvier 2010, la circulaire Fillon enfonce le clou : elle affirme que la grande majorité des activités exercées par les associations peuvent être considérées comme des « activités économiques » et entrent donc dans le champ concurrentiel. En clair, une association devient une banale entreprise, prestataire de services.

Fini le collectif, place au Social Business

Après la « modernisation » de l’État, qui s’inspire des modèles de gestion pratiqués au sein des grandes entreprises privées (et dont la révision générale des politiques publiques – RGPP – a marqué le commencement), c’est au tour des associations de devoir se convertir au modèle de gestion anglo-saxon, au « lean management » et à la performance chiffrable. « C’est l’idée selon laquelle les associations sont certes sympathiques, mais souffrent d’amateurisme, analyse le chercheur Jean-Louis Laville. Elles doivent donc moderniser leur fonctionnement en empruntant les formes de management des grandes entreprises privées. Pour être modernes, les associations doivent se convertir en ce que Mohamed Yunus a désigné comme “Social business”, c’est-à-dire des entreprises à but social fonctionnant comme des entreprises, adossées à de grands groupes privés qui vont leur permettre de gagner en performance. »

Le modèle concurrentiel introduit par les appels d’offre fait déjà de gros dégâts. Car ce sont les associations les plus grosses et les plus institutionnalisées qui raflent les marchés. La fédération Leo Lagrange, issue de l’éducation populaire, est forte de 8 000 salariés dont 3 000 équivalents temps plein. 150 millions d’euros de chiffres d’affaires, 13% de croissance en 2012, avec de plus en plus de demande de services sur la petite enfance ! « On est en train de devenir le premier opérateur de berceaux, on commence à gérer de plus en plus de crèches », déclarait fièrement Bruno Le Roux, président de Léo Lagrange, lors d’une visite de Michel Sapin, ministre du Travail, au siège de la fédération. Léo Lagrange s’est engagée à embaucher 150 emplois d’avenir sur les trois prochaines années. Bruno Le Roux est par ailleurs député PS et président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale...

Économie « sociale » : les gros écrasent les petits

Avant, les dirigeants venaient du métier ou de l’association elle-même. Aujourd’hui, une partie des structures sont administrées par des gestionnaires professionnels. Elles sont munies de services très performants qui épluchent les appels d’offre publics. Leur taille leur permet de réaliser des économies d’échelle dans un contexte où la commande publique se contente souvent du moins-disant. Résultat, les petites associations locales ne font plus le poids et mettent la clé sous la porte. « Je connais une fédération de la Ligue de l’enseignement en région parisienne qui fait du marketing auprès de toutes les communes pour gagner des parts de marché sur les autres organisations d’éducation populaire. Ils ont maintenant un quasi monopole sur toute la vie scolaire », illustre Didier Minot.

L’État préfère les grosses structures associatives. En 2011, il a consacré 1,2 milliard d’euros aux associations, par des subventions directes. Deux tiers de ces aides sont allées à seulement 342 structures (sur les 21 119 subventions répertoriées). Et 3,5% des associations subventionnées reçoivent les trois quarts de l’appui public. « De très grosses associations sont très fortement financées et une poussière de petites associations reçoivent une poussière de petites aides, qui sont néanmoins vitales pour elles », commente un observateur. D’autre part, 42% de ces financements sont destinées à des organisations para-publiques : centres de formation, établissements d’enseignement supérieur, fondations politiques, musées, grandes institutions culturelles, de la Croix-Rouge aux instituts techniques agricoles, en passant par les orchestres nationaux.

Un comble : les structures associatives les plus subventionnées en France se trouvent... au ministère des Finances ! À quelques étages sous le bureau du ministre de l’Economie Pierre Moscovici ! La cantine de Bercy est une association. Le comité des œuvres sociales du ministère est une association. Et le total des aides qui leur sont versées atteint 67 millions d’euros ! Si l’on retire le demi-milliard d’euros ainsi consacré à des organismes para-publics ou de cogestion, il reste 700 millions pour les associations, orientés en priorité vers les plus grosses, les mieux à même de répondre à un appel d’offre.

Destruction du projet associatif

De nombreux responsables d’associations sont convaincus que le système des appels d’offre détruit les projets associatifs. Avec les appels d’offre, les besoins ne sont pas définis par rapport à une situation réelle rencontrée localement, mais à partir d’un cahier des charges élaboré par le financeur, souvent en décalage avec les réalités du terrain. Exemple au nord de Paris, à la Porte Montmartre, où s’est installé un marché informel « légalisé », le Carré des biffins.

