vendredi 29 mai 2015

Usrpation d'indentité :Communiqué du Groupement d’Employeurs Métiers partagés


Un individu utilise actuellement le Logo, le numéro de SIREN et l’identité du Groupement d’Employeurs Métiers partagés.
Il dépose des offres d’emploi sur l’ensemble du territoire, sur des sites internet de recrutement.

Un dépôt de plainte a été effectué le 19 mai 2015 pour usurpation d’identité.

Notre Groupement d’Employeurs intervient exclusivement sur le département du Loir & Cher, merci de bien vouloir nous signaler toute offre à notre nom qui pourrait être diffusée sur votre territoire géographique, afin d’alimenter les autorités et mettre un terme au plus tôt à cette situation.

Par avance merci et soyez vigilants, ce qui nous arrive peut vous arriver demain.

jeudi 28 mai 2015

Le CDI avec un "tiers employeur" en débat en Midi-Pyrénées : Le groupements d'employeurs face aux autres formes de mises à disposition


Le contrat à durée indéterminée… nombreux sont ceux qui en rêvent. De plus en plus rares sont ceux qui le décrochent… Pour 2015, les CDI ne représentent que 24% des intentions d’embauche des entreprises, selon la dernière enquête Besoins en main d’œuvre (BMO) de Pôle emploi Midi-Pyrénées. Des alternatives existent cependant, et sont parfois plus intéressantes.

Le nouveau CDI intérimaire

La première, récente, est le CDI intérimaire. Bernard Petit, président de Prism’emploi Midi-Pyrénées, revient sur l’origine de sa création : « L’accord de branche date de 2013. Nous avions initié une réflexion sur la sécurisation des parcours professionnels des intérimaires, notamment la création d’un CDI à l’instar de ce qui se fait dans d’autres pays européens. En plus de la création du Fonds de sécurisation des parcours intérimaires (FSPI), qui correspond à un engagement de la profession de verser une cotisation supplémentaire pour permettre aux salariés de monter en compétences, le CDI intérimaire a donc été instauré. La profession s’est engagée à en créer 20.000 d’ici à 2017. En novembre dernier, 250 avaient été conclus, mais nous assistons depuis à un phénomène d’accélération, essentiellement chez les majors. Le principal frein, c’est a période de carence, durant laquelle le salarié intérimaire continue à être rémunéré par l’agence de travail temporaire. Elle ne doit pas durer trop longtemps… Le CDI intérimaire est donc proposé, pour l’instant, aux salariés qui ont des compétences particulières ou sont sur des missions longues : des ingénieurs, des professionnels des ressources humaines, des financiers… ou encore certains professionnels du BTP pour lesquels on enregistre une vraie pénurie, comme les grutiers par exemple. Mais contrairement à ce que l’on peut penser, ce n’est pas un levier de fidélisation. Nos salariés intérimaires les plus fidèles sont habitués à une certaine liberté et à un niveau de salaire, grâce aux indemnités de fin de mission… »

Le management de transition

Autre option, toujours dans le secteur du travail temporaire, le management de transition et l’intérim management. PageGroup, déjà présent à Toulouse, vient d’implanter à Bordeaux Michael Page Intérim Management, dont c’est précisément la spécificité. « La marque existe depuis 2006 à Lyon et Lille », souligne Pierre Lacazedieu, directeur Michael Page Toulouse. « Ses services sont de deux types : l’intérim management, pour les entreprises qui ont besoin de remplacer rapidement un cadre sur une période donnée (motif classique de l’Intérim comme le congé maternité, l’arrêt maladie ou l’accroissement d’activité), un cadre de haut niveau, directeur financier ou DRH par exemple. Et le management de transition, qui porte cette fois sur une période plus longue. Il est destiné à des dirigeants et des cadres confirmés experts dans leur domaine, qui se voient confier un projet de grande ampleur : conduite du changement, transformation organisationnelle… Nous distinguons vraiment les deux, le premier correspondant à une situation d’urgence, le second à la gestion de projets moyens ou longs termes. C’est une très bonne alternative pour les seniors en recherche d’emploi, conscients que leur expertise est un atout sur le marché du travail, mais que leur âge peut malheureusement également être un frein regrettable à la signature d’un CDI. Les entreprises, elles, sont encore nombreuses à méconnaitre le management de transition, mais nous avons commencé à en rencontrer certaines, et nous observons qu’elles sont intéressées… »