Des personnes très démunies et vivant dans une précarité extrême y vendent objets de récupération et vêtements le plus souvent récoltés dans les poubelles. La mairie de Paris a lancé en octobre 2009 un appel d’offre afin de répondre aux besoins d’insertion et d’accès aux droits de ces personnes. Mais le cahier des charges comporte une bizarrerie relevée par Pascal Nicolle, président de la section locale de la Ligue des droits de l’Homme : « Ce sont les travailleurs sociaux qui font à la fois le travail de placiers, pour placer les pauvres derrière leur stand, et le travail d’accompagnement social. Certains matins, cela tourne vite à la bagarre entre les inscrits, les non inscrits et les biffins qui se remplacent. Et c’est aux éducateurs d’appeler la police. Comment voulez-vous, dans ces conditions, que les biffins aient confiance en leurs travailleurs sociaux ? »


Des associations dans le secteur concurrentiel

« Nous demandons au Premier ministre d’infléchir le plan de rigueur pour permettre aux collectivités de continuer à financer l’action associative » , explique Didier Minot. Le CAC estime qu’il faut sortir du champ concurrentiel un certain nombre d’activités associatives, qui ne rendent pas le même service que les entreprises privées, à l’exemple des crèches parentales, différentes d’une garde privée d’enfants. « Il faudrait en France une loi qui protège ces structures du champ de la concurrence, comme l’a fait l’Allemagne », poursuit Didier Minot. L’inverse de ce qui se passe actuellement en France.

La loi de 1901 définit l’association comme une convention par laquelle deux ou plusieurs personnes mettent en commun, de façon permanente, leurs connaissances ou leur activité dans un but autre que de partager des bénéfices. Cela n’implique pas l’absence d’échanges monétaires, mais interdit toute lucrativité. On trouve ainsi dans le champ associatif des compagnies de théâtre, des structures qui assurent des formations professionnelles, qui gèrent des maisons de retraite, proposent des aides à domicile ou œuvrent dans le secteur médico-social.


Le Groupement ATOUTS PAYS DE RANCE ET DE FOUGERES recherche son Directeur

Annonce APEC

ATOUTS PAYS DE RANCE ET DE FOUGERES, Groupement d'Employeurs multisectoriel existe depuis 2003 et a pour objet la mise à disposition de personnel auprès de ses membres. Il regroupe 60 entreprises adhérentes à ce jour appartenant à différents secteurs d'activité : industriel, logistique, tertiaire  sur les bassins d'emploi de Dinan-Saint-Malo-Fougères.


Pour conduire de nouveaux projets de développement, nous recrutons :

DIRECTEUR GROUPEMENT D'EMPLOYEURS (H/F)

Rattaché au Président et suivant les décisions et orientations du Conseil d'Administration, vous proposez et mettez en place les moyens et actions nécessaires à la croissance des activités du groupement dans le respect des textes en vigueur, des attentes des adhérents et des salariés de l'association et dans l'intérêt collectif de la structure.

A ce titre, vos principales missions sont :

- développer par l'action commerciale et la communication l'activité du Groupement : trouver de nouveaux adhérents,  accompagner les adhérents en proposant des réponses innovantes

- animer et gérer les salariés : équipe permanente et salariés mis à disposition dans le respect de la législation sociale

- élaborer et proposer le budget au CA, superviser la gestion et les finances de l'association

- organiser la vie statutaire : organisation bureaux, CA et AG

- assurer les relations avec les réseaux économiques locaux et institutions pour promouvoir l'image du Groupement.

De formation supérieure Bac+3 à +5 type Gestion ou Ecole de commerce avec une forte sensibilité pour les Ressources Humaines, vous avez nécessairement une expérience opérationnelle d'animation et gestion d'un centre de profit idéalement dans le domaine des services à l'entreprise.

Vous avez acquis une bonne connaissance des attentes et métiers des entreprises pour échanger au quotidien avec les Cadres ou Dirigeants de nos adhérents et les salariés du Groupement.

Vous possédez le sens de l'engagement avec une forte culture du résultat et les capacités d'écoute, d'analyse et de synthèse que nous attendons pour ce poste et ses missions.