Les groupements d’employeurs

Travailler pour plusieurs entreprises via un groupement d’employeurs, un "GE", est une autre manière d’accéder à un temps plein durable. « Les groupement d’employeurs ne sont pas nouveaux, le concept existe depuis 30 ans ; Garonne Emploi, GE toulousain, a lui été créé il y a presque15 ans maintenant, mais les GE restent encore largement méconnus des entreprises comme des salariés », regrette son directeur, Philippe Guarch Ferrer. « Le GE Garonne Emploi est une association qui regroupe aujourd’hui 32 entreprises adhérentes qui fonctionnent en réseau. Notre travail, c’est le temps partagé, c’est-à-dire l’organisation du travail de nos salariés (40 équivalents temps plein) entre plusieurs entreprises adhérentes, qui peuvent avoir des besoins saisonniers ou en compétences à temps partiel. Nos salariés ne sont surtout pas des "sous-salariés", bien au contraire. Ce sont des personnes qui possèdent des compétences transférables, dans le domaine des ressources humaines, de la gestion, de la logistique ou de la qualité par exemple. Le travail à temps partagé propose une réponse au besoin de flexibilité des entreprises, ainsi qu’au besoin de stabilité des salariés. C’est une forme concrète de flexisécurité à la française. Si l’on devait résumer, le Groupement d’Employeurs permet de construire des emplois durables au service de la compétitivité et des territoires. 

Le portage salarial

Autre alternative, autre cible, avec le portage salarial, réservé aux métiers de la prestation intellectuelle (et aux personnes pouvant générer un minimum de prestations, la rémunération brute minimale hors indemnité étant fixée à 2378 euros par mois pour une activité équivalent temps plein). « On nous pose souvent la question de ce qui différencie le portage salarial des autres statuts, indique Stéphane Pélégry, directeur de l’agence RH Solutions à Toulouse. Le portage salarial donne à un indépendant la faculté de faire payer à une entreprise son statut de salarié. Le porté négocie ses missions qu’il facture à travers nous, transformant ainsi ses prestations en salaire. La société de portage, qui l’emploie en CDI ou en CDD, assurant l’habillage légal. Le porté évite ainsi le Régime social des indépendants (RSI), continue à cotiser au régime général de sécurité sociale, il est perçu comme un expert extérieur à l’entreprise, ce qui facilite son intégration… bref, le portage salarial ne présente que des avantages à l’indépendant, pourvu que celui-ci sache se vendre ! Il permet en outre aux entreprises d’externaliser une partie de leur masse salariale. D’où son succès. Elles sont en effet de plus en plus nombreuses à avoir recours à l’expertise d’indépendants par ce biais. »

lundi 25 mai 2015

Premiers résultats sur l'enquête réalisée par l'Institut de Gestion Sociale sur le temps partagé

A l’occasion de la Nuit des RH consacrée au temps partagé, le 15 avril dernier, le LISPE-IGS (Laboratoire d’Innovations Sociales et Performance d’Entreprise de l’IGS-RH), en partenariat avec l’ANDRH, a révélé les résultats d’une étude sur le temps partagé chez les cadres.

Le principe du temps partagé consiste, pour un salarié, à travailler pour plusieurs entreprises en ayant un seul contrat de travail signé avec un regroupements d’employeurs ou une sociétés de travail à temps partagé (note CR: Portage, ETTP, CDI intérimaire). Si ce mode d’organisation du travail reste encore à la marge, ceux qui le pratiquent s’avèrent relativement satisfaits. Deux raisons : ils sont devenus autonomes et ont développé de nouvelles compétences !
L’enquête a interrogé 763 personnes travaillant ou non en temps partagé, ainsi que 161 personnes susceptibles de recruter des personnes en temps partagé. Près de 8% des répondants sont des anciens de l’IGS. Le profil type du salarié en temps partagé est le suivant : 67% de régionaux contre 33% en région IDF. 46% ont entre 40 et 49 ans.
Un choix fort et durable
Pour 77% des répondants, un événement important au cours de leur carrière professionnelle les a incités à s’engager dans la voie du temps partagé. « Souvent, ils ont choisi cette option pour faire un métier qui les passionnait et l’exercer dans des conditions différentes. Par exemple, un sapeur-pompier a créé il y a plus de 15 ans son activité de plomberie... Un rêve d’enfance pour lequel il avait suivi une formation dans sa jeunesse. » souligne Lionel Prud’homme, directeur du LISPE.
Cette recherche de liberté a coïncidé pour ces professionnels avec l’acquisition de nouvelles compétences, notamment au niveau des soft skills. On peut aussi signaler la capacité des salariés en temps partagé à se montrer organisés en matière de traitement des priorités, et à faire preuve d’agilité pour traiter en même temps différents sujets.
Sur l’autonomie, les répondants se félicitent de ne plus avoir de patrons ou d’avoir réussi à reprendre les commandes de leur carrière. Ils indiquent par ailleurs s’être lassés de leur expérience de mono-activité. A noter : les travailleurs cadres en temps partagé ont pour la plupart maintenu ou développé leur pouvoir d’achat.
Au niveau des contraintes, « les répondants estiment que la principale difficulté en matière de multi-activité concerne la gestion du temps. D’autres signalent également un défi constant de jonglage intellectuel. Enfin, ils essaient d’éviter de se laisser consumer par le travail. »
Du côté des entreprises
Environ 44% des entreprises déclarent avoir recours au temps partagé pour recruter des cadres. Elles sollicitent cette catégorie de professionnels pour 3 raisons principales qui sont:
  • l’apport d’une compétence, 
  • la gestion de projet
  • et le besoin de flexibilité.