Venez découvrir notre projet sur : www.travailler-autrement.org


lundi 16 décembre 2013

Le Smic augmentera de 1,1% au 1er janvier 2014

La hausse légale du Smic sera de 1,1% au 1er janvier, a annoncé vendredi le ministre de l'Emploi Michel Sapin


Le Smic horaire brut, qui s'élève actuellement à 9,43 euros, passera à 9,53 euros au 1er janvier, a annoncé vendredi Michel Sapin, le ministre de l'Emploi. Cette hausse correspond à la revalorisation automatique, chaque 1er janvier, en fonction de l'évolution des prix.
Le ministre n'a toutefois pas préciser si le gouvernement était prêt à donner un coup de pouce supplémentaire. Il devrait faire part de la décision du gouvernement lundi après-midi, à la Commission nationale de la négociation collective (CNNC).
Le groupe d’experts sur le SMIC, cinq économistes nommés par le ministre, déconseillait tout coup de pousse dans son rapport préliminaire, remis aux partenaires sociaux mi-novembre, au nom de la compétitivité et de l’emploi.
Environ 3,1 millions de salariés - soit 13% de l'ensemble des salariés en France - étaient rémunérés au Smic au 1er janvier 2013, soit un demi-million de plus qu’un an plus tôt, selon une estimation publiée dernièrement par le ministère du Travail.




Formation professionnelle : les principaux points de l’accord signé vendredi

Les Echos


Au terme d’âpres négociations, syndicats et patronat se sont entendus dans la nuit de vendredi à samedi sur un projet d’accord sur la réforme de la formation professionnelle. Les discussions ont été marquées depuis des semaines par une intense guerre patronale entre le Medef et la CGPME sur la refonte du financement du système.


L’accord réforme en profondeur le financement, très complexe, du système. 

Les différentes obligations actuelles de financement de la formation professionnelle (qui représentent 0,55% de la masse salariale pour les TPE, 1,05% pour les entreprises de 10 à 19 salariés et 1,6% pour les plus de 20 salariés) sont remplacées par une « contribution unique et obligatoire » de 0,55% dans les TPE et de 1% dans les entreprises de plus de dix salariés. Elle sera versée aux organismes collecteurs paritaires agrées (OPCA).
Ce nouveau système supprime l’actuelle obligation fiscale de 0,9% de la masse salariale sur le plan de formation, qui a constitué le nœud gordien du conflit entre le Medef et la CGPME. Aujourd’hui, les entreprises doivent soit dépenser elles-mêmes ce 0,9% en formant leurs salariés, soit le verser à l’OPCA, qui assure alors la mutualisation des fonds. Avantage de cette mutualisation : une PME qui « paye » par exemple pendant deux ans de suite plutôt que former cette année-là, pourra alors bénéficier, via l’OPCA et un système de droits de tirage, de fonds plus important la troisième année, quand elle aura besoin de former. Or, argue la CGPME depuis des semaines, « sans le « 0,9 », pas de mutualisation, et sans mutualisation, plus de formation dans les PME ! ». L’accord instaure de nouveaux mécanismes de mutualisation des fonds, pour les TPE, pour les entreprises de 10 à 49 salariés et pour celles de 50 à 300 salariés. Mais le niveau de mutualisation sur les 50 à 300 salariés proposé par le Medef est a priori resté trop loin des attentes de la CGPME pour l’amener à signer le texte.

Un « compte personnel de formation » portable

A compter du 1er janvier 2015, tous les salariés et demandeurs d’emploi disposeront, à partir de 16 ans et jusqu’à la retraite, d’un « compte personnel de formation » (CPF). Il remplacera l’actuel droit individuel à la formation (DIF), très peu utilisé, et se veut la nouvelle pierre angulaire du système. « A due proportion du temps de travail », le CPF sera crédité de 20 heures par an les six premières années, puis de 10 heures par an les trois suivantes, avec un plafond fixé à 150 heures (hors abondement). L’employeur, la branche, le bénéficiaire lui-même, les régions et Pôle emploi pourront abonder ce compte. Leur rôle, et leur générosité en terme d’abondement, seront cruciales pour le succès ou l’échec du CPF car, comme le souligne des syndicats, « 150 heures ne suffisent pas dans la plupart des cas pour une formation qualifiante ».
Avec une différence importante toutefois : les droits à formation ainsi acquis sur le CPF seront entièrement « portables », c’est-à-dire conservés par le salarié tout au long de sa vie professionnelle, y compris quand il change d’entreprise ou qu’il entre au chômage. Depuis 2009, le DIF était déjà « portable », mais le salarié changeant d’employeur ou entrant au chômage avait deux ans pour utiliser ses droits transférés ; après, il les perdait. C’est cette barrière des deux ans qui saute.
Dans une logique de responsabilisation, fil rouge de l’accord, le salarié pourra mobiliser son CPF sans avoir à demander l’autorisation de son employeur, y compris, point âprement négocié par les syndicats, durant son temps de travail sous certaines conditions, notamment si un accord de branche ou d’entreprise le prévoit, point sur lequel parient les syndicats. Pour s’assurer que le CPF est bien un outil de sécurisation des parcours, les formations éligibles seront « obligatoirement qualifiantes ». Les listes de ces formations seront définies par les branches, les OPCA interprofessionnels, les régions et le CPNFPE (comité national paritaire), qui s’attacheront à ce que ces formations correspondent « aux besoins de l’économie prévisibles à court et moyen termes ». L’entreprise, de son côté, devra s’engager à « reconnaitre » (salaire, promotion, accès à un temps complet, etc.) le développement des compétences du salarié à l’issue de sa formation.

Chômeurs : un accès plus rapide à la formation
Le mécanisme est le même pour les chômeurs, qui pourront mobiliser leur CPF dès leur entrée à Pôle emploi, sans demander l’autorisation de Pôle emploi. Alors que le délai moyen avant de bénéficier d’une formation via Pole emploi est de sept mois, l’objectif est de permettre au demandeur d’emploi, responsabilisé, de rentrer plus vite dans une dynamique de retour vers l’emploi.

Un entretien professionnel tous les deux ans
Chaque salarié, y compris dans les TPE, devra bénéficier d’un entretien d’évolution professionnelle « au minimum tous les deux ans », « avec une formalisation écrite tous les six ans ». Il sera systématique à l’issue de différents congés de longue durée (maternité, adoption, longue maladie, etc.) et d’un mandat syndical. Dans les entreprises de plus de 50 salariés, si cet état des lieux formalisé au bout de six ans révèle que le salarié n’a pas bénéficié d’assez d’actions de formation (selon des critères fixés par l’accord), il devra bénéficier d’un « abondement correctif de son CPF égal à 100 heures »
Plan de formation : le rôle des IRP et la négociation renforcés
Dans les entreprises de 50 salariés et plus, la consultation du comité d’entreprise (CE) sur le plan de formation sera élargie. Les éléments transmis au CE seront définis par accord. A défaut d’accord interne, l’accord interprofessionnel définit les nouvelles informations qui devront être transmises, dont les dépenses de formation de l’entreprise et le nombre de salariés ayant bénéficié d’un abondement du CPF. Dans les entreprises de plus de 300 salariés, les questions des objectifs du plan de formation et des abondements du CPF devront être intégrées à la négociation, obligatoire, sur la gestion prévisionnelle des emplois (GPEC).

Une volonté de relancer le CIF
Aujourd’hui, de 45.000 à 50.000 personnes bénéficient d’un congé individuel de formation (CIF) chaque année. Dans l’objectif d’ « augmenter le nombre de bénéficiaires » (l’accord final ne fixe pas d’objectifs chiffrés mais des versions intermédiaires évoquaient +20% en 4 ans), l’accord refond, dans une logique de sécurisation, les fonds alloués, via un financement dédié de 0,15% de la masse salariale pour les 10 à 49 salariés, et de 0,2% pour les entreprises de plus de 50 salariés.

mardi 10 décembre 2013

Sursaut européen sur le travail détaché : un soulagement pour les groupements d'employeurs agricoles et le secteur du BTP



La situation des salariés "détachés" est très connue, en France, dans les secteurs agricoles et dans le BTP...avec tous ses dérapages et ses excès.