Les freins signalés par les entreprises sont de trois types : 
  • difficulté à trouver la perle rare, 
  • préoccupations autour de la confidentialité des données 
  • ou encore lourdeur administrative.


jeudi 21 mai 2015

Actualité du diplôme universitaire "Manager de Groupement d'Employeurs"



La première promotion d'étudiants du diplôme universitaire "Manager de Groupement d'Employeurs" qui comptait 8 personnes vient de s'achever avec la remise de 8 diplômes.


Rappelons que les conditions d'admission sont les suivantes :

  • Etre titulaire d'un diplôme de niveau III inscrit au répertoire national des certifications professionnelles (Bac +2)

ou

  • être titulaire du bac et justifier d'au moins 3 années dans un emploi lié à une des unités capitalisables de la formation.

Si l'une de ces conditions n'est pas remplie, possibilité d'effectuer une Validation des Acquis Professionnels ou une Validation des Acquis de l'Expérience

La seconde promotion vient de démarrer avec un effectif équivalent.

Le démarrage est certes un peu laborieux s'agissant des effectifs mais bon nombre de groupements d'employeurs ont malgré tout soutenu cette initiative, portée et construite à son origine par l'UGEF, en versant leur taxe d'apprentissage à l’Université de Nantes qui accueille ce diplôme.

Il va falloir attendre encore deux ans pour que ce diplôme, dirigé par le Professeur Jean-Yves KERBOURC'H, soit inscrit au  Répertoire national des certifications professionnelles (RNCP) et devienne aussi accessible aux salariés qui souhaitent utiliser leur Compte Personnel de Formation 

Cette formation de 414 heures organisée à plus de 90% en e-learning coûte actuellement 3.788,10 € en parcours complet et peut aussi se faire sur des unités capitalisables:

  • Contrôle de gestion :    1 400 € (pour 5 jours - soit 280€/jour)
  • Juridique :                    1 400 € (pour 5 jours - soit 280€/jour)
  • Ressources humaines : 1 400 € (pour 5 jours - soit 280€/jour)
  • Management :              1 400 € (pour 5 jours - soit 280€/jour)
  • Stratégie :                       560 € (pour 2 jours - soit 280€/jour)
  • Marketing :                  1 120 € (pour 4 jours - soit 280€/jour)
  • Communication :             840 € (pour 3 jours - soit 280€/jour)
  • Méthodologie de projet : 350 € (pour 7 jours, forfait - en fin de parcours )
Pour en savoir plus sur ce diplôme, cliquez ICI


mercredi 20 mai 2015

Fusion complexe de CRGE en perspective entre Midi Pyrénées et Languedoc Roussillon


Le CRGE Languedoc Roussillon est désormais doté d'une équipe de 4 collaborateurs comme l'annonce son Président qui souhaite positionner son association dans la nouvelle grande région regroupant Midi-Pyrénées et Languedoc Roussillon

Il convient de noter que la Région Languedoc Roussillon est aussi dotée d'un CRCE-GEIQ régional, du FIGEA ( Fédération interdépartementale des groupements d’employeurs agricoles) qui  accompagne presque 100 groupements adhérents dans l’Hérault, l’Aude et les Pyrénées orientales dans leur gestion sociale, comptable, administrative et du personnel et leur offre différents services, mais aussi de l'association ProGet 66 destinée à promouvoir et contribuer à la création de nouveaux groupements d’employeurs, aider, accompagner et représenter les groupements présents sur le territoire des Pyrénées-Orientales et enfin, l'importante FDGEA des Pyrénées-Orientales

La région Midi-Pyrénées a lancé de son coté le CRGE associatif il y a bientôt trois ans avec à son actif 60 GE associatifs totalisant  80 salariés.

En matière de structures régionales représentatives des groupements d'employeurs, la région Midi-Pyrénées dispose ainsi  de 4 structures :

- d'un CRGE pour les GEIQ (CRCE-GEIQ)
- d'une fédération régionale pour les groupements d'employeurs agricoles
- d'un CRGE pour les GE associatifs

- d'un Club de GE dénommé GEMMIP lancé en mars 2013 qui regroupe notamment :
ALLIANCE EMPLOIS PYRENEES (31), ALTERN (81), GEAP (09), 
GEVAL (65), CISE (31), COMPETENCES PLUS (31) et GARONNE EMPLOI 
(31)


Un dossier qui s'annonce complexe tant les opérateurs sont nombreux dans ces régions largement dominées par les GE agricoles.