Médiapart et Rue 89 avaient déjà maintes fois dénoncé une société de "détachement" espagnole Terra Fecundis qui met à disposition des travailleurs équatoriens dans les exploitations agricoles du sud-ouest à des conditions bien plus favorables que les groupements d'employeurs agricoles.
Terra Fecundis est devenu au fils du temps le 1er employeur agricole du Sud Ouest sans verser un seul euro à la Mutualité Sociale Agricole. Un situation invraisemblable surtout lors que l'on connait les dérives du système

Lire l'article de rue 89 en cliquant ici : Recrute Equatoriens précaires pour récolte d’asperges dans les Landes


Dans le BTP, ce n'est pas mieux, il n'est pas rare d'ailleurs de voir sur le même chantier des dizaines de salariés étrangers "détachés" depuis la Pologne ou la Roumanie et des salariés de GEIQ  présents de répondre à la clause du mieux disant social. Une situation totalement schizophrénique.

Les avancées sur le front de l'Europe sociale sont suffisamment rares pour ne pas relever le compromis honorable obtenu hier à l'arraché par la France, sur le projet de directive renforçant les contrôles et les responsabilités dans le secteur dit des "travailleurs détachés."
Depuis 1996, les salariés d'un pays membres de l'Union européenne bénéficient au minimum des conditions de salaire et de travail du pays où ils sont missionnés par leur entreprise pour une durée déterminée, les cotisations sociales restant cependant celles de leur pays d'origine. Au fil des années le nombre de "détachés" s'est multiplié, particulièrement avec l'adhésion à l'Union européenne des pays de l'est. Mais surtout le flou de cette directive a permis le développement d'une fraude à grande échelle conduisant à une sorte de délocalisation à domicile avec l'emploi de salariés européens à moindre coût. Ce phénomène qui, en France au moins, concerne 25 % du BTP et de plus en plus les petites entreprises, a pris une telle ampleur qu'un nouveau projet de directive a dû être proposé par la Commission de Bruxelles.
Le Conseil des ministres du Travail de l'Union européenne en a débattu hier dans un climat tendu tant les positions s'étaient radicalisées entre un pôle ultralibéral conduit par le Royaume-Uni, avec la plupart des pays de l'Europe orientale, hostile à toute réglementation nouvelle, et un pôle déterminé à renforcer les contrôles, où la France était associée à l'Allemagne, la Belgique, l'Italie et l'Espagne.
La nouvelle directive devant être adoptée à la majorité qualifiée, les "libéraux" formaient une minorité suffisante pour tout bloquer. C'est apparemment le retournement de la Pologne qui a fissuré le "front du refus" et la solution de compromis que défendait la France l'a emporté. Désormais si le mécanisme de 1996 demeure, les pays membres pourront, sans enfreindre le droit communautaire, établir des règles rigoureuses de contrôle du travail détaché et surtout instaurer une responsabilité solidaire des donneurs d'ordre et des sous-traitants en cas d'abus et de fraude.
L'Élysée et Matignon, qui ont un peu tardé à prendre la mesure du problème posé ont finalement donné pour mandat à Michel Sapin d'être intraitable face à ses collègues européens, la proximité des élections européennes n'étant évidemment pas étrangère à cette détermination. 

On devrait donc y voir un peu plus clair sur le terrain de la mise à disposition de personnel dès l'an prochain. Enfin ! 

Comment déclarer la surcontribution d'assurance chômage pour les embauches en CDD d'une durée inférieure ou égale à trois mois


Taxation des CDD : l’Urssaf explique comment la déclarer Le site des Urssaf précise les modalités de déclaration de la surcontribution d'assurance chômage pour les embauches en CDD d'une durée inférieure ou égale à trois mois. R

Le portail Internet des Urssaf récapitule les nouvelles règles de modulation de la contribution d'assurance-chômage pour les CDD de moins de trois mois. Taxation des CDD majorée en cas de durée inférieure ou égale à 3 mois L'Urssaf rappelle que la majoration est due sur la même assiette que les contributions d'assurance chômage. Cette majoration doit figurer sur le bordereau récapitulatif de cotisations, à l'aide des nouveaux codes types de personnel (CTP) suivants : 



Motif de recours au CDDDurée du CDDTaux de la majorationCTPLibellé
Accroissement temporaire d’activitéInférieure ou égale à 1 mois
3%
327
RG Majo CDD<1 acc.act.="" mois="" pour="" td="">
Supérieure à 1 mois et inférieure ou égale à 3 mois
1,5%
295
RG Majo CDD1-3 mois pour acc.act
Contrat  d’usageInférieure ou égale à 3 mois
0,5%
293
RG Majo CDD1-3 mois pour cont. usage

Important :
En cas d’embauche par l’employeur en CDI à l’issue du CDD, la majoration n’est plus due. Dans ce cas, l’employeur régularise, sur le bordereau suivant l’embauche sous CDI, les montants indûment versés au titre de la majoration CDD à l’aide du CTP dédié. Cette ligne et ce CTP de régularisation doivent être complétés du montant de la régularisation.

La déclaration de régularisation de la majoration s’effectue à l’aide des CTP suivants :

LibelléCTPMontant
RG Régul.Majo CDD tx 0,5%
353
à compléter
RG Régul.Majo CDD tx 1,5%
363
à compléter
RG Régul.Majo CDD tx 3%
369
à compléter


Une exonération temporaire de la contribution patronale d'assurance chômage a également été créée pour l'embauche d'un salarié de moins de 26 ans en CDI. Elle concerne tous les contrats qui ont pris effet à compter du 1er juillet 2013 et ce, quelle que soit la date de conclusion du contrat. Aucune démarche n'est à effectuer pour bénéficier de cette exonération. Toutefois elle doit figurer sur votre déclaration Urssaf sur une ligne dédiée en indiquant l'effectif concerné. Elle doit être déclarée sous le code type de personnel (CTP) suivant : 343, RG Exo cot pat chom CDI – 26 ans.

Encore une belle usine à gaz supplémentaire à l'heure où ne cesse de parler de simplification administrative et d'allègement des formalités pour les entreprises....

Quand un groupement d'employeurs associatif fait émerger un groupement d'employeurs d'entreprises : l'exemple de Dijon-Bourgogne


En janvier 2009, APSALC 21 (profession sport animation loisirs culture côte d’or) a créé le GEA 21, groupement d’employeurs à destination des structures du secteur non marchand (associations, collectivités locales). Le GEA 21 permet à ces entités de bénéficier de main d’œuvre qualifiée en fonction de leurs besoins et de leurs capacités financières, l’objectif principal étant de construire des emplois partagés pérennes.
Véritable outil innovant de développement de l’emploi associatif local, le GEA 21 a permis la création de 54 emplois partagés en 5 ans, essentiellement sur le département de la Côte d’Or.

Néanmoins, de nombreuses structures soumises à TVA (associations fiscalisées, entreprises…) seraient très intéressées par un tel outil mais ne peuvent intégrer le GEA 21 pour des raisons essentiellement fiscales : le milieu culturel par exemple avec les compagnies de théâtre, mais également les sociétés sportives, les centres équestres….

C’est pourquoi, APSALC 21 souhaite répondre aux besoins de ces structures en créant le Groupement d’employeurs entreprises Dijon-Bourgogne.

Présentation du GEE Dijon Bourgogne

Le Groupement d’employeurs entreprises Dijon-Bourgogne se présente comme une entreprise collective qui permet à des entreprises  de s’associer pour répondre, ensemble, à certains besoins en personnel. Cette formule novatrice ambitionne de croiser, au plan territorial, l’intérêt des salariés et des structures du secteur marchand, qui emploient ou qui ont des besoins d’emploi.
Il a été créé le 14/10/2013 et s’adresse à toutes les structures fiscalisées, celles du secteur de l’économie sociale et solidaire (sport, animation, culture, environnement, éducation à la santé…) et celles de l’entreprise (TPE-PME).

Son objectif est de construire des emplois à temps plein à partir des besoins à temps partiel des structures marchandes.

Le GEE DIJON BOURGOGNE est placé sous la tutelle administrative de l’APSALC 21 (Association Profession Sport Animation Loisirs Culture Côte d’Or) par conventionnement. Cela se traduit par un détachement de quelques salariés  de l’APSALC 21 afin d’assurer les missions de gestion du GEE DIJON BOURGOGNE.

Les objectifs

Le secteur de l’entreprise (ESS, TPE-PME) propose un large volume d’emplois à temps partiels dans le domaine de l’accueil, du secrétariat, de la gestion, de la communication…La multitude d’employeurs favorise le développement des activités sur le territoire. Toutefois, l’éparpillement, sur des bassins d’emplois parfois trop étendus, n’est pas propice à la création d’emplois durables et à plein temps.

Avec le GEE DIJON BOURGOGNE, les associations fiscalisées ou les entreprises locales peuvent trouver une réponse à leurs besoins en termes de compétences et d’emplois à temps partiels ou saisonniers.