Pour lire le message du CRGE LR cliquez sur l'image ci-dessous.





mardi 19 mai 2015

Entreprise & Habitat signe un accord sur le logement avec le groupement d'employeurs DALIAA

A Montélimar, Entreprises-Habitat et le groupement d’employeurs DALIAA signent une convention de partenariat pour faciliter l’accès au logement des jeunes salariés en alternance. Une démarche concrète qui souhaite s’inscrire dans la durée sur le territoire de la Drôme et de l’Ardèche.


Cette signature aura lieu après la remise de diplômes obtenus par les salariés de DALIAA qui ont suivi un parcours professionnalisant au sein du Groupement d’Employeurs et validé par un Certificat de Qualification Professionnelle ou un Titre Professionnel dans les métiers des industries alimentaires et de la logistique.

Depuis sa création il y a 3 ans, DALIAA a signé 48 contrats de professionnalisation, et contribué à la signature de 25 CDI au sein du réseau.

L’emploi et le logement sont intrinsèquement liés.


Les missions de DALIAA et Entreprises-Habitat sont naturellement complémentaires pour accompagner la dynamique économique et sociale du territoire.  Forts de ce constat, les deux acteurs ont décidé de s’associer concrètement pour faciliter l’accès au logement des salariés en alternance.

La convention de partenariat entre le groupement d’employeurs DALIAA et Entreprises-Habitat, repose sur des actions clairement définies :

–      Entreprises-Habitat s’engage à proposer aux salariés de DALIAA les aides facilitant l’accès au logement : AIDE MOBILI-JEUNE®, AVANCE LOCA-PASS®, offre de logement (aides distribuées dans le cadre réglementaire du réseau Action Logement)

–       DALIAA s’engage à communiquer auprès des salariés sur les services proposés par Entreprises-Habitat afin de les accompagner dans leur parcours logement.

L’AIDE MOBILI-JEUNE® facilite l’accès au logement des jeunes de moins de 30 ans en alternance au sein d’une entreprise du secteur privé non agricole, sous contrat d’apprentissage ou de professionnalisation. Entreprises-Habitat prend en charge à hauteur de 100 € maximum par mois la redevance ou quittance de loyer, dans la limite de 36 mois, pour les jeunes percevant au plus 100% du SMIC.

L’AVANCE LOCA-PASS® est un prêt à 0% remboursable sur 25 mois maximum, attribué sous conditions, qui permet de financer la caution d’un nouveau logement dans la limite de 500 €.


__________________________

DALIAA, qui signifie Drôme Ardèche Logistique Industrie Agro-Alimentaire agit sur le bassin du sud de la Drôme.


Ce Groupement a vu le jour le 2 mars 2012 et à été créé par Etienne LACROIX, président et directeur de l’entreprise GEL’PAM groupe Dujardin Food, François ROELENS, trésorier et directeur de l’entreprise Chabert et Guillot, leader sur le marché du Nougat de Montélimar et Marc CHABAUD, secrétaire et RRH région Sud Est d’ITM LAI.

mardi 12 mai 2015

La diversification des activités : une voie choisie par le GEIQ BTP du Morbihan pour faire face à la crise

Extrait du Télégramme.fr du 9 mai 2015


Depuis 1997, le Groupement d'employeurs pour l'insertion et la qualification (Geiq) BTP du Morbihan s'est donné pour mission de recruter et de former des personnes éloignées de l'emploi aux métiers du bâtiment et des travaux publics. Piloté par un collectif de 34 entreprises du BTP, le groupement embauche des salariés qu'il met à la disposition de ses adhérents. Les personnes accompagnées par le Geiq sont formées en contrat de professionnalisation, en alternance, essentiellement avec l'Afpa de Lorient. 

En 2014, le Geiq BTP a accompagné 47 personnes. Notamment des jeunes de moins de 26 ans sans qualification. 24 contrats ont été menés à terme. Onze de ces personnes ont été finalement recrutées au sein des entreprises adhérentes du Geiq (dont huit en contrat à durée indéterminée) et trois au sein d'une entreprise non adhérente ; trois autres ont trouvé des contrats à durée déterminée ou d'intérim de moins de six mois. 

Un nouveau président 


Johann Duroc (photo) a cédé son siège de président du Geiq BTP à Martial Levêque

Malgré dix recrutements de moins qu'en 2013, « 50 % d'insertion, c'est un bon résultat, au vu de la conjoncture actuelle », pour le président du Geiq BTP, Johann Duroc (Thebault Ingenieries). Président qui a d'ailleurs laissé son siège à Martial Levêque (SDEL Atlantis) à l'issue de l'assemblée générale du Geiq BTP, qui s'est tenue, mercredi, à Lorient. Le nouveau bureau est également composé d'Arnaud Bernard (Eiffage), vice-président ; Christian Puech (Armor Isolation), trésorier ; Johann Duroc, secrétaire ; Alain Lampson (Lorient Habitat), membre. 