Il s’agit ici de répondre aux problématiques de l’emploi à temps partiel et permettre à des personnes du territoire de s’insérer de façon durable dans l’emploi, en mutualisant leurs compétences entre plusieurs structures.

2014                    5 ETP pour 10 à 15 structures adhérentes
2015                    15 ETP pour 30 à 40 structures adhérentes
2016                    30 ETP pour 60 à 70 structures adhérentes


Contacts
GEE Dijon Bourgogne
15, rue des Rétisseys
21240 Talant
Tél : 03.80.55.06.63

Retour d'expérience : quand un groupement d'employeurs recrute des militaires

Extrait du journal les Echos



Pour les postes de techniciens, il n'y a pas de doute chez Marie-Hélène Nedellec, la directrice du Groupement d'Employeurs Iroise (Landivisiau), les anciens militaires font très « bien l'affaire ». Trois d'entre eux ont été recrutés comme électro- techniciens ou spécialistes de la maintenance en agroalimentaire. «  Pas de regret », continue la dirigeante de ce groupement d'employeurs, ils sont « rigoureux » et connaissent parfaitement les procédures « techniques » nécessaires à leur métier. Leur expérience acquise dans l'armée est « immédiatement » transférable dans le civil, la complexité des machines n'a généralement pas de secret pour eux et ils respectent à la lettre les nomenclatures.

C'est en revanche un tout autre challenge dans les métiers tertiaires ou de soutien. Dans les ressources humaines, par exemple, indique encore Marie-Hélène Nedellec, « ils connaissent mal les exigences juridiques et sociales ». Si les anciens militaires mettent tous en exergue leurs compétences dans le management des équipes, ils ne sont pas férus de ressources humaines, maîtrisent souvent de façon approximative le droit du travail et doivent donc absolument suivre des stages avant d'envisager une reconversion.

Les entreprises clientes du Groupement d'Employeurs Iroise ne voient pas non plus d'obstacle à embaucher même à temps partiel d'anciens gradés marins ou de l'armée de terre. Ceux recrutés par le groupement ne sont pourtant pas des jeunes, ils sont tous âgés de plus de quarante ans avec une carrière de plusieurs décennies sous les drapeaux, «  mais ils savent s'adapter et écouter », insiste Marie-Hélène Nedellec, qui participe tous les ans aux Salons organisés dans l'Ouest par Défense mobilité pour proposer ses candidats.

Pour en savoir plus sur les aides et services au recrutement de militaire, cliquez ci-après:
Défense Mobilité

jeudi 5 décembre 2013

Les exonérations de cotisations sociales sont en baisse



Les exonérations de cotisations de sécurité sociale ont représenté 27,6 milliards d'euros en 2012 (-2,2% par rapport à 2011), dont 25,6 milliards de cotisations patronales, selon les chiffres publiés vendredi par l'Acoss, la caisse nationale des Urssaf.
Ces exonérations, qui représentent 8,9% du total des cotisations dues aux Urssaf, sont notamment destinées à baisser le coût du travail pour les employeurs. L'Etat compense ce manque à gagner pour la sécurité sociale à hauteur de 90%.
En 2012, le montant global des exonérations est de nouveau en diminution (-2,2%), après une baisse de 5,7% l'année précédente.
Les allègements généraux sur les bas et moyens salaires (inférieurs à 1,6 Smic), mis en place à partir de 1993, représentent 80% de l'ensemble des exonérations. Ils sont en baisse en 2012 (-2,3%), sous l'effet notamment de la modification de la législation relative aux heures supplémentaires.
Dans le secteur privé, les exonérations de cotisations représentent 5% de la masse salariale.
Parallèlement, les Urssaf ont encaissé l'année dernière un total de 316,5 milliards d'euros, un chiffre en hausse de 4% par rapport à 2011.
Cette progression fait suite à une augmentation exceptionnelle de 14,3% en 2011, liée notamment au transfert aux Urssaf du recouvrement des contributions d'assurance chômage et de la cotisation au régime de garantie des salaires.
En dehors de cet effet, qui porte encore en partie sur 2012, les encaissements auraient évolué de 3% en 2012, après 4,5% en 2011, ce qui pousse l'Acoss à évoquer un "ralentissement".
Ce ralentissement des encaissements "s'explique principalement par le tassement de la masse salariale du secteur privé, sur laquelle est assise une très large part des cotisations et contributions recouvrées", explique l'Acoss.