Fort de son expérience de formation, de qualification et d'accompagnement, le Geiq a décidé de se diversifier. Une étude de faisabilité a été lancée, au terme de laquelle le groupement d'employeurs pourrait être élargi aux entreprises et aux métiers de l'agroalimentaire, de l'industrie et du nettoyage.

Note CR : Ce type de diversification risque d'activer la concurrence entre groupements d'employeurs au niveau local. La libéralisation des GEIQ dont le label décerné par la FFGEIQ n'a plus désormais qu'un caractère facultatif a aussi entraîné la constitution de nouveaux GEIQ, non affiliés à cette Fédération, qui peuvent se trouver en concurrence avec des GEIQ déjà implantés sur le même territoire.

lundi 11 mai 2015

Le syndicat de l'Intérim livre un rapport passionnant sur la relation paradoxale qu'entretiennent les "jeunes" avec l'emploi.

Comment les moins de 25 ans perçoivent le marché de l’emploi ? Une nouvelle étude vient apporter un éclairage intéressant sur la relation d’amour-haine qu’entretiennent les jeunes avec le monde du travail.
Jeunes-braometre-emploi
L’édition 2015 du baromètre « Les Jeunes et l’emploi » réalisé par Prism’ Emploi, qui regroupe les professionnels de l’intérim et du recrutement, montre bien le paradoxe de la jeune génération vis-à-vis du travail. D’un côté, de fortes aspirations et un investissement symbolique important dans la valeur travail, de l’autre, des espoirs déçus et un pessimisme qui s’accroit sur les perspectives de l’emploi en France.

Les jeunes pessimistes sur la situation de l’emploi

Un pessimisme largement entretenu par la sinistrose française au sujet des chiffres du chômage. Les moins de 25 ans s’inquiètent naturellement des débouchés après leurs études. 38% des étudiants déclarent être pessimistes à propos du secteur ou du métier auxquels ils se destinent. Pour les jeunes actuellement à la recherche d’un emploi, quasiment un sur deux (49%) se dit pessimiste sur la situation de son secteur ou de son métier. Et sur la situation de l’emploi en général, les jeunes sont encore moins confiants : 80% se disent pessimistes.
Et la part des jeunes pessimistes a même tendance à augmenter depuis les précédents baromètres. Les jeunes actifs ont aussi conscience que s’ils venaient à perdre leur emploi, ce serait très difficile d’en retrouver un. Enfin, face à ce constat sans appel et une situation de l’emploi qui obtient tout juste la moyenne d’après les jeunes, 60% des moins de 25 ans se disent prêts à quitter le pays pour trouver un emploi. Encore une fois, les perspectives professionnelles apparaissent comme meilleures au-delà de nos frontières. Ce n’est pas nouveau.
Optimisme-jeunes

Le travail sert surtout à gagner de l’argent

Malgré cette vision lucide sur le marché du travail français, la vie professionnelle reste un élément important dans la vie des jeunes. Mais si le travail est la deuxième priorité des jeunes dans leur vie, devant les amis, il reste beaucoup moins important que la famille, la première valeur qui compte, et de loin. Et quand on regarde de plus près les motivations au sujet du travail, c’est d’abord un moyen de gagner de l’argent (pour 72% des jeunes) plus qu’un moyen de s’épanouir.
Travail-valeur-jeunes

Qu’est-ce qui compte pour être heureux au travail ?

Et en ce qui concerne les critères qui contribuent à rendre les jeunes heureux d’aller au travail, leur vision est très pragmatique. La chose la plus importante est l’ambiance de travail, devant le niveau de rémunération, loin devant le contenu du poste lui-même et la sécurité de l’emploi.
La sécurité de l’emploi justement, est devenue une chose rare. Un jeune sur deux se verrait bien rester dans la même entreprise toute sa carrière. Un doux rêve qui est bien loin de la réalité du travail d’aujourd’hui où on change régulièrement d’employeur, de poste, voire de métier.
Travail-motivation-jeunes

Un rapport au travail paradoxal

Face à cette vision utilitaire du travail, avant tout un moyen de gagner de l’argent pour partir en vacances, il y a quand même un paradoxe. Le rapport au travail des jeunes est très ambivalent, comme l’ont montré d’autres études auparavant. Ils disent n’en attendre qu’un salaire mais quand on leur demande si « réussir leur vie professionnelle est un objectif essentiel dans leur vie », ils répondent massivement oui à 86%. Pour ceux qui sont en poste, une nette majorité affirme prendre du plaisir à aller au travail le matin. Et moins d’un tiers seulement des jeunes en emploi ne voient pas l’intérêt de faire du zèle au boulot, d’en donner plus que nécessaire. Même si les jeunes sont conscients des difficultés du marché de l’emploi et de son fonctionnement, ils sont donc tout de même motivés pour réussir leur carrière. Malgré le pessimisme ambiant, ils en veulent toujours, c’est certainement l’enseignement le plus positif de ce baromètre.

mercredi 6 mai 2015

Comment décompter la journée de solidarité dans votre groupement d'employeurs ?


La journée de la solidarité correspond pour les salariés y compris les cadres à une journée de travail supplémentaire non rémunérée. Elle a été instituée en 2004 pour financer l'autonomie des personnes âgées et des personnes handicapées. Elle repose sur le principe d'une double contribution, à savoir d'une part, celles des salariés qui abandonnent un jour férié (ou 7 heures de travail), et d'autre part, une contribution financière des employeurs à hauteur de 0,3% de leur masse salariale.

La journée de la solidarité prend la forme pour les salariés, au choix de l'employeur :


  • d'une journée supplémentaire de travail non rémunéré (exemple : suppression d'un jour férié chômé)
  • ou d'un jour de RTT travaillé
  • ou de 7 heures supplémentaires fractionnées dans l'année.

Pour les salariés mensualisés, la rémunération n'est pas modifiée, ils perdent seulement une journée de repos ou de RTT dans l'année, ou bien doivent effectuer 7 heures supplémentaires cumulées dans l'année sans recevoir une rémunération plus importante.

Dans de nombreuses entreprises, la journée de la solidarité est fixée le lundi de Pentecôte. Cette année, il s'agit du lundi 25 mai 2015. Les salariés ne travaillant pas habituellement le lundi doivent donc effectuer cette journée.

Lorsque la journée de solidarité est fixée un jour férié précédemment chômé pour lequel le salarié aurait été rémunéré par l'effet de la mensualisation, l'absence de l'intéressé le jour en question, que ce soit pour grève ou pour un autre motif non justifié, autorise l'employeur à pratiquer une retenue sur salaire.

Selon une étude Ifop de 2010, confirmée par une étude Randstad de 2014, seuls 20% à 30% des salariés travaillent le lundi de Pentecôte. Cette journée étant généralement posée en congés payés ou en RTT, notamment par les salariés ayant des enfants scolarisés (ceux-ci n'ont pas école ce jour là).

Les modalités d'accomplissement de la journée de solidarité sont fixées par accord d'entreprise ou d'établissement ou, à défaut, par accord de branche. A défaut d'accord collectif, il revient à l'employeur de déterminer les modalités d'accomplissement de cette journée après consultation du comité d'entreprise ou, à défaut, des délégués du personnel s'ils existent.

Pour les salariés à temps partiel, intérimaires et non mensualisés, la journée de la solidarité est calculée proportionnellement à la durée normale de travail du salarié.

Lorsqu'un salarié a déjà accompli, au titre de l'année en cours, une journée de solidarité, s'il doit s'acquitter d'une nouvelle journée de solidarité en raison d'un changement d'employeur, les heures travaillées ce jour donnent lieu à rémunération supplémentaire et s'imputent sur le contingent annuel d'heures supplémentaires ou sur le nombre d'heures complémentaires.

Enfin, compte tenu des spécificités locales de la Moselle, du Haut-Rhin et du Bas-Rhin, la journée de solidarité ne peut pas, dans ces départements, être accomplie les premier et second jour de Noël ni, indépendamment de la présence d'un temple protestant ou d'une église mixte dans les communes, le Vendredi Saint (vendredi avant Pâques).

Le Groupement d'Employeurs 4 saisons: un précurseur d'une dynamique tirée par les coopératives agricoles qui s'est étendue à tout le sud ouest.

Extrait du journal Horizon - avril 2015





L'an dernier, lors de l'assemblée générale du Groupement d'Employeurs 4 Saisons, son président, Jean-Marc Gassiot-Bitalis, et sa directrice, Hélène Antoniolli, annonçaient une année 2013 exceptionnelle. Depuis, 4 Saisons entretient sa dynamique de développement. 
Premier élément de satisfaction pour le Groupement d'Employeurs, la progression de son activité globale avec près de 235 000 heures de travail confiées à ses salariés par ses adhérents en 2014 (note CR: soit environ 4.5 ME contre 5.9 ME de CA 2013). Le développement de 4 Saisons se matérialise notamment dans la filière semences, tant au champ pour la castration qu'à l'usine de Vivadour, également au sein du groupe Plaimont, ainsi que dans ses activités exercées en partenariat avec des entreprises non agricoles. 4 Saisons se félicite aussi du fort partenariat avec l'ensemble des filières du groupe Vivadour et du renforcement d'activité qui en découle. Cette volonté de développement a été impulsée par les administrateurs qui réaffirment, à travers leur cadre de référence, l'ambition de 4 Saisons d'être un acteur majeur en termes d'emploi sur le territoire, tout en favorisant l'écoute de ses adhérents. 
Le groupement se positionne comme un véritable partenaire économique et social en soutien de ses adhérents et ambitionne de développer de nouvelles activités. 

La mobilisation des équipes est considérable 

A ce titre, 4 Saisons a décidé de s'appuyer sur une démarche qualité. Amorcée en 2014 avec le concours de Sylvie Darbins, directrice qualité du groupe Vivadour, cette stratégie améliore considérablement son organisation. S'il reste de nombreuses étapes à franchir, la mobilisation des équipes est considérable. Le cadre de référence affiche ouvertement la détermination de 4 Saisons quant à la sécurité au travail de ses salariés, sujet travaillé en concertation avec les entreprises adhérentes. L'objectif est d'améliorer l'intégration des salariés 4 Saisons à leurs postes de travail tout en respectant et en optimisant les processus existants. 

Séduire les talents de son territoire 

Pour répondre à tous ces défis, l'organisation interne a été repensée et complétée par de nouvelles compétences. Ainsi, Christine Desclaux a rejoint l'équipe au 1°' mars 2015 en qualité de technicienne de paie pour renforcer et appuyer Saholy Andrianjafitrimmo, coordinatrice administrative depuis juin 2013, déjà très mobilisée pour superviser le pôle des fonctions supports. Tony Franchetto, collaborateur ressources humaines, a également intégré le groupement au 1er mars. Il intervient en soutien de la direction et en support à l'ensemble de l'organisation sur les aspects juridiques et réglementaires, pour le développement des projets de ressources humaines et la communication. Il devient également le référent de la démarche qualité et des aspects relevant de la santé et de la sécurité au travail. Pour le groupement, la consolidation de cette organisation est nécessaire et cohérente avec son modèle économique, lui permettant d'assumer le développement revendiqué. 

4 Saisons étudie également l'embauche de nouveaux collaborateurs et collaboratrices concernés par la mise à disposition auprès des entreprises adhérentes et devra user de tout son savoir-faire pour mettre en avant tous les avantages, pour un salarié, à évoluer au sein d'un Groupement d'Employeurs. Gageons qu'avec son dynamisme, 4 Saisons saura séduire les potentiels à développer de son territoire ! 

En savoir plus : www.4-saisons.com 

 -----------------------------------------------------------------------------------------
4 saisons se situe ainsi dans le peloton de tête des groupements d'employeurs à dominante agricole du Sud Ouest parmi lesquels on compte notamment GEA en Gironde qui a jusqu'à 600 salariés en période de vendanges, C2A dans les Landes et le Lot et Garonne avec 230 adhérents et 4 ME de CA consolidé, mais aussi l'important Cote Sud Emploi qui collabore avec les grandes coopératives agricoles Euralis et Maïsadour ou le Groupement d'Employeurs Pays Basque-Béarn (9 ME de CA consolidé) qui collabore activement avec la grande coopérative agricole Lur Berri, fondatrice du GE.

On constate donc que les principaux groupes coopératifs agricoles du Sud Ouest se sont pratiquement tous investis plus ou moins massivement dans les groupements d'employeurs et participent à leur développement.

4 saisons a été précurseur en la matière puisqu'il a été le premier à se constituer en 1994 sous l'impulsion des coopératives VIVADOUR et PLAIMONT.


lundi 4 mai 2015

La crise du bâtiment touche les GEIQ de plein fouet : exemple en Bretagne

Extrait du telegramme.fr




Le président Pierre Balland (à gauche) et la coordinatrice Catherine Pennec (à droite) avec le Conseil d'Administration



Créé il y a 12 ans, le Groupement d'Employeurs pour l'Insertion et la Qualification (GEIQ) de Quimper avait pour vocation originelle d'attirer de nouveaux candidats vers les métiers du bâtiment et des travaux publics. Ces temps sont révolus. "Depuis trois ans, le problème des entreprises n'est plus de trouver des salariés mais de trouver du travail pour les salariés en place", résume Pierre Balland, président du GEIQ

Pour autant, le GEIQ répond toujours à un besoin et affiche un bilan à l'équilibre. Cela est dû au développement des clauses d'insertion imposées pour les marchés publics du conseil général ou subventionnés par le conseil général. "S'il n'y avait pas ces clauses d'insertion (autour de 5 % du total des heures chantier), nous ne serions peut-être plus là". Rappelons que le GEIQ est une association qui recrute des demandeurs d'emploi en difficulté sur des contrats de professionnalisation d'environ un an, en relation avec les partenaires de l'insertion : Pôle Emploi, Mission locale, Actife, centres de formation, etc. L'association met ce personnel à disposition des adhérents et prend en charge le parcours de formation professionnelle en alternance. 

 « Jusqu'à l'arrivée de la crise, le personnel recruté était ensuite majoritairement embauché dans les entreprises, précise Pierre Balland. Aujourd'hui c'est plus compliqué, mais il y a encore des possibilités de travail en intérim après le contrat et toujours des embauches vu le nombre de départs à la retraite. Et en plus on sait que le bâtiment repartira tôt ou tard ». C'est peut-être cette image de marque d'un secteur en difficulté qui explique le peu de candidatures. Malgré un haut niveau de chômage, l'association attire peu de candidats. « Du coup, certaines entreprises ont du mal à respecter les clauses d'insertion sur certains chantiers, souligne le président. Ce qui est quand même choquant », commente Pierre Balland. 

Treize salariés sous contrat Jeudi, l'association a fait son bilan annuel à Quimper. Elle compte 21 entreprises adhérentes, le plus souvent de taille importante car concernées par les marchés publics. 74 personnes ont été reçues en entretien individuel. Actuellement l'association a treize salariés en cours de qualification. Pierre Balland n'a pas caché une certaine inquiétude sur les subventions apportées par Constructys, organisme collecteur des contributions des entreprises à la formation. La baisse d'activité du secteur affecte aussi ses moyens. Les 80.000 € apportés au GEIQ pour accompagner la formation professionnelle de ses salariés en dehors de l'entreprise pourraient être revus. Or, l'association fonctionne déjà avec un minimum de moyens : une seule coordinatrice, Catherine Pennec

Note CR : Dans son dernier bilan de 2014 publié sur ce Blog, le CNCE-GEIQ déclarait 140 GEIQ en France dont environ la moitié sont spécialisés dans le BTP

dimanche 3 mai 2015

Retour d'expérience : Horizons Métiers se construit avec le soutien de la Chambre des Métiers

Extrait d'une parution de Centre Presse


Partager les emplois entre entreprises pour lutter contre le chômage : telle est la vocation des groupements d'employeurs. 

En dépit de la crise de l'emploi ou peut-être justement à cause d'elle, de nouveaux groupements d'employeurs ne cessent de se créer, à l'exemple d'Horizon Métiers, émanation de la Chambre de métiers, spécialement mais non exclusivement dédié aux entreprises artisanales.

N'est pas adhérent qui veut pour éviter les dérives

Après le départ, voici une semaine, de son directeur et dans l'attente d'une possible nomination d'un successeur, Horizon Métiers est animé par deux jeunes femmes, mises à disposition (elles aussi !) par la Chambre de métiers (1), pour chacune un mi-temps : Julie Vandôme et Sandrine Breumier.

Lancé voici 18 mois, à la suite d'une précédente structure dissoute, Horizon Métiers bénéficie du soutien de la région Poitou-Charentes et du CRGE. Avec 19 salariés, dont cinq en CDI, et une soixantaine d'entreprises adhérentes, Horizon Métiers n'en est qu'à ses débuts :« On a besoin de se faire connaître », reconnaît Julie Vandôme qui, avec sa collègue partage la lourde charge de recevoir les demandes des entreprises adhérentes, rechercher le collaborateur idoine, établir son contrat de travail, s'assurer que les conditions de travail et de rémunération qui lui sont proposées sont bien conformes à la réglementation... « On ne s'ennuie pas », sourit Sandrine Breumier.
Pour expliquer tout l'intérêt qu'un employeur a à s'adresser à un groupement, Julie Vandôme prend cet exemple : « Trouver un boucher à 24 heures par semaine, c'est à s'arracher les cheveux. Nous, on aura plus de chance de le trouver parce qu'on va s'employer à essayer de compléter son temps de travail. » Soit dans la boucherie, soit, pourquoi pas dans une autre activité, si l'intéressé l'accepte. Pour amorcer la pompe, Horizon Métiers a dû se résoudre à accepter de signer une majorité de contrats à durée déterminée, le plus longs possible. Mais ce n'est pas le but : « Nous ne sommes pas une agence d'intérim, même si l'intérim a son rôle à jouer. Nous, nous sommes vraiment sur de l'emploi durable. » 
Le but est de rendre service aussi bien à l'entreprise qu'aux salariés, en bénéficiant d'une souplesse remarquable : l'une des employés en CDI, assistante de direction, travaille dans trois entreprises différentes !
Autre avantage pour une entreprise utilisatrice, sur lequel les groupements d'employeurs rechignent à communiquer pour des raisons évidentes : elle peut se séparer comme elle le souhaite d'un collaborateur sans avoir à verser d'indemnités puisque c'est l'employeur réel, le groupement, qui hérite du bébé.
On voit facilement les dérives possibles du système. « Adhérer à notre groupement est un engagement, presque une philosophie,plaide Julie Vandôme. Chaque adhésion doit être approuvée par le conseil d'administration. »


(1) Président de la Chambre de métiers, Joël Godu est également président d'Horizons Métiers.